Au Sénégal, le sous- secteur de la pêche apparaît comme une solide contribution dans l’économie nationale avec 4,3% du PIB et constitue le premier pourvoyeur des devises (18% des exportations). Il joue également un rôle salutaire dans l’atteinte de l’objectif de sécurité alimentaire des populations sénégalaises en général et celles des démunies en particuliers.
Mais ce sous-secteur est plombé par des maux qui ont pour noms : une surexploitation des ressources halieutiques par des bateaux étrangers battants pavillons Sénégal et un défaut d’application des conventions et traités ratifiées par le Sénégal.
Ainsi, relativement à la surexploitation, les nouvelles autorités du ministère en charge de ce sous-secteur devrait effectuer un audit indépendant afin de mettre la lumière sur les supposées fraudes au tonnage par des navires étrangers opérant au Sénégal et de sévir contre de tels agissements. En effet, il s’agira de geler toutes les licences de pêche attribuées aux bateaux coupable de fraude au tonnage, conformément aux dispositions du Code de la marine marchande.
Pour lutter contre la fraude, l’Etat a recruté récemment des observateurs de pêche, qui doivent être impérativement embarqués à bord des navires, mais les services compétents de la pêche les utilisent pour l’inspection des navires à terre, en lieu et place des Inspecteurs assermentés. Or, la place de l’observateur c’est à bord du navire en pleine mer. Sa fonction se limite à observer et à rendre compte aux Inspecteurs. Cette situation, qui ressemble à détournement d’objectif grave, est favorable aux armateurs qui ne souhaitent pas être observés en mer.
Les chalutiers qui sont sensés capturer des espèces de fond s'en prennent aux pélagiques comme les chinchards et les sardinelles qui sont des espèces de surface recherchées par les pirogues de la pêche artisanale. Par conséquent, nos pêcheurs n'arrivent plus à trouver du poisson qui devient de plus en plus rare et cher. Pendant ce temps, les bateaux étrangers amassent des centaines de milliards moyennant une redevance annuelle dérisoire.
Les étrangers utilisent des prête-noms sénégalais pour créer des navires nationaux qui ne le sont que de noms. Ils embarquent des marins sénégalais qu'ils mettent dans des conditions draconiennes avec des salaires dérisoires.
Le chiffre d'affaires réalisé après un seul débarquement dépasse parfois le prix de la licence. En effet, le montant retenu pour les licences est trop minime par rapport au chiffre d'affaire réalisé par les armateurs. Une seule marrée suffit pour payer la licence, ce qui est dramatique.
C’est pourquoi, il faut une révision systématique du montant exigé pour l'obtention de la licence de pêche hauturière pour les bateaux thoniers. La redevance devrait être proportionnelle à la quantité de thon débarquée et non forfaitaire.
Il faut évaluer la redevance des licences de pêche en fonction des quantités capturées surtout en ce qui concerne les thoniers.
En ce qui concerne la pêche artisanale, il est temps qu'on la rendre semi industrielle, en organisant les pêcheurs en GIE, en les formant à la gestion et en leur dotant de mini bateaux au lieu de pirogues à fibre de verre. Le taux d'investissement nécessaire pour 2 pirogues senneurs aurait suffi pour avoir un mini navire.
Les accords devraient être signés de telle sorte que l'armateur puisse payer de manière continue et proportionnelle aux captures. Pour cela, il suffit d'imposer l'embarquement d'un observateur qui se chargera de relayer constamment les quantités capturées.
Mais ce sous-secteur est plombé par des maux qui ont pour noms : une surexploitation des ressources halieutiques par des bateaux étrangers battants pavillons Sénégal et un défaut d’application des conventions et traités ratifiées par le Sénégal.
Ainsi, relativement à la surexploitation, les nouvelles autorités du ministère en charge de ce sous-secteur devrait effectuer un audit indépendant afin de mettre la lumière sur les supposées fraudes au tonnage par des navires étrangers opérant au Sénégal et de sévir contre de tels agissements. En effet, il s’agira de geler toutes les licences de pêche attribuées aux bateaux coupable de fraude au tonnage, conformément aux dispositions du Code de la marine marchande.
Pour lutter contre la fraude, l’Etat a recruté récemment des observateurs de pêche, qui doivent être impérativement embarqués à bord des navires, mais les services compétents de la pêche les utilisent pour l’inspection des navires à terre, en lieu et place des Inspecteurs assermentés. Or, la place de l’observateur c’est à bord du navire en pleine mer. Sa fonction se limite à observer et à rendre compte aux Inspecteurs. Cette situation, qui ressemble à détournement d’objectif grave, est favorable aux armateurs qui ne souhaitent pas être observés en mer.
Les chalutiers qui sont sensés capturer des espèces de fond s'en prennent aux pélagiques comme les chinchards et les sardinelles qui sont des espèces de surface recherchées par les pirogues de la pêche artisanale. Par conséquent, nos pêcheurs n'arrivent plus à trouver du poisson qui devient de plus en plus rare et cher. Pendant ce temps, les bateaux étrangers amassent des centaines de milliards moyennant une redevance annuelle dérisoire.
Les étrangers utilisent des prête-noms sénégalais pour créer des navires nationaux qui ne le sont que de noms. Ils embarquent des marins sénégalais qu'ils mettent dans des conditions draconiennes avec des salaires dérisoires.
Le chiffre d'affaires réalisé après un seul débarquement dépasse parfois le prix de la licence. En effet, le montant retenu pour les licences est trop minime par rapport au chiffre d'affaire réalisé par les armateurs. Une seule marrée suffit pour payer la licence, ce qui est dramatique.
C’est pourquoi, il faut une révision systématique du montant exigé pour l'obtention de la licence de pêche hauturière pour les bateaux thoniers. La redevance devrait être proportionnelle à la quantité de thon débarquée et non forfaitaire.
Il faut évaluer la redevance des licences de pêche en fonction des quantités capturées surtout en ce qui concerne les thoniers.
En ce qui concerne la pêche artisanale, il est temps qu'on la rendre semi industrielle, en organisant les pêcheurs en GIE, en les formant à la gestion et en leur dotant de mini bateaux au lieu de pirogues à fibre de verre. Le taux d'investissement nécessaire pour 2 pirogues senneurs aurait suffi pour avoir un mini navire.
Les accords devraient être signés de telle sorte que l'armateur puisse payer de manière continue et proportionnelle aux captures. Pour cela, il suffit d'imposer l'embarquement d'un observateur qui se chargera de relayer constamment les quantités capturées.
Kalidou SOW, membre du Mouvement National des
Cadres du PASTEF (MONCAP)
Vice-Président Commission Bonne
Gouvernance, Patriotisme et Citoyenneté.