Le Lundi 23 Janvier 2012 est un jour qui rappelle un Jeudi de fierté dans l’histoire du peuple sénégalais. Il rappelle ce jour où le peuple décrit comme passif avait décidé de crier fort sa désapprobation face à une loi jugée, à juste titre, comme injustice et inopportune. Nous étions le 23 Juin 2011.
Beaucoup pense que le pays va basculer inéluctablement dans la violence. Quoique pensent les plus sceptiques, le combat pour le respect de la charte fondamental doit être mené. A tout prix. C’est un combat pour la vérité. Les révolutions partout où elles sont nées, l’ont été à petit feu mais dans la défense de la justice et des opprimés.
Abdoulaye Wade a trahit notre espoir, accaparé notre souveraineté et se prend pour un monarque qui a un droit de vie et de mort sur ses sujets. Il a oublié le peuple, notamment la jeunesse, qui c’était battu à ses côtés. Il a piétiné la justice pour laquelle nous l’avions soutenu. Il a promu des personnes pour sa seule gloire et appauvri davantage les sénégalais. Il a installé le chaos et veut continuer à nous diriger grâce à ce chaos. Il mise sur la fameuse et célèbre théorie de diviser pour mieux régner.
Ne nous trompons pas de match. Le vrai match n’a pas encore eu lieu. Nous ne le jouons pas contre la Zambie mais contre la monarchisation de notre Sénégal et par conséquent contre Abdoulaye Wade et son équipe. Ne nous trompons non plus de lieu. Il ne se joue pas en Guinée Equatoriale, mais bien au Sénégal et plus précisément à Guédiawaye. Si nous perdons ce match la faute ne sera pas due au manque de clairvoyance du coach mais à notre manque d’engagement et de combativité. Ce match nous ne devons pas le perdre. Nous devons le gagner pour la prospérité et pour notre avenir aujourd’hui incertain. Nous devons être animés à la fois de patriotisme et de détermination. Aller jusqu’au bout doit être le seul mot d’ordre par lequel nous dirons à Wade, son épouse, son fils et sa fille que ce Sénégal n’est pas un legs, mais bien une République où le peuple a son mot à dire. S’il faut mourir, mourrons sur le terrain, les armes en mains.
Ce Lundi 23 Janvier 2012 n’est pas et ne sera pas le début du chaos, mais le début de la révolution qui rétablira la justice, redonnera au peuple sa liberté et permettra le respect de la charte fondamentale de notre République aujourd’hui et demain.
Nous avons notre destin entre nos mains et le Conseil Constitutionnel, soit elle ou non prête à valider la candidature de Wade, doit nous entendre crier, en chœur, notre indignation, notre ras-le-bol, notre rage et notre ferme désir de voir changer au mieux les choses.
Je serais dans la rue non pas pour bruler des pneus ou casser des vitres ou pour détruire des bus, mais pour réclamer ma souveraineté que l’on veut m’arracher. Nous devons tous y être car ce match est capital pour notre qualification.
Abdou KEBE
Le déçu de l’alternance
cadresenegal@gmail.com
Beaucoup pense que le pays va basculer inéluctablement dans la violence. Quoique pensent les plus sceptiques, le combat pour le respect de la charte fondamental doit être mené. A tout prix. C’est un combat pour la vérité. Les révolutions partout où elles sont nées, l’ont été à petit feu mais dans la défense de la justice et des opprimés.
Abdoulaye Wade a trahit notre espoir, accaparé notre souveraineté et se prend pour un monarque qui a un droit de vie et de mort sur ses sujets. Il a oublié le peuple, notamment la jeunesse, qui c’était battu à ses côtés. Il a piétiné la justice pour laquelle nous l’avions soutenu. Il a promu des personnes pour sa seule gloire et appauvri davantage les sénégalais. Il a installé le chaos et veut continuer à nous diriger grâce à ce chaos. Il mise sur la fameuse et célèbre théorie de diviser pour mieux régner.
Ne nous trompons pas de match. Le vrai match n’a pas encore eu lieu. Nous ne le jouons pas contre la Zambie mais contre la monarchisation de notre Sénégal et par conséquent contre Abdoulaye Wade et son équipe. Ne nous trompons non plus de lieu. Il ne se joue pas en Guinée Equatoriale, mais bien au Sénégal et plus précisément à Guédiawaye. Si nous perdons ce match la faute ne sera pas due au manque de clairvoyance du coach mais à notre manque d’engagement et de combativité. Ce match nous ne devons pas le perdre. Nous devons le gagner pour la prospérité et pour notre avenir aujourd’hui incertain. Nous devons être animés à la fois de patriotisme et de détermination. Aller jusqu’au bout doit être le seul mot d’ordre par lequel nous dirons à Wade, son épouse, son fils et sa fille que ce Sénégal n’est pas un legs, mais bien une République où le peuple a son mot à dire. S’il faut mourir, mourrons sur le terrain, les armes en mains.
Ce Lundi 23 Janvier 2012 n’est pas et ne sera pas le début du chaos, mais le début de la révolution qui rétablira la justice, redonnera au peuple sa liberté et permettra le respect de la charte fondamentale de notre République aujourd’hui et demain.
Nous avons notre destin entre nos mains et le Conseil Constitutionnel, soit elle ou non prête à valider la candidature de Wade, doit nous entendre crier, en chœur, notre indignation, notre ras-le-bol, notre rage et notre ferme désir de voir changer au mieux les choses.
Je serais dans la rue non pas pour bruler des pneus ou casser des vitres ou pour détruire des bus, mais pour réclamer ma souveraineté que l’on veut m’arracher. Nous devons tous y être car ce match est capital pour notre qualification.
Abdou KEBE
Le déçu de l’alternance
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