Le Front populaire de Bacar Dia devient un parti écologiste


Le Front populaire (FP) deviendra Front populaire écologique (FPE) à l’issue de son prochain congrès prévu en décembre, indique son secrétaire général, Bacar Dia, qui annonce des ‘’changements fondamentaux’’ dans le fonctionnement de ce parti.

‘’Le congrès sera consacré aux changements fondamentaux du fonctionnement du parti qui affirme de plus en plus la dimension écologique de son combat’’, a déclaré Bacar Dia, samedi, lors d’une conférence de presse.

‘’Du Front populaire nous proposerons au congrès de passer au Front populaire écologique (FPE) pour permettre aux populations, notamment les ménages de s’approprier ce combat important qui est la solution pour régler le problème de l’énergie pour les générations présentes et futures’’, a-t-il expliqué.

Selon le leader du FP, Le changement d’appellation de son parti, s’explique par ‘’l’importance de la question des énergies renouvelables dans les prochaines années et de la nécessaire préservation de l’environnement’’.

‘’Dans les prochaines décennies, le combat sera tourné vers les questions environnementales avec la production des biocarburants pour relever le défi écologique de produire de l’énergie verte, notamment au Sénégal pour satisfaire la demande croissante en énergie des populations ’’, a-t-il dit.

Bacar Dia a estimé que le Sénégal ‘’doit s’engager dans la production de l’énergie verte’’ par la mise en place de centrales éoliennes pour résoudre le besoin en énergies des ménages.

A ce sujet, il a révélé que son parti ‘’mettra en place un programme ambitieux’’ qui réduira la facture pétrolière de notre pays en pétrole et une partie des fonds sera consacrée à financer la production de l’énergie verte.

‘’Nous voulons nous engager clairement, aujourd’hui, pour que soit indiquée l’option volontariste de produire en quantité suffisante, dans un délai fixé, de l’énergie verte’’ ; a-t-il encore dit.

‘’Le rêve du FPE, c’est de voir à coté du pétrole, des centrales thermodynamiques solaires et éoliennes, à l’image de ce qui se fait au Brésil, car aujourd’hui, on parle de centrales éoliennes offshore’’, a ajouté M. Dia.

( APS ) 
Dimanche 25 Septembre 2011