Tous les observateurs avertis s’attendaient à la validation de la candidature du Président sortant Abdoulaye Wade. Des signes criards de cette trahison ont été perçus à travers beaucoup d’actes posés par Me Wade :Renforcement de la sécurité des 5 ( “sages?), augmentation de leurs salaires, voitures offertes - entre autres avantages.
Cette décision rendue est dangereuse tant elle renferme tous les ingrédients nécessaires pour créer une poudrière. Elle pose de prime abord, une question de déontologie qui est royalement ignorée par des hommes qui doivent -en toutes circonstances- respecter des régles et devoirs élémentaires liés à leur profession. Chaque juge constitutionnel a prêté serment en jurant “ de bien et fidèlement remplir ses fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution….. et de se conduire en tout comme un digne et loyal magistrat”.
Leur délibération du 27 confirmée par celle du 29 Janvier bafoue honteusement ce serment.
N’allons pas par quatre chemins: Les juges constitutionnels ont délibéré en faveur d’Abdoulaye Wade parce qu’ils on été corrompus! .Le Président sortant n’a pas lésiné sur les moyens de l’Etat pour les forcer à entériner sa volonté de briguer un 3eme mandat. Ces derniers sont malheureusement tombés bas, leur réputation salie à jamais. Pauvres “sages”!
On est loin de feu Kéba Mbaye , qui face au retard pris dans la publication des résultats officiels de l’élection présidentielle de février 1993, démissionna le 2 mars en prenant l’entière responsabilité d’un « blocage constitutionnel ». Cet homme avait marqué l’esprit des sénégalais par sa déontologie et sa liberté de pensée et d’action comme juge constitutionnel. Il a préféré partir plutôt que de valider des résultats qu’exigeait le régime d’alors- mais qui n’étaient pas conformes à la réalité.
Celui-ci n’a pas sacrifié l’avenir de tout un peuple, de toute une nation pour conserver ses intérêts et ceux de sa famille.
Enfin ce verdict met le doigt sur une plaie qui gangrène le système judiciaire sénégalais. La dépendance des magistrats à l’exécutif pose un réel problème .Il faut couper le cordon ombilical qui le lie à celui-ci, comme le propose Idrissa Seck. Le conseil supérieur de la magistrature se chargera désormais de gérer la carrière de ces derniers et non le chef de l’Etat. Cela aidera à rendre justice en âme et conscience. C’est la seule voie de salut pour le Senegal afin que de telles forfaitures ne se reproduisent plus .
En attendant nous devons refuser cette injustice par tous les moyens humainement possibles et nécessaires.
Chouaib Coulibaly (Jacob)
Cette décision rendue est dangereuse tant elle renferme tous les ingrédients nécessaires pour créer une poudrière. Elle pose de prime abord, une question de déontologie qui est royalement ignorée par des hommes qui doivent -en toutes circonstances- respecter des régles et devoirs élémentaires liés à leur profession. Chaque juge constitutionnel a prêté serment en jurant “ de bien et fidèlement remplir ses fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution….. et de se conduire en tout comme un digne et loyal magistrat”.
Leur délibération du 27 confirmée par celle du 29 Janvier bafoue honteusement ce serment.
N’allons pas par quatre chemins: Les juges constitutionnels ont délibéré en faveur d’Abdoulaye Wade parce qu’ils on été corrompus! .Le Président sortant n’a pas lésiné sur les moyens de l’Etat pour les forcer à entériner sa volonté de briguer un 3eme mandat. Ces derniers sont malheureusement tombés bas, leur réputation salie à jamais. Pauvres “sages”!
On est loin de feu Kéba Mbaye , qui face au retard pris dans la publication des résultats officiels de l’élection présidentielle de février 1993, démissionna le 2 mars en prenant l’entière responsabilité d’un « blocage constitutionnel ». Cet homme avait marqué l’esprit des sénégalais par sa déontologie et sa liberté de pensée et d’action comme juge constitutionnel. Il a préféré partir plutôt que de valider des résultats qu’exigeait le régime d’alors- mais qui n’étaient pas conformes à la réalité.
Celui-ci n’a pas sacrifié l’avenir de tout un peuple, de toute une nation pour conserver ses intérêts et ceux de sa famille.
Enfin ce verdict met le doigt sur une plaie qui gangrène le système judiciaire sénégalais. La dépendance des magistrats à l’exécutif pose un réel problème .Il faut couper le cordon ombilical qui le lie à celui-ci, comme le propose Idrissa Seck. Le conseil supérieur de la magistrature se chargera désormais de gérer la carrière de ces derniers et non le chef de l’Etat. Cela aidera à rendre justice en âme et conscience. C’est la seule voie de salut pour le Senegal afin que de telles forfaitures ne se reproduisent plus .
En attendant nous devons refuser cette injustice par tous les moyens humainement possibles et nécessaires.
Chouaib Coulibaly (Jacob)