Depuis quelque temps, le Sénégal a donné le coup d’envoi d’une réforme des institutions, à caractère multiforme et multidimensionnel. Mais, ce n’est pas un contresens que de penser que, ces réformes institutionnelles évoquent bien, un césarisme bureaucratique, marquant l’exclusion de certains acteurs religieux et coutumiers dans la prise de décision politique.
Vu le tropisme de notre ordre juridique inféodé aux conventions internationale. On le constate bien, les régimes de convention dans lesquels notre système juridico-judiciaire est fortement enchâssé.
Par conséquent, notre souveraineté institutionnelle restera fortement fragmentée de manière inversement proportionnelle, à la prégnance des régimes universels, sur notre cadre législatif et institutionnel.
Et par conséquent, ce n’est pas pour demain, la participation populaire, à la définition des règles de droit. Parce que, même si la reforme du code et de la procédure pénale s’avère une affaire de professionnels et de praticiens de droit, qui nécessite un chaperonnage de magistrats et de bureaucrates, l’avis moral à titre consultatif des religieux, des traditionnalistes voire même , de certaines forces centrifuges sociales, n’en serait pas moins important. Faute de quoi, on risque de tomber dans une défiance accrue des justiciables à l’égard de la justice. Ce qui pourrait créer une porte ouverte, à ce que l’on appelle : « la légitimité concurrentielle ». Une boite de pandore vers un cycle d’instabilité et de la désobéissance politique.
Sur ce plan, un think-tank réunissant : oulémas, sociologues, juristes universitaires serignes taryakh s’impose. Ce qui me fait toujours penser, à cette pauvreté politique qui fragilise les institutions de notre pays. Mais, quand je dis pauvreté, je ne fais pas référence à celle de la contraction de ces revenus entre autres tels que : frémissement économique, disette et de la soudure rurale. Mais je veux bien dire : l’ignorance et la défiance des citoyens, envers les lois de la République, dont nul ne devrait, censé les ignorer.
Sous ce rapport, il me parait important que, le chef de l’Etat puisse recueillir, à l’instar du Parlement, l’avis des Religieux et Coutumiers, avant de ratifier pour le compte de l’Etat du Sénégal, n’importe quelle clause internationale. Parce que, les Sénégalais ne se rendent pas compte que leur pays regorge de brillants orfèvres en matière de droit, qui sont capables de réciter doctement, ce qu’ils maîtrisent en science juridique. Mais en effet, rares sont, ceux parmi eux, qui sont en mesure de donner une forme sociale, un contenu culturel aux Lettres et lois, c’est-à-dire : transmuer une vision sociétale aux textes juridiques.
A cet égard, il convient de vanter les mérites du juriste et avocat, Me DOUDOU NDOYE, qui ose toujours écrire socialement les lois.
SERIGNE FALLOU DIENG Maitre soufi
Vu le tropisme de notre ordre juridique inféodé aux conventions internationale. On le constate bien, les régimes de convention dans lesquels notre système juridico-judiciaire est fortement enchâssé.
Par conséquent, notre souveraineté institutionnelle restera fortement fragmentée de manière inversement proportionnelle, à la prégnance des régimes universels, sur notre cadre législatif et institutionnel.
Et par conséquent, ce n’est pas pour demain, la participation populaire, à la définition des règles de droit. Parce que, même si la reforme du code et de la procédure pénale s’avère une affaire de professionnels et de praticiens de droit, qui nécessite un chaperonnage de magistrats et de bureaucrates, l’avis moral à titre consultatif des religieux, des traditionnalistes voire même , de certaines forces centrifuges sociales, n’en serait pas moins important. Faute de quoi, on risque de tomber dans une défiance accrue des justiciables à l’égard de la justice. Ce qui pourrait créer une porte ouverte, à ce que l’on appelle : « la légitimité concurrentielle ». Une boite de pandore vers un cycle d’instabilité et de la désobéissance politique.
Sur ce plan, un think-tank réunissant : oulémas, sociologues, juristes universitaires serignes taryakh s’impose. Ce qui me fait toujours penser, à cette pauvreté politique qui fragilise les institutions de notre pays. Mais, quand je dis pauvreté, je ne fais pas référence à celle de la contraction de ces revenus entre autres tels que : frémissement économique, disette et de la soudure rurale. Mais je veux bien dire : l’ignorance et la défiance des citoyens, envers les lois de la République, dont nul ne devrait, censé les ignorer.
Sous ce rapport, il me parait important que, le chef de l’Etat puisse recueillir, à l’instar du Parlement, l’avis des Religieux et Coutumiers, avant de ratifier pour le compte de l’Etat du Sénégal, n’importe quelle clause internationale. Parce que, les Sénégalais ne se rendent pas compte que leur pays regorge de brillants orfèvres en matière de droit, qui sont capables de réciter doctement, ce qu’ils maîtrisent en science juridique. Mais en effet, rares sont, ceux parmi eux, qui sont en mesure de donner une forme sociale, un contenu culturel aux Lettres et lois, c’est-à-dire : transmuer une vision sociétale aux textes juridiques.
A cet égard, il convient de vanter les mérites du juriste et avocat, Me DOUDOU NDOYE, qui ose toujours écrire socialement les lois.
SERIGNE FALLOU DIENG Maitre soufi