La volte-face de Robert Bourgi à la Une


La volte-face de Robert Bourgi à la Une
La volte-face de l’avocat français, Robert Bourgi, à propos des accusations de financement de la campagne de Jacques Chirac en 2002 par Abdoulaye Wade et d’autres chefs d’Etat africains, est largement abordée par les journaux, lundi.

Dans une longue interview au Journal du Dimanche (France), le 18 septembre, Bourgi décrivait des remises de fonds de la part de responsables politiques africains qu’il aurait opérées auprès de l’ex-président Chirac et de l’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin entre 1997 et 2005.

‘’Par mon intermédiaire (…) cinq chefs d’État africains - Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) - ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002’’, affirmait-il.

Une semaine après, Robert Bougi ‘’éteint sa bougi’’, affiche sa une Le Quotidien. ‘’(…) Devant la Brigade financière de Paris, Me Robert Bourgi, le conseiller occulte de l’Elysée pour l’Afrique, dit +s’être trompé+ en citant parmi les donneurs de mallettes le président Wade et son fils Karim’’, rapporte Le Quotidien.

‘’Financement de la campagne de Jacques Chirac en 2002, Robert Bourgi blanchit le Président Wade’’, titre Le Soleil. Selon le journal, l’avocat ‘’reconnaît s’être trompé sur Me Wade’’. Pour le ministre sénégalais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy, ‘’il s’agissait d’une erreur politique’’.

Pour le quotidien Walfadjri, ‘’Bourgi lave les Wade’’. ‘’L’avocat porteur de valises (….) en mauvaise posture (…) a tout simplement avoué s’être trompé sur Wade. Une reculade qui, selon les proches de Karim Wade, ne changera rien dans la plainte déposée contre Bourgi’’, écrit Walf.

Dans une interview accordée au journal L’Observateur, le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (URD), Djibo Leïty Ka, affirme au sujet de Bourgi et de ses accusations : ‘’Non ! Cela n’a jamais existé au Sénégal. Bourgi lui-même dit qu’il n’y a pas de preuves donc, il n y a aucun crédit à accorder à ce Monsieur. Il a clos le débat’’.

La célébration de l’an 9 du naufrage du bateau Le Joola figure aussi parmi les sujets abordés par les journaux dont Le Populaire avec ce titre : ‘’An 9 du naufrage du Joola, comment l’Etat pousse à l’oubli’’. Concernant cette catastrophe, Le Quotidien estime que ‘’c’est toujours l’obscurité’’.

Le navire Le Joola a coulé le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes, avec à son bord près de 2.000 passagers au lieu des 550 autorisés. Officiellement le bilan de la catastrophe est de 1.863 morts et seulement 63 rescapés. La ville de Ziguinchor, point de départ du navire, avait payé un lourd tribut dans cette tragédie.

L’As fait état d’une ‘’nébuleuse dans le financement de l’Aéroport Blaise Diagne de Diass’’ et titre : ‘’la valse des milliards’’.

Le journal Enquête s’intéresse à la sous-traitance du paiement des factures d’électricité et affiche à sa une : ‘’Senelec offre un jackpot à des Marocains’’.

Après la coupe du Sénégal de football remportée samedi par l’équipe du Casa-Sports face au Touré Kunda (Mbour), Sud Quotidien titre : ‘’finale coupe du Sénégal, le Casa-Sports, 32 ans après’’.

( APS )
Lundi 26 Septembre 2011




1.Posté par ponkal le 26/09/2011 11:37
on en marre de ce bourgi , actuellement le senegal a dotre preoccupation que de s, interesser a ce larbin



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