Le chef par intérim de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Arnauld Akodjènou, a rendu visite samedi à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à Korhogo depuis la fin de la crise post-électorale qui a fait au moins 3.000 morts, a annoncé dimanche la mission.
Accompagné de Guillaume Ngefa, chef par intérim de la Division des droits de l'Homme de l'Onuci, M. Akodjènou a déclaré à l'ancien président qu'il s'agissait de "faire le suivi régulier" de ses conditions de détention et de vérifier qu'il est "traité avec dignité", en application de la résolution 2000 du Conseil de sécurité.
Après sa précédente visite en août, l'Onuci avait fait état de ses "préoccupations" sur les conditions de détention du chef d'Etat déchu, suscitant l'ire du gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara.
Selon le dernier rapport consacré à la Côte d'Ivoire par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, et examiné fin septembre à Genève, M. Gbagbo avait "informé" ses visiteurs en août que, contrairement aux affirmations du gouvernement, il n'est pas en détention dans la résidence présidentielle de Korhogo mais dans une "villa tenue secrète quelque part" dans la ville.
L'Onuci, dans son communiqué dimanche, affirme simplement que la rencontre de samedi a eu lieu dans "une résidence" de Korhogo, sans plus de détail.
L'ex-président a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, soutenues par la France et l'Onuci, à l'issue de deux semaines de guerre concluant quatre mois de crise née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010. (belga)
Accompagné de Guillaume Ngefa, chef par intérim de la Division des droits de l'Homme de l'Onuci, M. Akodjènou a déclaré à l'ancien président qu'il s'agissait de "faire le suivi régulier" de ses conditions de détention et de vérifier qu'il est "traité avec dignité", en application de la résolution 2000 du Conseil de sécurité.
Après sa précédente visite en août, l'Onuci avait fait état de ses "préoccupations" sur les conditions de détention du chef d'Etat déchu, suscitant l'ire du gouvernement du nouveau président Alassane Ouattara.
Selon le dernier rapport consacré à la Côte d'Ivoire par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, et examiné fin septembre à Genève, M. Gbagbo avait "informé" ses visiteurs en août que, contrairement aux affirmations du gouvernement, il n'est pas en détention dans la résidence présidentielle de Korhogo mais dans une "villa tenue secrète quelque part" dans la ville.
L'Onuci, dans son communiqué dimanche, affirme simplement que la rencontre de samedi a eu lieu dans "une résidence" de Korhogo, sans plus de détail.
L'ex-président a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara, soutenues par la France et l'Onuci, à l'issue de deux semaines de guerre concluant quatre mois de crise née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010. (belga)