Le Mouvement du 23 juin (M23, opposition et société civile) est ‘’ouvert au dialogue’’ et à la ‘’résolution pacifique’’ de la situation que vit le Sénégal mais ‘’écarte tout compromis et concession’’ avec le Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) et ses alliés, selon Cheikh Tidiane Gadio interrogé, vendredi à la place de l’Obélisque, par l’APS.
‘’Nous sommes plus déterminés que Wade et ses alliés. Il est donc hors de question que nous reculions’’, a ajouté M. Gadio qui était avec d’autres leaders du M-23.
‘’Nous réaffirmons de la façon la plus solennelle notre détermination à nous opposer par tous les moyens à la 3-ème candidature de Wade car il ne peut pas passer’’, a déclaré, de son coté, Macky Sall qui précise qu’ils ‘’ne misent pas sur le Conseil constitutionnel’’.
Ousmane Tanor Dieng, qui qualifie de ‘’festive’’ l’ambiance à la place de l’Obélisque, soutient que le Sénégal ‘’doit s’habituer à cette situation.’’ ‘’Ce sera une surprise si les cinq sages invalident la candidature de Wade et s’ils ne le font pas, ça va nous doper’’, a dit le secrétaire général du Parti socialiste (PS).
Me El hadj Diouf, de son coté, a invité le peuple ‘’ à se dresser comme un seul homme’’.
Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle s’est terminé jeudi soir, tandis que le Conseil constitutionnel doit arrêter et publier vendredi, soit à 29 jours du premier tour du scrutin, la liste des candidats conformément aux dispositions du Code électoral.
La publication officielle des listes se fera par affichage au greffe du Conseil constitutionnel qui peut en outre faire procéder à toute autre publication qu’elle estime nécessaire.
Une fois les concurrents connus, le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat. Ces réclamations doivent parvenir au greffe du Conseil constitutionnel avant l’expiration du jour suivant celui de l’affichage de la liste des candidats au greffe. Le Conseil statue sans délai.
Plusieurs dossiers de candidature ont été déposés, dont ceux du président sortant Abdoulaye Wade, de ses anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, des anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Doudou Ndoye et Cheikh Tidiane Gadio.
Il y a également les politiciens Cheikh Bamba Dièye, Oumar Khassimou Dia et Mor Dieng, le marabout Mansour Sy Djamil, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, le financier Kéba Keinde, le chanteur Youssou Ndour et la couturière Diouma Dieng Diakhaté.
Elu en mars 2000 et réélu en février 2007, le président Wade est de nouveau candidat pour la présidentielle de février 2012. Mais il est contesté notamment par les partis de l’opposition et une partie de la société civile, regroupées au sein du M23.
Les leaders de ce mouvement fondent leur position sur la Constitution, qui est diversement interprétée même par les juristes à la question de savoir si en février 2007, Me Wade était élu pour un premier ou un second mandat, après le référendum constitutionnel de janvier 2001.
‘’Mon premier mandat sous l’empire de ce nouveau texte est celui qui démarre en 2012. Je peux même légalement me présenter pour une autre fois en 2019. Les juristes sérieux le savent et l’ont écrit’’, a soutenu jeudi le président Wade, dans une interview avec le site d’informations dakaractu.com.
‘’J’ai une mission historique à remplir au service de mon pays. Je ne suis pas devenu président du Sénégal par hasard. Mon arrivée au pouvoir est l’aboutissement logique d’un long cursus de combat pour la démocratie et le progrès’’, a-t-il affirmé.
‘’Nous sommes plus déterminés que Wade et ses alliés. Il est donc hors de question que nous reculions’’, a ajouté M. Gadio qui était avec d’autres leaders du M-23.
‘’Nous réaffirmons de la façon la plus solennelle notre détermination à nous opposer par tous les moyens à la 3-ème candidature de Wade car il ne peut pas passer’’, a déclaré, de son coté, Macky Sall qui précise qu’ils ‘’ne misent pas sur le Conseil constitutionnel’’.
Ousmane Tanor Dieng, qui qualifie de ‘’festive’’ l’ambiance à la place de l’Obélisque, soutient que le Sénégal ‘’doit s’habituer à cette situation.’’ ‘’Ce sera une surprise si les cinq sages invalident la candidature de Wade et s’ils ne le font pas, ça va nous doper’’, a dit le secrétaire général du Parti socialiste (PS).
Me El hadj Diouf, de son coté, a invité le peuple ‘’ à se dresser comme un seul homme’’.
Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle s’est terminé jeudi soir, tandis que le Conseil constitutionnel doit arrêter et publier vendredi, soit à 29 jours du premier tour du scrutin, la liste des candidats conformément aux dispositions du Code électoral.
La publication officielle des listes se fera par affichage au greffe du Conseil constitutionnel qui peut en outre faire procéder à toute autre publication qu’elle estime nécessaire.
Une fois les concurrents connus, le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat. Ces réclamations doivent parvenir au greffe du Conseil constitutionnel avant l’expiration du jour suivant celui de l’affichage de la liste des candidats au greffe. Le Conseil statue sans délai.
Plusieurs dossiers de candidature ont été déposés, dont ceux du président sortant Abdoulaye Wade, de ses anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, des anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Doudou Ndoye et Cheikh Tidiane Gadio.
Il y a également les politiciens Cheikh Bamba Dièye, Oumar Khassimou Dia et Mor Dieng, le marabout Mansour Sy Djamil, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, le financier Kéba Keinde, le chanteur Youssou Ndour et la couturière Diouma Dieng Diakhaté.
Elu en mars 2000 et réélu en février 2007, le président Wade est de nouveau candidat pour la présidentielle de février 2012. Mais il est contesté notamment par les partis de l’opposition et une partie de la société civile, regroupées au sein du M23.
Les leaders de ce mouvement fondent leur position sur la Constitution, qui est diversement interprétée même par les juristes à la question de savoir si en février 2007, Me Wade était élu pour un premier ou un second mandat, après le référendum constitutionnel de janvier 2001.
‘’Mon premier mandat sous l’empire de ce nouveau texte est celui qui démarre en 2012. Je peux même légalement me présenter pour une autre fois en 2019. Les juristes sérieux le savent et l’ont écrit’’, a soutenu jeudi le président Wade, dans une interview avec le site d’informations dakaractu.com.
‘’J’ai une mission historique à remplir au service de mon pays. Je ne suis pas devenu président du Sénégal par hasard. Mon arrivée au pouvoir est l’aboutissement logique d’un long cursus de combat pour la démocratie et le progrès’’, a-t-il affirmé.