Le président de la Corée du Nord, Kim Jong-Il, dont la santé était réputée chancelante depuis des années, est mort samedi, et son fils, Kim Jong-Un, a été désigné pour prendre sa succession, ont annoncé lundi les médias officiels du régime communiste.
Le dirigeant nord-coréen, âgé de 69 ou 70 ans, "a succombé à un grand épuisement mental et physique" le 17 décembre à 08H30 locales (le 16 décembre à 23H30 GMT), a annoncé l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), agence officielle nord-coréenne. Kim, dont la mobilité était réduite depuis un accident cérébral en 2008, est décédé d'un "infarctus du myocarde sévère et d'une crise cardiaque".
Santé fragile
Né officiellement le 16 février 1942, Kim Jong-Il est décédé le samedi 17 décembre à 08H30 locales (le 16 décembre à 23H30 GMT) d'un "infarctus du myocarde sévère et une crise cardiaque" dans son train au cours d'un de ses traditionnels déplacements sur le terrain, selon l'agence nord-coréenne. Kim, dont la biographie officielle et apologique souligne le sacrif ice permanent de sa vie pour son pays, "a succombé à un grand épuisement mental et physique", a-t-elle souligné.
Une présentatrice en pleurs a également annoncé sa mort à la télévision d'Etat nord-coréenne, rappelant les scènes d'hystérie -pour partie orchestrées, soulignent les détracteurs du régime- qui avaient accompagné la mort de Kim Il-Sung.
Il dirigeait d'une main de fer depuis la mort de son père, Kim Jong-Il, en 1994, la République populaire démocratique de Corée (RPDC), unique dynastie communiste de l'Histoire où règnent culte de la personnalité, censure, exécutions et internements arbitraires dans des camps considérés comme des mouroirs par les ONG.
Successeur de même pas 30 ans
Kim Jong-Il lègue un pays parmi les plus fermés au monde, doté de l'arme nucléaire mais isolé au plan diplomatique, ainsi qu'une économie moribonde.
Son plus jeune fils, Kim Jong-Un, âgé de moins de 30 ans puisqu'il est né en 1983 ou 1984, a été désigné pour prendre sa succession, a annoncé l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), canal privilégié du régime pour chanter la gloire de ses dirigeants et menacer ses ennemis, Corée du Sud, Japon et Etats-Unis en tête.
Promu ces dernières années aux plus hautes fonctions militaires et politiques, le futur leader nord-coréen, Kim Jong-Un, est largement énigmatique. Il accède à la tête d'un Etat parmi les plus pauvres du monde, doté de l'arme nucléaire mais sous-équipé, en proie à des famines meurtrière récurrentes et à d'importantes pénuries énergétiques, sans n'avoir rien laissé transparaître de sa personnalité, ni de ses intentions.
Les médias officiels ont appelé les Nord-Coréens à le reconnaître comme leur nouveau leader. "Tous les membres du Parti (des travailleurs, ndlr), les militaires et le public devraient suivre fidèlement l'autorité du camarade Kim Jong-Un et protéger et renforcer le front uni du parti, de l'armée et du public", a-t-elle exhorté.
Sous surveillance
Les Etats-Unis ont immédiatement fait savoir qu'ils surveillaient la situation "de près" en soulignant que Washington souhaitait la "stabilité" dans la péninsule coréenne.
"Nous surveillons de près les informations sur la mort de Kim Jong-Il. Le président (Barack Obama) a été mis au courant, et nous sommes en contact étroit avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon", où les Etats-Unis possèdent des bases avec des milliers d'hommes stationnés, a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche. "Nous restons engagés à la stabilité dans la péninsule coréenne, et à la liberté et la sécurité de nos alliés", a-t-il ajouté.
Conflits
La mort de Kim survient alors que Washington et Pyongyang avaient relancé leurs consultations directes ces derniers mois au sujet du nucléaire nord-coréen. A Séoul, le gouvernement sud-coréen a annoncé une réunion en urgence de son Conseil de sécurité national.
Les deux Corées restent techniquement en état de conflit armé depuis l'armistice précaire signé à l'issue de la guerre de Corée (1950-53). Le Japon, ancienne puissance coloniale en Corée (1910-1945), a également annoncé une réunion d'urgence du gouvernement et a exprimé ses condoléances.
"Le gouvernement exprime ses condoléances après l'annonce soudaine du décès inattendu du président de la Commission de la défense nationale de Corée du Nord, Kim Jong-Il", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura. "Le gouvernement japonais espère que cette situation ne va pas avoir de conséquences négatives sur la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", a-t-il ajouté.
Les funérailles nationales de Kim Jong-Il ont été fixées au 28 décembre à Pyongyang. Les autorités de l'Etat stalinien ont décrété un deuil du 17 au 29 décembre. (afp/7sur7Sydney/ca)
Le dirigeant nord-coréen, âgé de 69 ou 70 ans, "a succombé à un grand épuisement mental et physique" le 17 décembre à 08H30 locales (le 16 décembre à 23H30 GMT), a annoncé l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), agence officielle nord-coréenne. Kim, dont la mobilité était réduite depuis un accident cérébral en 2008, est décédé d'un "infarctus du myocarde sévère et d'une crise cardiaque".
Santé fragile
Né officiellement le 16 février 1942, Kim Jong-Il est décédé le samedi 17 décembre à 08H30 locales (le 16 décembre à 23H30 GMT) d'un "infarctus du myocarde sévère et une crise cardiaque" dans son train au cours d'un de ses traditionnels déplacements sur le terrain, selon l'agence nord-coréenne. Kim, dont la biographie officielle et apologique souligne le sacrif ice permanent de sa vie pour son pays, "a succombé à un grand épuisement mental et physique", a-t-elle souligné.
Une présentatrice en pleurs a également annoncé sa mort à la télévision d'Etat nord-coréenne, rappelant les scènes d'hystérie -pour partie orchestrées, soulignent les détracteurs du régime- qui avaient accompagné la mort de Kim Il-Sung.
Il dirigeait d'une main de fer depuis la mort de son père, Kim Jong-Il, en 1994, la République populaire démocratique de Corée (RPDC), unique dynastie communiste de l'Histoire où règnent culte de la personnalité, censure, exécutions et internements arbitraires dans des camps considérés comme des mouroirs par les ONG.
Successeur de même pas 30 ans
Kim Jong-Il lègue un pays parmi les plus fermés au monde, doté de l'arme nucléaire mais isolé au plan diplomatique, ainsi qu'une économie moribonde.
Son plus jeune fils, Kim Jong-Un, âgé de moins de 30 ans puisqu'il est né en 1983 ou 1984, a été désigné pour prendre sa succession, a annoncé l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), canal privilégié du régime pour chanter la gloire de ses dirigeants et menacer ses ennemis, Corée du Sud, Japon et Etats-Unis en tête.
Promu ces dernières années aux plus hautes fonctions militaires et politiques, le futur leader nord-coréen, Kim Jong-Un, est largement énigmatique. Il accède à la tête d'un Etat parmi les plus pauvres du monde, doté de l'arme nucléaire mais sous-équipé, en proie à des famines meurtrière récurrentes et à d'importantes pénuries énergétiques, sans n'avoir rien laissé transparaître de sa personnalité, ni de ses intentions.
Les médias officiels ont appelé les Nord-Coréens à le reconnaître comme leur nouveau leader. "Tous les membres du Parti (des travailleurs, ndlr), les militaires et le public devraient suivre fidèlement l'autorité du camarade Kim Jong-Un et protéger et renforcer le front uni du parti, de l'armée et du public", a-t-elle exhorté.
Sous surveillance
Les Etats-Unis ont immédiatement fait savoir qu'ils surveillaient la situation "de près" en soulignant que Washington souhaitait la "stabilité" dans la péninsule coréenne.
"Nous surveillons de près les informations sur la mort de Kim Jong-Il. Le président (Barack Obama) a été mis au courant, et nous sommes en contact étroit avec nos alliés en Corée du Sud et au Japon", où les Etats-Unis possèdent des bases avec des milliers d'hommes stationnés, a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche. "Nous restons engagés à la stabilité dans la péninsule coréenne, et à la liberté et la sécurité de nos alliés", a-t-il ajouté.
Conflits
La mort de Kim survient alors que Washington et Pyongyang avaient relancé leurs consultations directes ces derniers mois au sujet du nucléaire nord-coréen. A Séoul, le gouvernement sud-coréen a annoncé une réunion en urgence de son Conseil de sécurité national.
Les deux Corées restent techniquement en état de conflit armé depuis l'armistice précaire signé à l'issue de la guerre de Corée (1950-53). Le Japon, ancienne puissance coloniale en Corée (1910-1945), a également annoncé une réunion d'urgence du gouvernement et a exprimé ses condoléances.
"Le gouvernement exprime ses condoléances après l'annonce soudaine du décès inattendu du président de la Commission de la défense nationale de Corée du Nord, Kim Jong-Il", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura. "Le gouvernement japonais espère que cette situation ne va pas avoir de conséquences négatives sur la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", a-t-il ajouté.
Les funérailles nationales de Kim Jong-Il ont été fixées au 28 décembre à Pyongyang. Les autorités de l'Etat stalinien ont décrété un deuil du 17 au 29 décembre. (afp/7sur7Sydney/ca)