DAKARACTU.COM Les attentions des Sénégalais se focalisent sur les énormes cachets que reçoivent les dieux des arènes que sont les lutteurs. Pas de jour sans manchettes dans les journaux qui ne nous annoncent les sommes extravagantes touchées par les lutteurs, les promoteurs et les managers de ce milieu où l’argent coule à flot. Mais on ne sait pas vraiment ce que reçoit le CNG de lutte, ni à quoi il sert vraiment. Dakaractu vous révèle quelques ombres de ce machin opaque qui gère la lutte au Sénégal et qui est contrôlé par un homme seul et quasi omnipotent, le docteur Alioune Sarr. Le CNG, c’est une nébuleuse qui brasse énormément d’argent dont le détail va vous renverser. A titre officiel, cette instance, affiliée à la Fédération internationale de lutte amateur (Fila), perçoit chaque année de celle-ci la somme de 150 millions, ainsi que 150 autres millions du Confejes, 50 millions de la Cedeao pour le tournoi de cette organisation, et 15 autres millions de l’Etat en guise d'appui à l’occasion du Grand Prix du président de la République. C’est énorme. Mais pas fini pour autant. Imaginons maintenant ce que le CNG brasse comme argent du simple fait de ses règlements intérieurs qui sont censés gérer le monde de la lutte. Sortez vos calculettes et faites les comptes.
Trente promoteurs versent chacun 300 000frs par an au CNG pour avoir le droit de proposer des combats. 6000 licenciés déboursent chacun 10.000 frs pour espérer combattre. Chaque manager d’écurie cotise 50.000 frs à raison de 200 managers, qui doivent raquer pour se voir admis dans le cénacle du CNG. Ne fermez pas encore les coffres-forts, sachez que chaque grand combat au Stade Demba Diop fait percevoir au CNG, juste au titre de droits, des sommes allant de 500.000frs à 3 millions de frs. Gaston Mbengue, par exemple, paye 2 millions pour ses grands combats. Pour Iba Mar Diop, les frais sont moindres et coûtent de 200.000 frs à 500.000frs de frais d’organisation.
Malgré ces énormes sommes touchées par le CNG et le Dr Alioune Sarr, il n’y a pas de petits profits, les lutteurs versent 1% de leur cachet, avant de se faire littéralement plumer par toute un système de ponction aussi injuste qu’infondé. Par exemple, les retards qui coûtent 10.000frs la minute ; les avertissements qui, à partir du troisième, enlèvent aux lutteurs 25% de leur cachet. C’est ainsi que ces rapaces ont piqué des sommes astronomiques aux lutteurs les plus prestigieux : 15 millions à Tyson, 1,3 millions à Ama Baldé, 2,5 millions à Gris Bordeaux… Rien que pour la saison 2010-2011, 18 600 000 francs cfa ont été retenus sur les cachets.
Et pourtant quand vous faites les comptes et que vous reprenez vos esprits, vous réalisez que le CNG n’a aucune obligation envers les lutteurs, auxquels il n’est même pas capable de fournir des assurances en cas de blessures à l’entraînement ou lors d’un combat. Un comble pour un sport de contact. Pour un accident mortel, ce qui peut arriver, les parents des lutteurs n’auront que leurs yeux pour pleurer. Aucune prime prévue.
Le CNG est la chose du Dr Alioune Sarr qui le manage comme il veut et a toutes les prérogatives de cette soit disant fédération créée il y a 17 ans, du temps d’Ousmane Paye, alors ministre des Sports, qui avait accordé à son chef tous les droits. C’est Alioune Sarr qui nomme les membres du CNG, c’est lui qui gère les comptes de l’instance et qui en signe les chèques, gestion qui ne laisse nulle part apparaître un quelconque signe de comptabilité ni de bilan. Le CNG n’a aucun actif immobilier ni aucune charge d’établissement, ses locaux étant abrités au Stade Léopold Sédar Senghor.
Le CNG doit s’ouvrir aux nécessaires besoins de transparence. Ce n’est pas un hasard si c’est le dossier de la lutte qui a emporté l’ex-ministre des Sports, Faustin Diatta, et si son successeur, Abdoulaye Makhtar Diop, a affirmé que le CNG allait retenir sa toute nouvelle attention.
Dans la lutte, il y a ceux qui transpirent et il y a ceux qui aspirent et respirent à pleins poumons l’air que brasse tout cet argent que les lutteurs attirent. Le pactole du CNG frise, vous l’avez-vous-même calculé, quelques 700 millions par an. Ce n’est vraiment pas la fédération la plus misérable. Elle en donne l’impression, mais ses dirigeants transpirent d’opulence.
Trente promoteurs versent chacun 300 000frs par an au CNG pour avoir le droit de proposer des combats. 6000 licenciés déboursent chacun 10.000 frs pour espérer combattre. Chaque manager d’écurie cotise 50.000 frs à raison de 200 managers, qui doivent raquer pour se voir admis dans le cénacle du CNG. Ne fermez pas encore les coffres-forts, sachez que chaque grand combat au Stade Demba Diop fait percevoir au CNG, juste au titre de droits, des sommes allant de 500.000frs à 3 millions de frs. Gaston Mbengue, par exemple, paye 2 millions pour ses grands combats. Pour Iba Mar Diop, les frais sont moindres et coûtent de 200.000 frs à 500.000frs de frais d’organisation.
Malgré ces énormes sommes touchées par le CNG et le Dr Alioune Sarr, il n’y a pas de petits profits, les lutteurs versent 1% de leur cachet, avant de se faire littéralement plumer par toute un système de ponction aussi injuste qu’infondé. Par exemple, les retards qui coûtent 10.000frs la minute ; les avertissements qui, à partir du troisième, enlèvent aux lutteurs 25% de leur cachet. C’est ainsi que ces rapaces ont piqué des sommes astronomiques aux lutteurs les plus prestigieux : 15 millions à Tyson, 1,3 millions à Ama Baldé, 2,5 millions à Gris Bordeaux… Rien que pour la saison 2010-2011, 18 600 000 francs cfa ont été retenus sur les cachets.
Et pourtant quand vous faites les comptes et que vous reprenez vos esprits, vous réalisez que le CNG n’a aucune obligation envers les lutteurs, auxquels il n’est même pas capable de fournir des assurances en cas de blessures à l’entraînement ou lors d’un combat. Un comble pour un sport de contact. Pour un accident mortel, ce qui peut arriver, les parents des lutteurs n’auront que leurs yeux pour pleurer. Aucune prime prévue.
Le CNG est la chose du Dr Alioune Sarr qui le manage comme il veut et a toutes les prérogatives de cette soit disant fédération créée il y a 17 ans, du temps d’Ousmane Paye, alors ministre des Sports, qui avait accordé à son chef tous les droits. C’est Alioune Sarr qui nomme les membres du CNG, c’est lui qui gère les comptes de l’instance et qui en signe les chèques, gestion qui ne laisse nulle part apparaître un quelconque signe de comptabilité ni de bilan. Le CNG n’a aucun actif immobilier ni aucune charge d’établissement, ses locaux étant abrités au Stade Léopold Sédar Senghor.
Le CNG doit s’ouvrir aux nécessaires besoins de transparence. Ce n’est pas un hasard si c’est le dossier de la lutte qui a emporté l’ex-ministre des Sports, Faustin Diatta, et si son successeur, Abdoulaye Makhtar Diop, a affirmé que le CNG allait retenir sa toute nouvelle attention.
Dans la lutte, il y a ceux qui transpirent et il y a ceux qui aspirent et respirent à pleins poumons l’air que brasse tout cet argent que les lutteurs attirent. Le pactole du CNG frise, vous l’avez-vous-même calculé, quelques 700 millions par an. Ce n’est vraiment pas la fédération la plus misérable. Elle en donne l’impression, mais ses dirigeants transpirent d’opulence.