Le transfèrement de Malick Noël Seck, de la maison d’arrêt de Dakar, vers celle de Tambacounda, renseigne sur l’état d’esprit répressif colonialiste et rétrograde de ceux qui nous gouvernent.
En effet, à l’époque où la France occupait notre pays et les autres ‘’territoires d’Outre-mer’’, les autorités coloniales qui tapaient sur tout ce qui bouge, n’hésitaient pas à déporter ceux qui semblaient, à leurs yeux, contrecarrer leurs plans d’asservissement et d’exploitations des colonies au profit de la métropole, contre les intérêts des populations locales. Ainsi, tous ceux qui étaient soupçonnés ‘’d’activités subversives ‘’, parce que simplement, clairvoyant ou nationaliste, étaient éloignés des siens pour éviter un quelconque soutient politique, religieux, communautaire, potentiel en leur faveur. Ces dans ces conditions que les Sénégalais : Cheikh Amadou Bamba, 1853-1927, Aline Sitoe Diatta, 1920-1944, Sidya Léon Diop, 1848-1877,un des premiers officiers sénégalais soupçonné ‘’ d’intelligence avec son peuple’’, dont l’actuel Maire de Dagana, avait, de façon démagogique promis le rapatriement de ses restes au Sénégal, vers les années 90’), le nationaliste et le stratège et vaillant homme d’Etat guinéen, Samory Touré,1830-1900, furent déportés au Gabon. L’enseignante émérite Louise Michel, combattante de la Commune de Paris, connut le même sort et déportée à Nouméa, en Nouvelles Calédonie. Les tristement célèbres bagnes de Cayenne, en Guyane et de la Nouvelles Calédonie, ont hébergé aussi, des personnes qui ont eu à contester vivement leur culpabilité dans des affaires troubles. C’est le cas des Dreyfus, Guillaume Seznec, notamment.
Seulement, on croyait ces pratiques révolues avec l’avènement des indépendances, depuis 1960. Que non ! L. Faidherbe (1853-1893), Pinet-Laprade (1822-1869), J. E. Gouraud (1867-1946), Brière de l’Isle, (1827-1896), Wade, Ousmane Ngom et Cheikh Tidiane Sy , même combat ? Noel Seck, victime au même titre que ses devanciers du siècle dernier ? Oui ! Car, voila qu’en 2011, le vendredi 11 novembre, les sénégalais apprennent que leur compatriote Malick Noel Seck, prisonnier politique, est déporté à Tambacounda. Une localité, qui, avec Kédougou, sont des ‘’Cayenne’’ et ‘’Nouméa’’, pour les ‘’fonctionnaires récalcitrants’’, pendant la colonisation. Mais qu’ils sont bornés, nos gouvernants ! Pourtant leur agrégé d’histore attitré (celui qui ‘’aime toutes les histoires, sauf la sienne, selon Tamsir Jupiter Ndiaye. Walf du 28 oct.2003,) devrait leur enseigner que si ces pratiques pouvaient prospérer, la France n’allait pas lâcher l’Algérie après le Vietnam. Par ailleurs, Tambacounda et Kédougou, des localités porteuses d’espoir au plan économique, devraient être épargnées de cette mauvaise ‘’promotion ‘’, eu égard aux investissements qui y sont attendus. C’est pourquoi la jeunesse a raison de riposter ce jour même, par une manifestation de protestation, pour respect de leur région et la prise en compte des aspirations de ses populations.
Cela dit, il ya lieu de noter que notre jeune compatriote, Noel Seck, qui a interjeté appel, lors de son procès, n’est ni un récidiviste, mais quelqu’un qui honorablement connu. Contrairement aux loubards de l’autre rive. Ce qui fait que, selon son avocat, la déportation de son client n’a aucune justification acceptable, en dehors d’un harcèlement et d’une persécution politiques. Qui actionnent ces services qui l’accablent sinon ses adversaires politiques qui ont la haute main sur la police, et le parquet, rattachés directement aux ministres de l’intérieur et de la Justice. Ousmane Ngom et Cheikh Tidiane Sy, respectivement ? Nous sommes devant un topo typique, classique, d’une instrumentalisation politique de l’administration, contre un adversaire politique.Tout le reste n’est que du Prêchi-prêcha.
Seuls, les propagandistes de la trempe des ‘’4 mousquetaires’’ des émissions interactives de Radio, auront le toupet de venir nous parler de justice et d’Etat de droit, au Sénégal. Une justice à deux vitesses est-elle une justice ? La justice existe qui au Sénégal, est la justice à deux vitesses des Wade et de son clan. Où sont les auteurs de l’agression contre les journalistes Kambel Dieng , Cara, ainsi que les autres qui ont saccagé les locaux des journaux l’As et de 24 Heures chrono ? Tous nos compatriotes lucides, sérieux savent en quoi s’en tenir au sujet de cet état de droit dont on parle à tout bout de champ.
Maintenant, il faut dire que Wade et ses partisans font simplement dans la provocation et la diversion, pour occulter leurs plans sordides qu’ils élaborent vers des élections non-transparentes, donc nécessairement frauduleuses, en 2012. Toutes choses, qui, naturellement, risquent de plonger notre pays dans une situation de non- paix. Donc tout ceux qui militent sérieusement pour une paix véritable, devraient puiser dans toutes leurs ressources pour persuader Abdoulaye Wade de poser des actes qui vont dans le sens de la paix. Car, il ne sert à rien de sautiller sur sa chaise comme un cabri, pour paraphraser ce chef d’Etat français, en criant ‘’PAIX, PAIX’’ ou ‘’le Sénégal est un havre de paix ‘’, pour que la paix soit avec nous.
Arrêtons-nous, de parler d’une paix de façon désincarnée. N’est pas que c’est Abdoulaye Wade, candidat à une élection présidentielle, qui disait lors d’un de ses discours à Kebemer, nous citons de mémoire, en attendant que la R t s nous sortent les archives : ‘’ On ne peut accorder du crédit à l’offre de paix, à celui qui est pris en flagrance, en train de plonger sa main dans ta poche pour te soutirer ton argent ‘’.
Donc pour tout dire, avec tous les actes que Wade et ses souteneurs ont posé, en amont et en aval , vers l’élection présidentielle de 2012 (refus de délivrer les cartes d’identité aux jeunes qui ont atteint la majorité électorale, refus d’adopter le bulletin unique, l’utilisation des fonds de l’Etat au profit de son parti, le P.’’d’’.s, les harcèlements et les persécutions contre de tout opposant à son régime despotique, pour ne citer les que les cas les plus ), montrent qu’ils ne se préparent pas pour des élections paisibles et transparentes. Tout est fait pour piper les dés du jeu politique.
Par conséquent les forces vives de la nation, c'est-à-dire, de tous les secteurs qui posent des revendications pour leur bien-être, devraient ‘’joindre le tout au fond’’, comme disent les praticiens du droit, pour s’occuper de l’essentiel : Faire de sorte que l’irréparable ne se produise dans notre pays et stopper les agissements du système des Wade.
Déjà que des signes traumatisant, s’annoncent à grands pas : Le saccage de l’administration avec la nomination de femmes et d’hommes incompétents, médiocres, aux ordres (la presse vient de nous annoncer la nomination d’un haut fonctionnaire et son ami par Wade, tous proposés par l’épouse d’un de ces deux, chef de la structure d’où ils doivent servir), le bradage de tout le patrimoine de l’Etat et de la Nation. Least but last, la dévalorisation de toutes les valeurs sénégalaises.
Mais retenons ce qui se dit en pays wolof : Deux choses peuvent contribuer à installer la catastrophe dans un pays. 1°/ Fal buur bu bonn. 2° / weedi céébo. (1°/ Elire un mauvais chef d’Etat 2°/ Contester une bonne, première, pluviométrie).
Dakar, le 13 novembre 2011.
Ababacar Fall-Barros.
Grila-Sénégal
En effet, à l’époque où la France occupait notre pays et les autres ‘’territoires d’Outre-mer’’, les autorités coloniales qui tapaient sur tout ce qui bouge, n’hésitaient pas à déporter ceux qui semblaient, à leurs yeux, contrecarrer leurs plans d’asservissement et d’exploitations des colonies au profit de la métropole, contre les intérêts des populations locales. Ainsi, tous ceux qui étaient soupçonnés ‘’d’activités subversives ‘’, parce que simplement, clairvoyant ou nationaliste, étaient éloignés des siens pour éviter un quelconque soutient politique, religieux, communautaire, potentiel en leur faveur. Ces dans ces conditions que les Sénégalais : Cheikh Amadou Bamba, 1853-1927, Aline Sitoe Diatta, 1920-1944, Sidya Léon Diop, 1848-1877,un des premiers officiers sénégalais soupçonné ‘’ d’intelligence avec son peuple’’, dont l’actuel Maire de Dagana, avait, de façon démagogique promis le rapatriement de ses restes au Sénégal, vers les années 90’), le nationaliste et le stratège et vaillant homme d’Etat guinéen, Samory Touré,1830-1900, furent déportés au Gabon. L’enseignante émérite Louise Michel, combattante de la Commune de Paris, connut le même sort et déportée à Nouméa, en Nouvelles Calédonie. Les tristement célèbres bagnes de Cayenne, en Guyane et de la Nouvelles Calédonie, ont hébergé aussi, des personnes qui ont eu à contester vivement leur culpabilité dans des affaires troubles. C’est le cas des Dreyfus, Guillaume Seznec, notamment.
Seulement, on croyait ces pratiques révolues avec l’avènement des indépendances, depuis 1960. Que non ! L. Faidherbe (1853-1893), Pinet-Laprade (1822-1869), J. E. Gouraud (1867-1946), Brière de l’Isle, (1827-1896), Wade, Ousmane Ngom et Cheikh Tidiane Sy , même combat ? Noel Seck, victime au même titre que ses devanciers du siècle dernier ? Oui ! Car, voila qu’en 2011, le vendredi 11 novembre, les sénégalais apprennent que leur compatriote Malick Noel Seck, prisonnier politique, est déporté à Tambacounda. Une localité, qui, avec Kédougou, sont des ‘’Cayenne’’ et ‘’Nouméa’’, pour les ‘’fonctionnaires récalcitrants’’, pendant la colonisation. Mais qu’ils sont bornés, nos gouvernants ! Pourtant leur agrégé d’histore attitré (celui qui ‘’aime toutes les histoires, sauf la sienne, selon Tamsir Jupiter Ndiaye. Walf du 28 oct.2003,) devrait leur enseigner que si ces pratiques pouvaient prospérer, la France n’allait pas lâcher l’Algérie après le Vietnam. Par ailleurs, Tambacounda et Kédougou, des localités porteuses d’espoir au plan économique, devraient être épargnées de cette mauvaise ‘’promotion ‘’, eu égard aux investissements qui y sont attendus. C’est pourquoi la jeunesse a raison de riposter ce jour même, par une manifestation de protestation, pour respect de leur région et la prise en compte des aspirations de ses populations.
Cela dit, il ya lieu de noter que notre jeune compatriote, Noel Seck, qui a interjeté appel, lors de son procès, n’est ni un récidiviste, mais quelqu’un qui honorablement connu. Contrairement aux loubards de l’autre rive. Ce qui fait que, selon son avocat, la déportation de son client n’a aucune justification acceptable, en dehors d’un harcèlement et d’une persécution politiques. Qui actionnent ces services qui l’accablent sinon ses adversaires politiques qui ont la haute main sur la police, et le parquet, rattachés directement aux ministres de l’intérieur et de la Justice. Ousmane Ngom et Cheikh Tidiane Sy, respectivement ? Nous sommes devant un topo typique, classique, d’une instrumentalisation politique de l’administration, contre un adversaire politique.Tout le reste n’est que du Prêchi-prêcha.
Seuls, les propagandistes de la trempe des ‘’4 mousquetaires’’ des émissions interactives de Radio, auront le toupet de venir nous parler de justice et d’Etat de droit, au Sénégal. Une justice à deux vitesses est-elle une justice ? La justice existe qui au Sénégal, est la justice à deux vitesses des Wade et de son clan. Où sont les auteurs de l’agression contre les journalistes Kambel Dieng , Cara, ainsi que les autres qui ont saccagé les locaux des journaux l’As et de 24 Heures chrono ? Tous nos compatriotes lucides, sérieux savent en quoi s’en tenir au sujet de cet état de droit dont on parle à tout bout de champ.
Maintenant, il faut dire que Wade et ses partisans font simplement dans la provocation et la diversion, pour occulter leurs plans sordides qu’ils élaborent vers des élections non-transparentes, donc nécessairement frauduleuses, en 2012. Toutes choses, qui, naturellement, risquent de plonger notre pays dans une situation de non- paix. Donc tout ceux qui militent sérieusement pour une paix véritable, devraient puiser dans toutes leurs ressources pour persuader Abdoulaye Wade de poser des actes qui vont dans le sens de la paix. Car, il ne sert à rien de sautiller sur sa chaise comme un cabri, pour paraphraser ce chef d’Etat français, en criant ‘’PAIX, PAIX’’ ou ‘’le Sénégal est un havre de paix ‘’, pour que la paix soit avec nous.
Arrêtons-nous, de parler d’une paix de façon désincarnée. N’est pas que c’est Abdoulaye Wade, candidat à une élection présidentielle, qui disait lors d’un de ses discours à Kebemer, nous citons de mémoire, en attendant que la R t s nous sortent les archives : ‘’ On ne peut accorder du crédit à l’offre de paix, à celui qui est pris en flagrance, en train de plonger sa main dans ta poche pour te soutirer ton argent ‘’.
Donc pour tout dire, avec tous les actes que Wade et ses souteneurs ont posé, en amont et en aval , vers l’élection présidentielle de 2012 (refus de délivrer les cartes d’identité aux jeunes qui ont atteint la majorité électorale, refus d’adopter le bulletin unique, l’utilisation des fonds de l’Etat au profit de son parti, le P.’’d’’.s, les harcèlements et les persécutions contre de tout opposant à son régime despotique, pour ne citer les que les cas les plus ), montrent qu’ils ne se préparent pas pour des élections paisibles et transparentes. Tout est fait pour piper les dés du jeu politique.
Par conséquent les forces vives de la nation, c'est-à-dire, de tous les secteurs qui posent des revendications pour leur bien-être, devraient ‘’joindre le tout au fond’’, comme disent les praticiens du droit, pour s’occuper de l’essentiel : Faire de sorte que l’irréparable ne se produise dans notre pays et stopper les agissements du système des Wade.
Déjà que des signes traumatisant, s’annoncent à grands pas : Le saccage de l’administration avec la nomination de femmes et d’hommes incompétents, médiocres, aux ordres (la presse vient de nous annoncer la nomination d’un haut fonctionnaire et son ami par Wade, tous proposés par l’épouse d’un de ces deux, chef de la structure d’où ils doivent servir), le bradage de tout le patrimoine de l’Etat et de la Nation. Least but last, la dévalorisation de toutes les valeurs sénégalaises.
Mais retenons ce qui se dit en pays wolof : Deux choses peuvent contribuer à installer la catastrophe dans un pays. 1°/ Fal buur bu bonn. 2° / weedi céébo. (1°/ Elire un mauvais chef d’Etat 2°/ Contester une bonne, première, pluviométrie).
Dakar, le 13 novembre 2011.
Ababacar Fall-Barros.
Grila-Sénégal