La mission d’observation de la société civile sénégalaise regroupée autour du programme Sunu élection, a passé au crible le processus électoral du scrutin du 24 février. Ces acteurs non étatiques étaient face à la presse ce vendredi 1 mars pour tirer le bilan sur les échéances présidentielles. La plateforme qui réunit 2.135 observateurs chargés de superviser 10.880 bureaux de vote, juge satisfaisant le déroulement du scrutin et les opérations de dépouillement malgré quelques manquements notés. Au cours du processus électoral, les membres de la société civile ont décelé plusieurs dysfonctionnements. En effet, le Pr Babacar Guèye a d’emblée noté la crise de confiance des différents acteurs du processus électoral. Le chef de mission d’observation de la société civile a déploré aussi une certaine violation dans la distribution des cartes d’électeur qui a privé plusieurs citoyens d’accomplir leur droit de vote. S’agissant des opérations de vote, la société sénégalaise de relever une faible représentation des femmes dans les bureaux de vote et des complaintes de nombreux électeurs qui n’ont pas vu leur nom inscrit sur les listes dans les lieux de vote. Il est aussi revenu sur la non représentation de la gente féminine parmi les candidats qui étaient en lice et les incidents qui ont émaillé la campagne électorale.
Par ailleurs, les observateurs ont salué la sécurisation des candidats lors de la campagne par le ministère de l’intérieur suite aux incidents à Tambacounda. Globalement, les membres du programme Sunu élection considèrent que « Les quelques dysfonctionnements notés ne peuvent pas remettre en cause la transparence et la crédibilité du scrutin ».
En outre, les organisations de la société civile ont formulé des recommandations à l’endroit des différentes composantes de ce processus électoral.
Par ailleurs, les observateurs ont salué la sécurisation des candidats lors de la campagne par le ministère de l’intérieur suite aux incidents à Tambacounda. Globalement, les membres du programme Sunu élection considèrent que « Les quelques dysfonctionnements notés ne peuvent pas remettre en cause la transparence et la crédibilité du scrutin ».
En outre, les organisations de la société civile ont formulé des recommandations à l’endroit des différentes composantes de ce processus électoral.
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