La mesure de surtaxe du trafic international entrant, instituée en 2009 par le gouvernement gabonais (arrêté du Ministre gabonais des télécommunications) vient d’être abrogée ce 12 octobre. Ceci fait suite à la forte opposition des opérateurs gabonais, appuyés par la GSMA (association mondiale des opérateurs mobile), solidaire des opérateurs dans leur combat. En effet, dès l’application de la mesure en 2009, les opérateurs Zain, Gabon Télécom, Libertis, Moov avaient adressé un lettre accablante sur les effets néfastes de la mesure et ont incité « les autorités compétentes à reconsidérer [cette mesure] en [la] retirant purement et simplement pour cause d’illégalité, d’inopportunité et de menace à la sécurité intérieure de l’Etat. »
Leur mise en garde était sans appel :
Sur les plans de la forme (absence de concertation), juridique (violation des accords internationaux, menaces sur la sécurité de l’Etat), de la légalité et sur conséquences (augmentation des charges, baisse du trafic) le constat est amer. Enfin, le partenariat avec Global Voice Group est une fois de plus pointé comme problématique : « la société GVG, l’opérateur technique désigné pour ce contrôle est une société basée à Haïti ayant pour objet l’agrégation et l’acheminement du trafic international. En cela, il parait surprenant qu’elle puisse jouer un rôle de prestataire dans le contrôle du trafic entrant sur les réseaux d’un pays. Par ailleurs, sa collaboration dans le passé s’est terminée par des démêlées dans plusieurs pays avec les gouvernements ou les opérateurs. (...) C’est le cas notamment au Niger, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry. »
L’appel des professionnels du secteur a été entendu et gageons que cette décision du gouvernement Gabonais fera tâche d’huile, comme le recommande d’ailleurs fortement l’UEMOA (cf déclaration suite à la réunion sectorielle des ministres en charge télécommunications à Bamako le 29 juillet 2010)
Leur mise en garde était sans appel :
Sur les plans de la forme (absence de concertation), juridique (violation des accords internationaux, menaces sur la sécurité de l’Etat), de la légalité et sur conséquences (augmentation des charges, baisse du trafic) le constat est amer. Enfin, le partenariat avec Global Voice Group est une fois de plus pointé comme problématique : « la société GVG, l’opérateur technique désigné pour ce contrôle est une société basée à Haïti ayant pour objet l’agrégation et l’acheminement du trafic international. En cela, il parait surprenant qu’elle puisse jouer un rôle de prestataire dans le contrôle du trafic entrant sur les réseaux d’un pays. Par ailleurs, sa collaboration dans le passé s’est terminée par des démêlées dans plusieurs pays avec les gouvernements ou les opérateurs. (...) C’est le cas notamment au Niger, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry. »
L’appel des professionnels du secteur a été entendu et gageons que cette décision du gouvernement Gabonais fera tâche d’huile, comme le recommande d’ailleurs fortement l’UEMOA (cf déclaration suite à la réunion sectorielle des ministres en charge télécommunications à Bamako le 29 juillet 2010)
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