DAKARACTU.COM La nomination de Mamour Cissé comme ministre d’Etat, conseiller spécial du président Wade, ressemble aux derniers barouds de déshonneur que mènent des hommes politiques convaincus que le budget illimité dans sa rubrique « défendez-moi » est aussi à la portée de leurs intéressés conseils. L’issue incertaine de l’élection présidentielle de février prochain, combinée à l’incertitude de sa candidature, a pour conséquence cocasse de voir des hommes politiques, non encore suffisamment nantis par la générosité légendaire du maître du jeu politicien, ou pas encore nommés à de juteuses sinécures, se précipiter pour renouveler leur chevaleresque allégeance au dernier combat d’Abdoulaye Wade. Ils sont prêts à tout. Même à s’étriper au motif de celui qui est plus combatif que les autres pour défendre les positions de pouvoir et d’enrichissement menacées. Pour faire exclure un concurrent à l’obtention de sucettes, on l’accuse de frayer avec Idy ou Macky, on insinue qu’il fréquente nuitamment les domiciles de ces derniers. Ce n’est que le début de tous les procès en sorcellerie qui vont s’ouvrir ça et là, à travers les colonnes de journaux qui n’en demanderont pas plus pour « vendre » leurs Unes.
Ce n’est que le début. On va assister à toutes sortes de ralliements aussi brutaux qu’intéressés au bas de l’escalier de la salle d’audience de la présidence, au journal de 20 heures de la RTS. On a déjà vu ces scènes du temps d’Abdou Diouf, on connaît la suite. On va voir des populations qui quittent tel leader pour un autre, sans qu’on sache l’importance réelle de leurs position politique ni de leur influence véritable sur la marche de notre pays, venir faire allégeance, tout en guettant à la sortie l’aide de camp qui apportera l’enveloppe kraft, bien rebondie, objet de toutes les convoitises et but final des courbettes effectuées et des discours creux et mielleux qui feront que le corbeau Wade lâchera les fromages aux pieds des plus vils laudateurs. C’est dommage pour cette grande figure de notre histoire politique de finir sa carrière en objet de business.
Ce n’est que le début. On va assister à toutes sortes de ralliements aussi brutaux qu’intéressés au bas de l’escalier de la salle d’audience de la présidence, au journal de 20 heures de la RTS. On a déjà vu ces scènes du temps d’Abdou Diouf, on connaît la suite. On va voir des populations qui quittent tel leader pour un autre, sans qu’on sache l’importance réelle de leurs position politique ni de leur influence véritable sur la marche de notre pays, venir faire allégeance, tout en guettant à la sortie l’aide de camp qui apportera l’enveloppe kraft, bien rebondie, objet de toutes les convoitises et but final des courbettes effectuées et des discours creux et mielleux qui feront que le corbeau Wade lâchera les fromages aux pieds des plus vils laudateurs. C’est dommage pour cette grande figure de notre histoire politique de finir sa carrière en objet de business.