Les leaders du Mouvement du 23-Juin (M23) se sont rendus vendredi à la Place de l’Obélisque à Dakar avec des centaines de partisans, notamment des jeunes pour exiger le respect de la constitution concernant les critères de participation à l’élection présidentielle, a constaté un reporter de l’APS.
Les manifestants, dont les membres du Mouvement ‘’Y’en a marre’’, se sont mobilisés à l’approche de la décision du Conseil constitutionnel sur les candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 février 2012.
‘’C’est la rumeur du report de la manifestation qui a fait que les populations tardent à venir en masse’’, a déclaré Abdoulaye Bathily, un des responsables du M23.
Mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a annoncé l’interdiction des manifestations politiques entre jeudi et lundi prochains dans la rue et sur l’ensemble du territoire sénégalais.
‘’Pour des raisons de sécurité, sont interdits sur toute l’étendue du territoire national les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique.’’ En plus des opposants sénégalais, les organisations de défense des droits de l’homme et les puissances occidentales ont dénoncé la mesure.
Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle s’est terminé jeudi soir, tandis que le Conseil constitutionnel doit arrêter et publier vendredi, soit à 29 jours du premier tour du scrutin, la liste des candidats conformément aux dispositions du Code électoral.
La publication officielle des listes se fera par affichage au greffe du Conseil constitutionnel qui peut en outre faire procéder à toute autre publication qu’elle estime nécessaire.
Une fois les concurrents connus, le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat. Ces réclamations doivent parvenir au greffe du Conseil constitutionnel avant l’expiration du jour suivant celui de l’affichage de la liste des candidats au greffe. Le Conseil statue sans délai.
Plusieurs dossiers de candidature ont été déposés, dont ceux du président sortant Abdoulaye Wade, de ses anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, des anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Doudou Ndoye et Cheikh Tidiane Gadio.
Il y a également les politiciens Cheikh Bamba Dièye, Oumar Khassimou Dia et Mor Dieng, le marabout Mansour Sy Djamil, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, le financier Kéba Keinde, le chanteur Youssou Ndour et la couturière Diouma Dieng Diakhaté.
Elu en mars 2000 et réélu en février 2007, le président Wade est de nouveau candidat pour la présidentielle de février 2012, mais il est contesté notamment par les partis de l’opposition et une partie de la société civile, regroupées au sein du M23.
Les leaders de ce mouvement fondent leur position sur la Constitution, qui est diversement interprétée même par les juristes à la question de savoir si en février 2007, Me Wade était élu pour un premier ou un second mandat, après le référendum constitutionnel de janvier 2001.
‘’Mon premier mandat sous l’empire de ce nouveau texte est celui qui démarre en 2012. Je peux même légalement me présenter pour une autre fois en 2019. Les juristes sérieux le savent et l’ont écrit’’, a soutenu jeudi le président Wade, dans une interview avec le site d’informations dakaractu.com.
‘’J’ai une mission historique à remplir au service de mon pays. Je ne suis pas devenu président du Sénégal par hasard. Mon arrivée au pouvoir est l’aboutissement logique d’un long cursus de combat pour la démocratie et le progrès’’, a-t-il affirmé.
Les manifestants, dont les membres du Mouvement ‘’Y’en a marre’’, se sont mobilisés à l’approche de la décision du Conseil constitutionnel sur les candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 février 2012.
‘’C’est la rumeur du report de la manifestation qui a fait que les populations tardent à venir en masse’’, a déclaré Abdoulaye Bathily, un des responsables du M23.
Mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a annoncé l’interdiction des manifestations politiques entre jeudi et lundi prochains dans la rue et sur l’ensemble du territoire sénégalais.
‘’Pour des raisons de sécurité, sont interdits sur toute l’étendue du territoire national les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique.’’ En plus des opposants sénégalais, les organisations de défense des droits de l’homme et les puissances occidentales ont dénoncé la mesure.
Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle s’est terminé jeudi soir, tandis que le Conseil constitutionnel doit arrêter et publier vendredi, soit à 29 jours du premier tour du scrutin, la liste des candidats conformément aux dispositions du Code électoral.
La publication officielle des listes se fera par affichage au greffe du Conseil constitutionnel qui peut en outre faire procéder à toute autre publication qu’elle estime nécessaire.
Une fois les concurrents connus, le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat. Ces réclamations doivent parvenir au greffe du Conseil constitutionnel avant l’expiration du jour suivant celui de l’affichage de la liste des candidats au greffe. Le Conseil statue sans délai.
Plusieurs dossiers de candidature ont été déposés, dont ceux du président sortant Abdoulaye Wade, de ses anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, des anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Doudou Ndoye et Cheikh Tidiane Gadio.
Il y a également les politiciens Cheikh Bamba Dièye, Oumar Khassimou Dia et Mor Dieng, le marabout Mansour Sy Djamil, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, le financier Kéba Keinde, le chanteur Youssou Ndour et la couturière Diouma Dieng Diakhaté.
Elu en mars 2000 et réélu en février 2007, le président Wade est de nouveau candidat pour la présidentielle de février 2012, mais il est contesté notamment par les partis de l’opposition et une partie de la société civile, regroupées au sein du M23.
Les leaders de ce mouvement fondent leur position sur la Constitution, qui est diversement interprétée même par les juristes à la question de savoir si en février 2007, Me Wade était élu pour un premier ou un second mandat, après le référendum constitutionnel de janvier 2001.
‘’Mon premier mandat sous l’empire de ce nouveau texte est celui qui démarre en 2012. Je peux même légalement me présenter pour une autre fois en 2019. Les juristes sérieux le savent et l’ont écrit’’, a soutenu jeudi le président Wade, dans une interview avec le site d’informations dakaractu.com.
‘’J’ai une mission historique à remplir au service de mon pays. Je ne suis pas devenu président du Sénégal par hasard. Mon arrivée au pouvoir est l’aboutissement logique d’un long cursus de combat pour la démocratie et le progrès’’, a-t-il affirmé.