Le Sénégal pleure, le Sénégal saigne et le Sénégal brûle (Par Cheikh Yérim Seck)


Ce que dakaractu redoutait s’est produit : le Sénégal sombre dans le chaos et dans la violence. Les artères de notre capitale sont parsemées de barricades, de pneus brûlés, de carcasses de véhicules calcinés… Les morts se multiplient, les blessés affluent dans les hôpitaux, les canons des armes crépitent comme dans un pays en proie à une guerre civile. Ce grand pays de l’Afrique de l’Ouest où on vote depuis 1848 offre aujourd’hui l’image d’une République bananière, d’un Etat-néant comme on en connaît dans les parties de notre continent où l’accession au pouvoir est encore au bout du fusil. Le Sénégal ne mérite pas cela. Les Sénégalais doivent arrêter de saigner et de pleurer. La classe politique doit se parler pour que les fusils cessent de parler. Dakaractu va revenir sur les différents moments d’une journée meurtrière qui restera tragiquement dans les annales de notre histoire.
Mercredi 1 Février 2012