En réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les émigrés sénégalais dans leurs différents pays d’accueil, les Conseillers économiques et sociaux préconisent la réciprocité dans le processus de demande de visa. Ils l’ont fait savoir avant-hier, mercredi, lors de l’examen du rapport sur les migrations intitulé : La problématique de l’émigration sénégalaise.
«Il n’y a pas de respect vis-à-vis des Sénégalais dans les autres pays», regrette le conseiller Bathie Diop. Et il ne sera pas démenti par Mme le ministre des Sénégalais de l’extérieur qui a vécu l’amère expérience. «La première fois que je me suis rendue aux Etats-Unis, malgré ma qualité de ministre, on m’a pratiquement déshabillée pour me fouiller avant que je ne puisse passer la frontière», raconte Ngoné Ndoye pour convaincre de la réalité du sujet. Une manière de dire que le manque de respect et de considération à l’endroit des Sénégalais n’épargne même pas les ministres. Ce même traitement, sinon pire, est aussi réservé aux Sénégalais désirant voyager, et ce dans leur propre pays. «Certains Sénégalais sont humiliés juste parce qu’ils demandent un visa», s’est désolé Yatma Fall. Pis, fait remarquer le conseiller Me Mbaye Guèye, en cas de refus, «les frais de visa versés ne sont jamais remboursés». Une chose qui ressemble plus à de l’arnaque. Car «finalement, ces représentations diplomatiques paient leurs fonctionnaires avec nos deniers publics ; ce qui est inacceptable».
Pour remédier à cette situation, la seule solution serait «d’instaurer la réciprocité dans la demande de visa», suggère M. Guèye. Un avis que partage entièrement madame le ministre des Sénégalais de l’extérieur. Mme Ndoye estime qu’il est temps que le Sénégal prenne ses responsabilités : «Il faut répondre au rendez-vous du donner et du recevoir. Il est temps que nous prenions nos dispositions pour réguler les entrées dans notre pays et cela implique une volonté populaire et nationale.»
Pour Mme le ministre, «si l’on demandait un visa aux étrangers avant qu’ils n’arrivent, on pourrait éviter certains problèmes. C’est pourquoi elle est d’avis qu’«il faut qu’on réponde par la réciprocité, avant d’ajouter, je me ferai le devoir de saisir le ministre des Affaires étrangères par écrit pour lui faire part de vos doléances.» Pour ce qui est des sommes versées pour l’obtention du visa et qui ne sont pas remboursées en cas de refus, Mme Ngoné Ndoye fait remarquer qu’«on ne peut réclamer de l’argent pour un service qu’on n’a pas accompli. Cela a un nom que je ne me permettrai pas de dire devant les honorables conseillers que vous êtes», laissant sous-entendre le vol.
( Le Quotidien )
«Il n’y a pas de respect vis-à-vis des Sénégalais dans les autres pays», regrette le conseiller Bathie Diop. Et il ne sera pas démenti par Mme le ministre des Sénégalais de l’extérieur qui a vécu l’amère expérience. «La première fois que je me suis rendue aux Etats-Unis, malgré ma qualité de ministre, on m’a pratiquement déshabillée pour me fouiller avant que je ne puisse passer la frontière», raconte Ngoné Ndoye pour convaincre de la réalité du sujet. Une manière de dire que le manque de respect et de considération à l’endroit des Sénégalais n’épargne même pas les ministres. Ce même traitement, sinon pire, est aussi réservé aux Sénégalais désirant voyager, et ce dans leur propre pays. «Certains Sénégalais sont humiliés juste parce qu’ils demandent un visa», s’est désolé Yatma Fall. Pis, fait remarquer le conseiller Me Mbaye Guèye, en cas de refus, «les frais de visa versés ne sont jamais remboursés». Une chose qui ressemble plus à de l’arnaque. Car «finalement, ces représentations diplomatiques paient leurs fonctionnaires avec nos deniers publics ; ce qui est inacceptable».
Pour remédier à cette situation, la seule solution serait «d’instaurer la réciprocité dans la demande de visa», suggère M. Guèye. Un avis que partage entièrement madame le ministre des Sénégalais de l’extérieur. Mme Ndoye estime qu’il est temps que le Sénégal prenne ses responsabilités : «Il faut répondre au rendez-vous du donner et du recevoir. Il est temps que nous prenions nos dispositions pour réguler les entrées dans notre pays et cela implique une volonté populaire et nationale.»
Pour Mme le ministre, «si l’on demandait un visa aux étrangers avant qu’ils n’arrivent, on pourrait éviter certains problèmes. C’est pourquoi elle est d’avis qu’«il faut qu’on réponde par la réciprocité, avant d’ajouter, je me ferai le devoir de saisir le ministre des Affaires étrangères par écrit pour lui faire part de vos doléances.» Pour ce qui est des sommes versées pour l’obtention du visa et qui ne sont pas remboursées en cas de refus, Mme Ngoné Ndoye fait remarquer qu’«on ne peut réclamer de l’argent pour un service qu’on n’a pas accompli. Cela a un nom que je ne me permettrai pas de dire devant les honorables conseillers que vous êtes», laissant sous-entendre le vol.
( Le Quotidien )
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