
Le gouvernement du Sénégal a annoncé mardi avoir ouvert une enquête après la diffusion de vidéos dans lesquelles apparaissent des hommes armés en civil, accusés de s'en être violemment pris à des manifestants lors des troubles ayant suivi début juin la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko.
"Une enquête a été ouverte sur les controverses suscitées par des vidéos (sur des hommes armés en civil) circulant sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Il appartiendra à la justice du Sénégal d'établir la vérité", a déclaré le Premier ministre Amadou Bâ.
Il s'exprimait lors d'une visite des chantiers du BRT, un projet de bus rapides devant circuler sur des voies réserves conçu pour désengorger Dakar, dont des installations ont été endommagées par des manifestants.
Des vidéos et des témoignages font état d'hommes en civil, armés et à bord de pick-ups, chassant des manifestants lors des troubles ayant suivi la condamnation de l'opposant Sonko.
Les pro-Sonko accusent le camp présidentiel d'avoir payé ces "nervis" pour prêter main forte aux policiers et gendarmes et mater les contestataires. La présence de ces hommes armés, relayée par de nombreux médias locaux et internationaux, a été dénoncée par des défenseurs des droits humains.
Le Sénégal a été en proie du 1er au 3 juin à ses pires troubles depuis des années après la condamnation de M. Sonko à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs. Ces violences ont fait 16 morts officiellement mais 23 selon Amnesty International.
"Une enquête a été ouverte sur les controverses suscitées par des vidéos (sur des hommes armés en civil) circulant sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Il appartiendra à la justice du Sénégal d'établir la vérité", a déclaré le Premier ministre Amadou Bâ.
Il s'exprimait lors d'une visite des chantiers du BRT, un projet de bus rapides devant circuler sur des voies réserves conçu pour désengorger Dakar, dont des installations ont été endommagées par des manifestants.
Des vidéos et des témoignages font état d'hommes en civil, armés et à bord de pick-ups, chassant des manifestants lors des troubles ayant suivi la condamnation de l'opposant Sonko.
Les pro-Sonko accusent le camp présidentiel d'avoir payé ces "nervis" pour prêter main forte aux policiers et gendarmes et mater les contestataires. La présence de ces hommes armés, relayée par de nombreux médias locaux et internationaux, a été dénoncée par des défenseurs des droits humains.
Le Sénégal a été en proie du 1er au 3 juin à ses pires troubles depuis des années après la condamnation de M. Sonko à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs. Ces violences ont fait 16 morts officiellement mais 23 selon Amnesty International.
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