Le prix Nobel de chimie 2011 a été décerné à l'Israélien Daniel Shechtman pour sa découverte des quasi-cristaux, a annoncé mercredi le comité Nobel. "Le prix Nobel de chimie 2011 a fondamentalement modifié la conception d'un solide par les chimistes", précise le comité.
Lundi, le prix Nobel de Médecine avait été attribué au Français Jules Hoffmann, à l'Américain Bruce Beutler et au Canadien Ralph Steinman, décédé trois jours plus tôt, pour leurs travaux sur le système immunitaire.
Mardi, le Nobel de physique 2011 avait récompensé les astrophysiciens Saul Perlmutter, Brian Schmidt et Adam Riess pour leur découverte du phénomène de l'accélération de l'expansion de l'univers grâce à leurs recherches sur les supernovae.
Qui pour la Paix et la Littérature ?
Le prix de la Paix, le plus attendu de tous, sera décerné vendredi à Oslo et pourrait récompenser un acteur du Printemps arabe pour succéder au dissident chinois Liu Xiaobo. Le comité Nobel norvégien, qui décerne cette récompense, devra choisir parmi une liste record de 241 noms, mais l'historien spécialiste des Nobel Asle Sveen penche pour une personne comme la blogueuse tunisienne Lina ben Mhenni, qui a tenu la chronique de la révolution sur Internet.
Dans la même veine, l'Egyptienne Israa Abdel Fattah et le Mouvement du 6 avril, dont elle est l'une des fondatrices, pourraient être récompensés pour leur rôle de guide pacifique lors des révoltes en Egypte.
Circulent aussi les noms du cyber-militant égyptien Wael Ghonim, de la militante afghane des droits de l'Homme Sima Samar, de l'ONG russe Memorial, de la pacifiste libérienne Leymah Gbowee, du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, de l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl et de l'Union européenne.
Pour l'autre Nobel très attendu, celui de Littérature, l'impact de l'actualité n'est pas négligeable non plus. Les tensions au Proche-Orient pourraient faire pencher la balance en faveur du poète syrien Adonis qui a récemment condamné les répressions sanglantes du président Bachar al-Assad.
Mais il n'est pas exclu que l'Académie refuse justement de récompenser un auteur trop présent dans l'actualité politique pour succéder à l'Hispano-péruvien Mario Vargas Llosa. Dans le plus grand flou sont évoqués le Kényan Ngugi wa Thiong'o, le Somalien Nuruddine Farah, le Hongrois Peter Nadas, le Coréen Ko Un, le Japonais Haruki Murakami, l'Indien Vijaydan Detha, l'Australien Les Murray, l'Israélien Amos Oz ainsi que les Américains Joyce Carol Oates, Philip Roth et Cormac McCarthy.
( RTL )
Lundi, le prix Nobel de Médecine avait été attribué au Français Jules Hoffmann, à l'Américain Bruce Beutler et au Canadien Ralph Steinman, décédé trois jours plus tôt, pour leurs travaux sur le système immunitaire.
Mardi, le Nobel de physique 2011 avait récompensé les astrophysiciens Saul Perlmutter, Brian Schmidt et Adam Riess pour leur découverte du phénomène de l'accélération de l'expansion de l'univers grâce à leurs recherches sur les supernovae.
Qui pour la Paix et la Littérature ?
Le prix de la Paix, le plus attendu de tous, sera décerné vendredi à Oslo et pourrait récompenser un acteur du Printemps arabe pour succéder au dissident chinois Liu Xiaobo. Le comité Nobel norvégien, qui décerne cette récompense, devra choisir parmi une liste record de 241 noms, mais l'historien spécialiste des Nobel Asle Sveen penche pour une personne comme la blogueuse tunisienne Lina ben Mhenni, qui a tenu la chronique de la révolution sur Internet.
Dans la même veine, l'Egyptienne Israa Abdel Fattah et le Mouvement du 6 avril, dont elle est l'une des fondatrices, pourraient être récompensés pour leur rôle de guide pacifique lors des révoltes en Egypte.
Circulent aussi les noms du cyber-militant égyptien Wael Ghonim, de la militante afghane des droits de l'Homme Sima Samar, de l'ONG russe Memorial, de la pacifiste libérienne Leymah Gbowee, du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, de l'ex-chancelier allemand Helmut Kohl et de l'Union européenne.
Pour l'autre Nobel très attendu, celui de Littérature, l'impact de l'actualité n'est pas négligeable non plus. Les tensions au Proche-Orient pourraient faire pencher la balance en faveur du poète syrien Adonis qui a récemment condamné les répressions sanglantes du président Bachar al-Assad.
Mais il n'est pas exclu que l'Académie refuse justement de récompenser un auteur trop présent dans l'actualité politique pour succéder à l'Hispano-péruvien Mario Vargas Llosa. Dans le plus grand flou sont évoqués le Kényan Ngugi wa Thiong'o, le Somalien Nuruddine Farah, le Hongrois Peter Nadas, le Coréen Ko Un, le Japonais Haruki Murakami, l'Indien Vijaydan Detha, l'Australien Les Murray, l'Israélien Amos Oz ainsi que les Américains Joyce Carol Oates, Philip Roth et Cormac McCarthy.
( RTL )