
Les autorités de la ville font état d’importantes pertes d’infrastructures et de biens publics et privés à chaque saison des pluies. L’eau stagnante provenant des inondations entraînent également des problèmes de santé tels
que le paludisme et le choléra.
Dans les années 1970 et 1980, une rapide urbanisation s’est produite dans les banlieues de la ville en raison de la sécheresse. Cette urbanisation combinée à un exode rapide des zones rurales a donné lieu à l’émergence de
lotissements informels dans des quartiers vulnérables aux inondations ainsi qu’à une demande élevée pour la construction d’édifices et de routes qui ont compromis le système de drainage de la ville. Les inondations annuelles dans la capitale touchent les résidents les plus pauvres étant donné que ce sont eux qui ont tendance à vivre dans les zones non urbanisées à faible élévation où les services de base sont inexistants. En 2009 seulement, les inondations des environs de Dakar ont touché 360 000 personnes selon des estimations, et ont causé des dommages et pertes estimés à 103 millions de dollars.
22 Août 2005, Inondations à Dakar : l'Etat sonne la réquisition générale, 188 mm de pluie, le plan ORSEC est déclenché. Réquisition des motopompes, relogement des sinistres, pompage des eaux des zones habitées et les routes pour faciliter le retour a la normal. 27 Aout 2012, Monsieur Mbaye N’Diaye, Ministre de l’Intérieur face à la presse nationale fait, à quelques mots près, la même et exacte déclaration au terme d’un déluge qui a déversé 156 mm sur Dakar et cela en moins de 2 heures. Cet événement a mis tout le peuple Sénégalais dans l’émoi face à des images de désolation et d’impuissance. Les pertes en vies humaines sont chiffrées à 32 décès, y compris des enfants, et les dégâts matériels incommensurables, sans compter l’arrêt total de toute activité génératrice de revenu pour une frange de la population, nous apprend Mr Mamadou Guissé Coordinateur Commission Hydraulique, Energie et Environnement - CCR USA et Ingénieur Hydraulicien
Jetant un regard sur le passé, les informations diffusées dans les medias, aux alentours de la même période de l’année, Mamadou Guissé avance certaines certitudes : La région de Dakar qui occupe 0.3% de la superficie du pays abrite 22% de la population totale du Sénégal, avec une concentration d’en moyenne 400 habitants au Km2, est la première victime des inondations si on se réfère à l’ampleur des dégâts et désagréments causés. Le taux de construction et de bitumage a énormément réduit la capacité d’absorption du sol pendant que les chenaux de ruissellement sont anarchiquement bloqués par le développement immobilier. Il en résulte une création de lacs artificiels (inondations) dans les zones de basse topographie.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, la banlieue dakaroise n’est pas inondée parce qu’elle est délaissée par les autorités, même si les infrastructures y sont faibles, mais plus parce qu’elle - Pikine, Guediawaye, Malika, Thiaroye, etc. - est largement bâtie sur des bassins versants avec des systèmes hydrographiques très actifs. Conclut Mamadou Guissé
que le paludisme et le choléra.
Dans les années 1970 et 1980, une rapide urbanisation s’est produite dans les banlieues de la ville en raison de la sécheresse. Cette urbanisation combinée à un exode rapide des zones rurales a donné lieu à l’émergence de
lotissements informels dans des quartiers vulnérables aux inondations ainsi qu’à une demande élevée pour la construction d’édifices et de routes qui ont compromis le système de drainage de la ville. Les inondations annuelles dans la capitale touchent les résidents les plus pauvres étant donné que ce sont eux qui ont tendance à vivre dans les zones non urbanisées à faible élévation où les services de base sont inexistants. En 2009 seulement, les inondations des environs de Dakar ont touché 360 000 personnes selon des estimations, et ont causé des dommages et pertes estimés à 103 millions de dollars.
22 Août 2005, Inondations à Dakar : l'Etat sonne la réquisition générale, 188 mm de pluie, le plan ORSEC est déclenché. Réquisition des motopompes, relogement des sinistres, pompage des eaux des zones habitées et les routes pour faciliter le retour a la normal. 27 Aout 2012, Monsieur Mbaye N’Diaye, Ministre de l’Intérieur face à la presse nationale fait, à quelques mots près, la même et exacte déclaration au terme d’un déluge qui a déversé 156 mm sur Dakar et cela en moins de 2 heures. Cet événement a mis tout le peuple Sénégalais dans l’émoi face à des images de désolation et d’impuissance. Les pertes en vies humaines sont chiffrées à 32 décès, y compris des enfants, et les dégâts matériels incommensurables, sans compter l’arrêt total de toute activité génératrice de revenu pour une frange de la population, nous apprend Mr Mamadou Guissé Coordinateur Commission Hydraulique, Energie et Environnement - CCR USA et Ingénieur Hydraulicien
Jetant un regard sur le passé, les informations diffusées dans les medias, aux alentours de la même période de l’année, Mamadou Guissé avance certaines certitudes : La région de Dakar qui occupe 0.3% de la superficie du pays abrite 22% de la population totale du Sénégal, avec une concentration d’en moyenne 400 habitants au Km2, est la première victime des inondations si on se réfère à l’ampleur des dégâts et désagréments causés. Le taux de construction et de bitumage a énormément réduit la capacité d’absorption du sol pendant que les chenaux de ruissellement sont anarchiquement bloqués par le développement immobilier. Il en résulte une création de lacs artificiels (inondations) dans les zones de basse topographie.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, la banlieue dakaroise n’est pas inondée parce qu’elle est délaissée par les autorités, même si les infrastructures y sont faibles, mais plus parce qu’elle - Pikine, Guediawaye, Malika, Thiaroye, etc. - est largement bâtie sur des bassins versants avec des systèmes hydrographiques très actifs. Conclut Mamadou Guissé
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