DAKARACTU.COM On a hésité entre la tristesse et l’hilarité en voyant tout les pontes du PDS réunis autour de leur grand manitou faire une séance d’exorcisme autour de leur bilan des onze dernières années. Cette manifestation imposée à l’ensemble des Sénégalais laisse un goût amer dans la bouche de nos concitoyens. Durant 9 heures, les cadors libéraux se sont succédé pour nous convaincre qu’ils avaient bien travaillé et que, conséquence logique, nous devions leur confier à nouveau nos destinées.
Ce comportement nous rappelle celui qui, à la limite de l’autisme, était celui du Parti socialiste à la fin des années 90. Arrogant et par-dessus tout menaçant.
Les libéraux nous ont offert une grande comédie, nous laissant pantois, face à la réalité vraie de tout ce qu’ils appellent les réalisations de l’alternance.
Personne ne nie que Wade et ses gouvernements successifs ont travaillé. Faire 9 heures durant la litanie des réalisations ne fait pas perdre de vue qu’elles ont toutes été entourées d’un parfum plus ou moins fort de scandale qui fait perdre de la portée à ces actes. D’ailleurs, quel plus beau démenti à l’exposé de Karim Wade que le fait qu’à ce même instant, la moitié de Dakar ne pouvait pas le voir, faute justement d’électricité.
Mais le plus symptomatique de la nullité de ce genre d’exercice fut le sentiment qui s’en dégageait, un sentiment de veillée testamentaire, comme un discours d’adieu. Ce qui se lisait à l’écran transpirait la « dernière séance », d’un parti aux abois, conscient, malgré ses rodomontades , de la vanité d’un tel exercice.
Les acteurs de ce séminaire télévisé, une première, ne semblaient pas convaincus. C’était une pure opération de communication. Mais cette communication est biaisée. Ils ont été pris dans la nasse des exigences nouvelles des Sénégalais quant à la moralité des choses, pour ne pas dire leur nouvel attrait pour la morale tout court. Ce n’est pas hasard si nombre de candidats à l’élection présidentielle mettent un accent singulier sur le morale en politique. Ils ont senti le besoin qu’en avaient nos compatriotes. Toutes les réalisations ont été noyées par des scandales. On a des routes, mais les interrogations sur l’Anoci demeurent. On téléphone mieux, mais les commissions de Sudatel ne sont pas éclaircies. Et tout à l’avenant. Les libéraux n’ont pas su capitaliser leurs réalisations et ce qui demeure constant c’est leur attitude par rapport au pouvoir qui cristallise le rejet que peut manifester la majorité des Sénégalais à leur égard. Ce qui reste, c’est leur arrogance, ce qui surnage de nauséabond, c’est leur enrichissement subit et obscène. Et manque de chance pour eux, c’est sur la base de sentiments que se jouent des élections. Et sur la base du module « sympathie », le curseur est dans le rouge et frise le dégoût.
C’est en ce sens que le séminaire du Méridien est inutile. Il jure d’avec l’état d’esprit de l’opinion, il se manifeste comme un coup d’épée dans l’eau. Pathétique surtout lorsqu’on voit le président de la République farcer comme un grand père au cœur de la veillée, avec ses petits enfants. C’est à ce rôle qu’on devrait le renvoyer. Il en serait ravi. Et nous aussi. On lui doit bien ça. Un repos bien mérité.
Ce comportement nous rappelle celui qui, à la limite de l’autisme, était celui du Parti socialiste à la fin des années 90. Arrogant et par-dessus tout menaçant.
Les libéraux nous ont offert une grande comédie, nous laissant pantois, face à la réalité vraie de tout ce qu’ils appellent les réalisations de l’alternance.
Personne ne nie que Wade et ses gouvernements successifs ont travaillé. Faire 9 heures durant la litanie des réalisations ne fait pas perdre de vue qu’elles ont toutes été entourées d’un parfum plus ou moins fort de scandale qui fait perdre de la portée à ces actes. D’ailleurs, quel plus beau démenti à l’exposé de Karim Wade que le fait qu’à ce même instant, la moitié de Dakar ne pouvait pas le voir, faute justement d’électricité.
Mais le plus symptomatique de la nullité de ce genre d’exercice fut le sentiment qui s’en dégageait, un sentiment de veillée testamentaire, comme un discours d’adieu. Ce qui se lisait à l’écran transpirait la « dernière séance », d’un parti aux abois, conscient, malgré ses rodomontades , de la vanité d’un tel exercice.
Les acteurs de ce séminaire télévisé, une première, ne semblaient pas convaincus. C’était une pure opération de communication. Mais cette communication est biaisée. Ils ont été pris dans la nasse des exigences nouvelles des Sénégalais quant à la moralité des choses, pour ne pas dire leur nouvel attrait pour la morale tout court. Ce n’est pas hasard si nombre de candidats à l’élection présidentielle mettent un accent singulier sur le morale en politique. Ils ont senti le besoin qu’en avaient nos compatriotes. Toutes les réalisations ont été noyées par des scandales. On a des routes, mais les interrogations sur l’Anoci demeurent. On téléphone mieux, mais les commissions de Sudatel ne sont pas éclaircies. Et tout à l’avenant. Les libéraux n’ont pas su capitaliser leurs réalisations et ce qui demeure constant c’est leur attitude par rapport au pouvoir qui cristallise le rejet que peut manifester la majorité des Sénégalais à leur égard. Ce qui reste, c’est leur arrogance, ce qui surnage de nauséabond, c’est leur enrichissement subit et obscène. Et manque de chance pour eux, c’est sur la base de sentiments que se jouent des élections. Et sur la base du module « sympathie », le curseur est dans le rouge et frise le dégoût.
C’est en ce sens que le séminaire du Méridien est inutile. Il jure d’avec l’état d’esprit de l’opinion, il se manifeste comme un coup d’épée dans l’eau. Pathétique surtout lorsqu’on voit le président de la République farcer comme un grand père au cœur de la veillée, avec ses petits enfants. C’est à ce rôle qu’on devrait le renvoyer. Il en serait ravi. Et nous aussi. On lui doit bien ça. Un repos bien mérité.