Le Sénat Sénégalais est depuis plus d’une décennie au cœur de nombreux débats. Cet héritage du système socialiste devait à l’époque assurer la représentation des collectivités locales de la République et des Sénégalais de l’extérieur.
De nos jours, le Sénat se définit plutôt comme un organe qui vise à examiner et modifier des lois…. Avec les récents débats, une question survient : la chambre haute est – elle un organe obsolète, est-elle toujours pertinente dans le contexte actuel ?
Les assises nationales proposent la suppression du Sénat, de conférer un parlement monocaméral, dépositaire de la souveraineté et de la volonté du peuple, un Sénat doté de pouvoirs accrus de contrôle régulier de l’exécution du budget et d’évaluation des politiques publiques, et de l’application des lois. Ce Sénat aurait comme prérogatives la mise en jeu de la responsabilité et de la révocabilité du Président de la République et du Gouvernement.
Par contre le Président Macky Sall depuis la campagne électorale était pour le maintien de cette institution.
J’y vois personnellement une contradiction, mais il semble qu’un plan de réforme n’est pas aussi facile à faire accepter. Il est, cela va sans dire, beaucoup plus simple de reconnaître le problème et d’y apporter une solution concrète. Un des problèmes majeurs à mon avis est le manque de support de la population pour le Sénat. La chambre haute est méconnue et seulement une minorité des Sénégalais semblent avoir un intérêt pour ce qui se passe dans cette institution. Un Sénat reformé, respectant le principe de représentativité des minorités et des collectivités locales, représenterait mieux la population Sénégalaise. Cette transformation de la chambre ne pourra s’effectuer que si une communication transparente est établie avec la population. Ce n’est que de cette manière qu’il sera possible de mettre en évidence le besoin urgent d’une ˵mise à jour˶. Je pense qu’avant de songer à l’abolition, on devrait tenter de lui redonner ses lettres de noblesse. Premièrement en communiquant plus ouvertement ses projets à la population. Egalement, il faudra s’entendre sur les réformes à apporter en tenant compte du contexte actuel. Je refuse de me contenter d’un Sénat˵ triple - i˶ (inacceptable, irréformable et in abolissable) et je vois que la chambre haute a toujours sa place dans la société Sénégalaise d’aujourd’hui.
MOUSSA FALL
Coordonnateur COJER (UVO) Golf Sud
De nos jours, le Sénat se définit plutôt comme un organe qui vise à examiner et modifier des lois…. Avec les récents débats, une question survient : la chambre haute est – elle un organe obsolète, est-elle toujours pertinente dans le contexte actuel ?
Les assises nationales proposent la suppression du Sénat, de conférer un parlement monocaméral, dépositaire de la souveraineté et de la volonté du peuple, un Sénat doté de pouvoirs accrus de contrôle régulier de l’exécution du budget et d’évaluation des politiques publiques, et de l’application des lois. Ce Sénat aurait comme prérogatives la mise en jeu de la responsabilité et de la révocabilité du Président de la République et du Gouvernement.
Par contre le Président Macky Sall depuis la campagne électorale était pour le maintien de cette institution.
J’y vois personnellement une contradiction, mais il semble qu’un plan de réforme n’est pas aussi facile à faire accepter. Il est, cela va sans dire, beaucoup plus simple de reconnaître le problème et d’y apporter une solution concrète. Un des problèmes majeurs à mon avis est le manque de support de la population pour le Sénat. La chambre haute est méconnue et seulement une minorité des Sénégalais semblent avoir un intérêt pour ce qui se passe dans cette institution. Un Sénat reformé, respectant le principe de représentativité des minorités et des collectivités locales, représenterait mieux la population Sénégalaise. Cette transformation de la chambre ne pourra s’effectuer que si une communication transparente est établie avec la population. Ce n’est que de cette manière qu’il sera possible de mettre en évidence le besoin urgent d’une ˵mise à jour˶. Je pense qu’avant de songer à l’abolition, on devrait tenter de lui redonner ses lettres de noblesse. Premièrement en communiquant plus ouvertement ses projets à la population. Egalement, il faudra s’entendre sur les réformes à apporter en tenant compte du contexte actuel. Je refuse de me contenter d’un Sénat˵ triple - i˶ (inacceptable, irréformable et in abolissable) et je vois que la chambre haute a toujours sa place dans la société Sénégalaise d’aujourd’hui.
MOUSSA FALL
Coordonnateur COJER (UVO) Golf Sud