DAKARACTU.COM - La Senelec risque de ne pas être à l’aise dans la fourniture d’électricité au mois d’octobre, comme annoncé par ses responsables. Et pour cause, la Société africaine de raffinage (SAR) lui réclame sa créance de 18 milliards de Francs CFA. « Nous sommes d’accord que la Senelec veuille régler ses problèmes de fourniture d’électricité, mais il faut aussi qu’elle pense à payer ses dettes », tonne Abdou Cissokho, un des responsables de la SAR. Avant d’ajouter que l’entreprise dirigée par Seydina Kane est dans l’obligation de régulariser sa situation avec la SAR. Car, avertit-il, "le jour où on aura arrêté de fournir le combustible, ils (les responsables de Senelec) ne pourront plus être à l’aise dans la fourniture d’électricité comme ils le disent." Cissokho enfonce le clou : « Nous capitalisons plus de 64 milliards de dettes et aujourd’hui nous avons de sérieuses difficultés pour payer nos fournisseurs. Et risquons d'avoir nos bâteaux arraisonnés. » Dakaractu avait raison de se demander si la Senelec, criblée de dettes, pourra tenir sa promesse de rétablir une desserte correcte en électricité le mois prochain.