21h 58 Abdoulaye Wade révèle que l'opposition est allée rencontrer des marabouts pour leur dire de le dissuader de se présenter. Ces derniers leur ont répondu : "Pourquoi ? N'est-il pas un citoyen ?" "Il avait dit qu'il n'allait pas se présenter", ont-ils poursuivi. Avant de lancer : "Quand est-ce que j'ai dit que je n'allais pas me représenter ? Je ne l'ai jamais dit. Si je l'avais dit, je me désiste." Wade révèle que ses adversaires ont fait une démarche analogue à l'endroit des Occidentaux qui leur ont répondu : "Si vous continuez à mettre le feu, d'autres qui veulent le pouvoir vont le prendre." Et Wade de constater que depuis qu'ils sont revenus ils se sont tranquillisés. Question: qui sont ceux qui veulent le pouvoir ? L'armée ?
21h 42 Il entame son discours en wolof.
21h 36 Wade termine son discours après avoir invité les Sénégalais à l'apaisement. Remarque : il a terminé son discours sans évoquer sa candidature qu'il considère comme évidente. Après quoi, il lance un slogan : "Qui a peur des élections ? L'op -po-si-tion".
21h 32 Wade dit son accord pour un dialogue sans condition, sous réserve de la reconnaissance de ses prérogatives. Il se dit prêt à faire entrer l'opposition dans le gouvernement et à faire dans 40 jours une présidentielle anticipée si ses adversaires le demandent. Il se dit à l'écoute. S'il est battu, dit-il, il félicitera le vainqueur. Mais il dit que le vainqueur sera lui dans une élection anticipée ou pas.
21h 27 Wade dit qu'il tient le gouvernail du pays jusqu'à la présidentielle. Il estime avoir été surpris le 23 juin, et avoir donné des instructions aux forces de sécurité pour que cela ne se reproduise plus. "La dévolution monarchique du pouvoir, c'est simplement une médisance. Je l'exclus totalement. Sur les délégations spéciales, il suggère que les élus écartés fassent des recours hiérarchiques, administratifs ou judiciaires. Sur le découpage administratif, il verra avec l'Union européenne et les partis pour qu'il y ait consensus.
21h 22 L'électricité. Wade énumère les problèmes et les solutions : location de centrales en attendant la fabrication d'autres qui vont finir dans 3 ans. Au mois de septembre, il n y aura plus de coupure. Un programme d'électrification de 400 villages est engagé et le financement acquis. 14 100 sur 28 000 villages auront l'électricité d'ici 3 ans.
21h 18 Wade en vient aux femmes, plaide pour la baisse des taux du microcrédit, et loue la loi sur la parité. Sur les paysans, il dit étudier un projet de sécurité sociale. Les paysans et les pêcheurs auront l'année prochaine leur banque qui sera dotée de 10 milliards d'argent public. Sur l'élevage, il met l'accent sur l'insémination de 1,3 million de vaches. Pour les pêcheurs, il promet des aires marines protégées et des progrès dans la pisciculture.
21h 14 Wade s'adresse aux marchands ambulants. Il s'engage à les faire installer après les travaux à Petersen. Il dit aux jeunes de ne pas se presser, et leur promet que le pouvoir va bientôt leur revenir. Il félicite les sportifs qui représentent notre pays, et fait une mention spéciale à la lutte.
21h 06 Wade dit qu'il s'adresse à la jeunesse. Il dit avoir demandé au PM d'instaurer tout de suite un Haut conseil pour l'emploi et la formation. Les représentants de la société civile et des associations de jeunes seront partie à ce Haut conseil qui va explorer des moyens nouveaux de résorber le chômage des jeunes. Il donne un exemple qui permettra de créer 100 000 emplois. Les élèves qui n'ont pas eu de bac vont être intégrés dans un programme bac -. Ils seront des auxiliaires des maitres qui vont aider les élèves en difficulté. Si le financement est bouclé, ce programme va être mis en oeuvre. Un autre programme est proposé par un homme d'affaires sud-africain qui l'a expérimenté chez lui et au Ghana. Ce programme consiste à utiliser des milliers de jeunes dans la construction d'habitats sociaux.
21h 04 Wade s'auto-glorifie à ce stade de son discours, énumère ses réalisations, et déclare que le Sénégal est passé du stade de pays moins avancé à celui de pays intermédiaire.
21h 00 "Je comprends les frustrations engendrées par les coupures d'électricité. Je ne comprends pas que des individus mal intentionnés en profitent... Ils seront arrêtés et sanctionnés. Force doit rester à la loi. La violence ne peut régler aucun de nos problèmes. Au contraire, elle les aggrave.
20h 56 Les actes de violences sont inacceptables et indignes d'une démocratie qui se respecte. Wade salue le sang-froid et le sens de responsabilité des forces de l'ordre. Il en appelle à la retenue. Chacun doit savoir raison garder. Il faut passer de manifestation 0 mort à 0 blessé. Il a décidé de retirer le texte suite aux interventions des marabouts et des ambassadeurs de l'Union européenne.
20h 50 Il dit que les 25% ont toujours existé au Sénégal depuis Senghor. Ils ont été supprimés en 1998 et remplacés par les 50% actuels. Le projet de loi avait suscité des incompréhensions, a été amendé par son camp... L'opposition a profité de la confusion générale pour entrainer une partie de la population dans une contestation... S'il voit dans le débat l'expression de la pluralité démocratique, Wade regrette les violences et destructions de biens publics et privés... "Nous avons commis une erreur d'appréciation. Nous pensions qu'il y aurait une confrontation de mobilisations."
20h 48 Il reconnait que le projet de loi n'a pas été bien expliqué même s'il voulait sincèrement renforcer les institutions démocratiques avec un vice-président élu, un partage du pouvoir, un renforcement de la démocratie...
20h 41 Wade entame son discours par des salutations en wolof. ''Y en a envie'' se fait entendre. Il propose d'annuler la pause de 15 mn pour enchainer. En français, il commence la lecture de son discours. Et le justifie par le fait que beaucoup de gens dans le monde veulent entendre son discours d'aujourd'hui. Il se dit surpris par les violences des 23 et 27 juin. Il n'a pas voulu réagir à chaud mais a décidé de prendre le temps d'écouter et de recueillir des avis.
20h 40 Le président Wade prend la parole sous l'ovation de la salle.
20h 28 Changement dans le programme. Souleymane Ndéné Ndiaye, dont le discours n'était pas prévu, prend la parole en sa qualité de directeur de campagne de Wade. Il estime que le gouvernement a bien déchiffré le message des 23 et 27 juin, qui est une quête de solutions à leurs problèmes urgents. Il assure que les ministres ne peuvent pas passer tout leur temps à recevoir des citoyens, pour répondre à l'un des intervenants. Et s'élève contre les contradictions internes que certains développent. Le directeur de campagne veut une unité totale pour que leur candidat triomphe. Sur la question de l'électricité, il affirme que le nombre des abonnés est passé de 200 000 à 800 000. L'électrification rurale est passée de 9% à plus de 60%. Voila pourquoi la demande en énergie explose, explique-t-il.
20h 13 Iba Der Thiam assure que Wade inquiète par son leadership nouveau. Il loue son engagement pour une Afrique debout. Cela ne plait pas, dit-il. Wade, à l'entendre, a une vision économique que personne avant lui n'avait entrevue. Wade n'avait pas fait plaisir quand il s'est opposé à l'Union pour la Méditerranée. "Vous avez créé le Nepad, organisé le Fesman, vous avez, vous avez..." Pour Iba Der Thiam, en un mot, Wade a été lâché par la France à cause de ses idées contraires à la notion de pré-carré. il est une référence incontournable, un précurseur à Benghazi, le champion du dialogue islamo-chrétien, un défenseur de l'Afrique contre la CPI, l'instigateur de la parité au sein de l'Union africaine, le concepteur de la Grande muraille verte, le plus gros projet environnemental de ce siècle... "Votre candidature en 2012 est recevable. Vous avez le droit de vous présenter. Nous avons la mission de vous faire élire.", conclut-il.
20h 11 Iba Der Thiam prend la parole.
20h 06 Awa Guéye Thiam, représentante des Sénégalais de l'extérieur, prend la parole. "Ton serpent est descendu", dit-elle à Wade. A l'entendre, tout va bien pour les Sénégalais de l'extérieur : les passeports, les cartes d'identité, leurs droits à l'étranger... "Un Sénégalais fou n'existe pas. Il existe un Sénégalais qui fait le fou", dit-elle.
20h 00 Mamadou Fall, représentant des marchands ambulants et des artisans, prend la parole. En dépit des problèmes d'électricité, il remercie quand même et souhaite la paix.
19h 51 Gora Khouma, président du Syndicat des transporteurs routiers, prend la parole. Il dit que Wade a fait ce qu'aucun autre chef d'Etat n'a fait avant lui. Avant de lui lancer : "Beaucoup vous en veulent à cause de vos ministres qui sont barricadés et ne reçoivent personne. Ils n'ont qu'à ouvrir leurs portes aux gens."
19h 43 Aliou Sow, président du Conseil national de la jeunesse, prend la parole. "M. le président, écoutez votre jeunesse. Je le dis parce qu'il y a des écrans. La jeunesse qui vous a porté au pouvoir est en face de terribles interrogations. Qui peut nier les problèmes de la jeunesse ? D'abord, l'emploi. Je vous invite à lancer un grand programme pour l'emploi des jeunes.", dit-il.
19h 34 Abdoulaye Sow, président de l'Union des coopérations d'exploitants forestiers prend la parole. Il remercie son ministre de tutelle Djibo Kâ, et promet comme les autres de répondre présent en 2012.
19h 28 Gnouk Mbaye, présidente de la Fédération nationale des femmes rurales, prend la parole. Elle dit que sa Fédération ne vend ses cartes de membre qu'aux femmes qui ont des cartes d'électeur. "Le président Wade est le sauveur des femmes rurales", lance-t-elle. Elle dit que sa Fédération compte 302 000 membres qui ont chacune une carte d'électeur.
19h 20 Arona Bâ, vice-président Organisation professionnelle de l'élevage, prend la parole. il assure que les éleveurs vont faire mieux qu'en 2007 et que les éleveurs ont déjà commencé la campagne électorale.
19h 14 Mbathio Niang, présidente des femmes transformatrices, prend la parole. Elle dit que les femmes transformatrices prennent aujourd'hui l'avion pour aller faire leurs affaires à l'étranger, grâce évidemment à Wade. Et ajoute qu'il a mis 280 millions pour moderniser les sites de transformation. Avant de promettre la réélection de leur mentor.
19h 08 Moulaye Fall, maréyeur, Saint-Louis, fustige l'excès d'applaudissements, propose qu'on parle des difficultés, estime qu'on doit dire la vérité, assène que les marcheurs en ont contre l'entourage de Wade, conclut que si rien n'est fait on risque d'aller vers une déception en 2012.
19h 02 Maodo Sarr prend la parole. Il a l'insulte à la bouche contre les adversaires de Wade, remercie Iba Der Thiam, multiplie les invectives...
18h 58 Djiby Ndiaye, président national des maréyeurs, prend la parole. il énumère les réalisations de Wade dans le secteur de la pêche, promet une réélection de Wade en 2012, ajoute que l'opposition n'a pas de programme...
18h 50 Mamadou Sall, président Jaapando, organisation de pêcheurs, éleveurs et agriculteurs, assure que le monde rural (65% de la population) va entièrement voter pour Wade. Il estime que la transformation et la consommation de l'arachide progressent. Le riz pousse à tout moment dans la région du fleuve.
18h 46 Selon Mbaye Amar, AFTU a créé 4 000 emplois, déplore la casse de 42 bus pendant les manifestations, demande à ce que les parents éduquent les enfants... Il remercie Mamadou Seck pour son soutien au projet AFTU et appelle à la réélection de Wade.
18h 44 Mbaye Amar, président d'AFTU, prend la parole.
18h 42 Les femmes dansent et applaudissent en scandant le slogan "2012 gnooko ress". Khady Ndaw assure que la réélection se fera en février 2012.
18h 40 Khady Ndaw des organisations féminines loue le microcrédit, la parité absolue, remercie Aïda Mbodj... Et lance à Wade "2012 gnooko ress".
18h 34 Mamadou Lamine Niang loue la réduction des impôts, la simplification des procédures, la promotion de l'enseignement professionnel, les efforts pour l'emploi... Il promet à Wade que les hommes d'affaires vont accompagner Wade.
18h 32 Mamadou Lamine Niang, président de la Chambre de commerce de Dakar, prend la parole.
18h 30 Dieynaba Sidibé assure que la Goana a permis de produire de la viande, du lait... Elle assure que Wade sera réélu.
18h 28 Dieynaba Sidibé, une représentante des organisations paysannes, prend la parole.
18h 17 Il loue le génie politique de Wade, énumère ses réalisations, loue l'acte de courage du retrait du projet de loi constitutionnelle, indique que ce sont les chefs religieux et les forces de sécurité qui ont sauvé la République le 23 juin, assure que l'Etat de droit ne doit pas se laisser faire, réaffirme l'engagement du groupe parlementaire à faire réélire Wade... "Votre candidature ne souffre d'aucune illégalité. Il est recevable et sera validée sans difficulté par le Conseil constitutionnel", lance-t-il à Wade.
18h 15 Doudou Wade prend la parole.
18h 08 Grégoire Birane Ngom déclare que le retrait du projet de loi constitutionnelle montre que Wade est à l'écoute de son peuple. Discours très laudateur. Il évoque quelques réalisations de l'alternance, il évoque certaines préoccupations de la population : le monde rural, l'énergie, les inondations, l'emploi des jeunes... Il s'insurge contre les destructions perpétrées par les manifestants. Et réitère le soutien du Sénat à la candidature en 2012.
18h 06 Grégoire Birane Ngom du Sénat prend la parole.
18h 05 Abdoulaye Diop loue le bilan de Wade. Il parle péniblement, bute sur les mots, prononce mal. il parle en wolof et appelle à la mobilisation pour la victoire.
17h 58 Abdoulaye Diop du Conseil économique et social prend la parole.
17h 56 Abdoulaye Dramé affirme que le PDS reste de loin plus fort dans les régions. Il ne reste que de faire l'unité pour pouvoir faire gagner Wade dès le premier tour de la présidentielle. Il investit Wade au nom de toutes les régions.
17h 54 Abdoulaye Dramé, de l'Association des régions du Sénégal, prend la parole.
17h 50 Elhadji Malick Diop reconnait que tous ces efforts peuvent être annihilés par le problème du déficit d'électricité.
17h 49 Des hommes d'affaires comme Serigne Mboup de CCBM sont aperçus dans la salle.
17h 46 Elhadji Malick Diop attaque violemment l'opposition. Il réitère que Wade est leur candidat et énumère ses réalisations à coups de chiffres et données.
17h 44 Elhadji Malick Diop, maire de Tivaouane et vice-président de l'Association des maires, prend la parole.
17h 41 Selon Alé Lô, Wade aura 80% du monde rural et se partagera les voix des villes avec ses adversaires. Il ajoute que si Wade perd ils perdent tous ce qu'ils ont. Donc ils travaillent pour le président mais aussi pour eux-mêmes. Il dit qu'il n y a pas de rétroactivité dans l'application de la Constitution.
17h 35 Alé Lô lui demande de renouveler les 317 véhicules qu'il avait affectés au monde rural.
17h 35 Alé Lô assure que les 298 présidents de communauté rurale de son mouvement vont assurer la réélection de Wade en 2012. Il cite les réalisations de Wade pour le monde rural dans les secteurs des infrastructures, de l'éclairage rural, de l'agriculture...
17h 34 Alé Lô prend la parole.
17h 32 Sur le présidium, Pape Diop, Mamadou Seck, Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye.
17h 30 Le président assis, une minute de silence en la mémoire de la sénatrice Mame Fatou Cissé.
17h 29 Arrivée du président Wade. La salle se lève pour l'ovationner et l'accueillir.
17h 27 La RTS annonce qu'elle a mis son signal gracieusement à la disposition de toutes les télévisions du pays qui veulent retransmettre l'événement.
17h 22 Alé Lô déclare que les 298 présidents de communautés rurales sont prêts à faire réélire Wade au premier tour en 2012. Il précise qu'ils sont venus pour réitérer leur engagement au chef de l'Etat.
17h 20 Thierno Lô déclare que le Sénégal ce n'est pas seulement les villes et que toutes les localités du pays sont aujourd'hui représentées par leurs élus.
17h 19 Selon Ousmane Masseck Ndiaye, c'est le président lui-même qui a pris l'initiative de parler aux Sénégalais à travers leurs élus.
17h 18 Selon Djibo Ka, cet événement prouve que le Sénégal est un Etat avec un chef.
17h 16 Abdoulaye Baldé souhaite que le Sénégal sorte grandi de l'événement.
17h 13 Souleymane Ndéné Ndiaye déclare que Wade va délivrer un message mobilisateur pour que tous les élus l'accompagnent vers une nouvelle victoire le 28 février 2012. Prémisse que le chef de l'Etat ne veut pas renoncer à sa candidature, comme le demandent l'opposition et la société civile.
17h 09 Mamadou Seck déclare que le discours de Wade s'adresse à tous les Sénégalais. Il va écouter ceux qui l'ont invité, puis il va s'adresser aux Sénégalais.
17h 04 La RTS annonce que ses équipes sont positionnées chez les leaders de l'opposition et de la société civile.
17 h 00 C'est connu : Iba Der Thiam sera le dernier intervenant avant Wade.
18 h 52 Karim Wade entre dans la salle sans être acclamé. Il est en veste noire, chemise blanche, cravate noire.
18h 49 Le Premier ministre et les membres du gouvernement qui doivent accueillir le président de la République se mettent en position.
16h 48 Diégane Sène l'ex-ministre de l'Alphabétisation, attend du président qu'il "rassure la population".
16h 46 L'ex-ministre Coumba Gaye se réjouit que le Wade "est à l'écoute se son peuple. Aujourd'hui, le président va se réconcilier avec son peuple."
16h 43 Parmi les personnalités aperçues dans la salle, il y a Farba Senghor, Awa Diop, Sokhna Dieng, Kansoubaly Ndiaye, Iba Der Thiam, Alé Lô...
16h 39 Le protocole de la cérémonie est connu : les élus vont d'abord prendre la parole. Vingt trois d'entre eux vont soulever des questions. Le président Wade va répondre. C'est Alé Lô qui va ouvrir le débat. Le président est attendu vers 17h.
16h 33 Il y a des personnalités qui n'ont toujours pas été aperçues dans la salle : Souleymane Ndéné Ndiaye, Karim Wade, Mamadou Seck, Pape Diop...
16h 26 Abdoulaye Wade n'est pas encore arrivé à l'hôtel des Almadies. Les entrées sont filtrées. Certains journalistes ne sont pas entrés faute de badge. Des députés, sénateurs et élus locaux sont en place. Des centaines de milliers de militants du PDS sont à l'extérieur.
21h 42 Il entame son discours en wolof.
21h 36 Wade termine son discours après avoir invité les Sénégalais à l'apaisement. Remarque : il a terminé son discours sans évoquer sa candidature qu'il considère comme évidente. Après quoi, il lance un slogan : "Qui a peur des élections ? L'op -po-si-tion".
21h 32 Wade dit son accord pour un dialogue sans condition, sous réserve de la reconnaissance de ses prérogatives. Il se dit prêt à faire entrer l'opposition dans le gouvernement et à faire dans 40 jours une présidentielle anticipée si ses adversaires le demandent. Il se dit à l'écoute. S'il est battu, dit-il, il félicitera le vainqueur. Mais il dit que le vainqueur sera lui dans une élection anticipée ou pas.
21h 27 Wade dit qu'il tient le gouvernail du pays jusqu'à la présidentielle. Il estime avoir été surpris le 23 juin, et avoir donné des instructions aux forces de sécurité pour que cela ne se reproduise plus. "La dévolution monarchique du pouvoir, c'est simplement une médisance. Je l'exclus totalement. Sur les délégations spéciales, il suggère que les élus écartés fassent des recours hiérarchiques, administratifs ou judiciaires. Sur le découpage administratif, il verra avec l'Union européenne et les partis pour qu'il y ait consensus.
21h 22 L'électricité. Wade énumère les problèmes et les solutions : location de centrales en attendant la fabrication d'autres qui vont finir dans 3 ans. Au mois de septembre, il n y aura plus de coupure. Un programme d'électrification de 400 villages est engagé et le financement acquis. 14 100 sur 28 000 villages auront l'électricité d'ici 3 ans.
21h 18 Wade en vient aux femmes, plaide pour la baisse des taux du microcrédit, et loue la loi sur la parité. Sur les paysans, il dit étudier un projet de sécurité sociale. Les paysans et les pêcheurs auront l'année prochaine leur banque qui sera dotée de 10 milliards d'argent public. Sur l'élevage, il met l'accent sur l'insémination de 1,3 million de vaches. Pour les pêcheurs, il promet des aires marines protégées et des progrès dans la pisciculture.
21h 14 Wade s'adresse aux marchands ambulants. Il s'engage à les faire installer après les travaux à Petersen. Il dit aux jeunes de ne pas se presser, et leur promet que le pouvoir va bientôt leur revenir. Il félicite les sportifs qui représentent notre pays, et fait une mention spéciale à la lutte.
21h 06 Wade dit qu'il s'adresse à la jeunesse. Il dit avoir demandé au PM d'instaurer tout de suite un Haut conseil pour l'emploi et la formation. Les représentants de la société civile et des associations de jeunes seront partie à ce Haut conseil qui va explorer des moyens nouveaux de résorber le chômage des jeunes. Il donne un exemple qui permettra de créer 100 000 emplois. Les élèves qui n'ont pas eu de bac vont être intégrés dans un programme bac -. Ils seront des auxiliaires des maitres qui vont aider les élèves en difficulté. Si le financement est bouclé, ce programme va être mis en oeuvre. Un autre programme est proposé par un homme d'affaires sud-africain qui l'a expérimenté chez lui et au Ghana. Ce programme consiste à utiliser des milliers de jeunes dans la construction d'habitats sociaux.
21h 04 Wade s'auto-glorifie à ce stade de son discours, énumère ses réalisations, et déclare que le Sénégal est passé du stade de pays moins avancé à celui de pays intermédiaire.
21h 00 "Je comprends les frustrations engendrées par les coupures d'électricité. Je ne comprends pas que des individus mal intentionnés en profitent... Ils seront arrêtés et sanctionnés. Force doit rester à la loi. La violence ne peut régler aucun de nos problèmes. Au contraire, elle les aggrave.
20h 56 Les actes de violences sont inacceptables et indignes d'une démocratie qui se respecte. Wade salue le sang-froid et le sens de responsabilité des forces de l'ordre. Il en appelle à la retenue. Chacun doit savoir raison garder. Il faut passer de manifestation 0 mort à 0 blessé. Il a décidé de retirer le texte suite aux interventions des marabouts et des ambassadeurs de l'Union européenne.
20h 50 Il dit que les 25% ont toujours existé au Sénégal depuis Senghor. Ils ont été supprimés en 1998 et remplacés par les 50% actuels. Le projet de loi avait suscité des incompréhensions, a été amendé par son camp... L'opposition a profité de la confusion générale pour entrainer une partie de la population dans une contestation... S'il voit dans le débat l'expression de la pluralité démocratique, Wade regrette les violences et destructions de biens publics et privés... "Nous avons commis une erreur d'appréciation. Nous pensions qu'il y aurait une confrontation de mobilisations."
20h 48 Il reconnait que le projet de loi n'a pas été bien expliqué même s'il voulait sincèrement renforcer les institutions démocratiques avec un vice-président élu, un partage du pouvoir, un renforcement de la démocratie...
20h 41 Wade entame son discours par des salutations en wolof. ''Y en a envie'' se fait entendre. Il propose d'annuler la pause de 15 mn pour enchainer. En français, il commence la lecture de son discours. Et le justifie par le fait que beaucoup de gens dans le monde veulent entendre son discours d'aujourd'hui. Il se dit surpris par les violences des 23 et 27 juin. Il n'a pas voulu réagir à chaud mais a décidé de prendre le temps d'écouter et de recueillir des avis.
20h 40 Le président Wade prend la parole sous l'ovation de la salle.
20h 28 Changement dans le programme. Souleymane Ndéné Ndiaye, dont le discours n'était pas prévu, prend la parole en sa qualité de directeur de campagne de Wade. Il estime que le gouvernement a bien déchiffré le message des 23 et 27 juin, qui est une quête de solutions à leurs problèmes urgents. Il assure que les ministres ne peuvent pas passer tout leur temps à recevoir des citoyens, pour répondre à l'un des intervenants. Et s'élève contre les contradictions internes que certains développent. Le directeur de campagne veut une unité totale pour que leur candidat triomphe. Sur la question de l'électricité, il affirme que le nombre des abonnés est passé de 200 000 à 800 000. L'électrification rurale est passée de 9% à plus de 60%. Voila pourquoi la demande en énergie explose, explique-t-il.
20h 13 Iba Der Thiam assure que Wade inquiète par son leadership nouveau. Il loue son engagement pour une Afrique debout. Cela ne plait pas, dit-il. Wade, à l'entendre, a une vision économique que personne avant lui n'avait entrevue. Wade n'avait pas fait plaisir quand il s'est opposé à l'Union pour la Méditerranée. "Vous avez créé le Nepad, organisé le Fesman, vous avez, vous avez..." Pour Iba Der Thiam, en un mot, Wade a été lâché par la France à cause de ses idées contraires à la notion de pré-carré. il est une référence incontournable, un précurseur à Benghazi, le champion du dialogue islamo-chrétien, un défenseur de l'Afrique contre la CPI, l'instigateur de la parité au sein de l'Union africaine, le concepteur de la Grande muraille verte, le plus gros projet environnemental de ce siècle... "Votre candidature en 2012 est recevable. Vous avez le droit de vous présenter. Nous avons la mission de vous faire élire.", conclut-il.
20h 11 Iba Der Thiam prend la parole.
20h 06 Awa Guéye Thiam, représentante des Sénégalais de l'extérieur, prend la parole. "Ton serpent est descendu", dit-elle à Wade. A l'entendre, tout va bien pour les Sénégalais de l'extérieur : les passeports, les cartes d'identité, leurs droits à l'étranger... "Un Sénégalais fou n'existe pas. Il existe un Sénégalais qui fait le fou", dit-elle.
20h 00 Mamadou Fall, représentant des marchands ambulants et des artisans, prend la parole. En dépit des problèmes d'électricité, il remercie quand même et souhaite la paix.
19h 51 Gora Khouma, président du Syndicat des transporteurs routiers, prend la parole. Il dit que Wade a fait ce qu'aucun autre chef d'Etat n'a fait avant lui. Avant de lui lancer : "Beaucoup vous en veulent à cause de vos ministres qui sont barricadés et ne reçoivent personne. Ils n'ont qu'à ouvrir leurs portes aux gens."
19h 43 Aliou Sow, président du Conseil national de la jeunesse, prend la parole. "M. le président, écoutez votre jeunesse. Je le dis parce qu'il y a des écrans. La jeunesse qui vous a porté au pouvoir est en face de terribles interrogations. Qui peut nier les problèmes de la jeunesse ? D'abord, l'emploi. Je vous invite à lancer un grand programme pour l'emploi des jeunes.", dit-il.
19h 34 Abdoulaye Sow, président de l'Union des coopérations d'exploitants forestiers prend la parole. Il remercie son ministre de tutelle Djibo Kâ, et promet comme les autres de répondre présent en 2012.
19h 28 Gnouk Mbaye, présidente de la Fédération nationale des femmes rurales, prend la parole. Elle dit que sa Fédération ne vend ses cartes de membre qu'aux femmes qui ont des cartes d'électeur. "Le président Wade est le sauveur des femmes rurales", lance-t-elle. Elle dit que sa Fédération compte 302 000 membres qui ont chacune une carte d'électeur.
19h 20 Arona Bâ, vice-président Organisation professionnelle de l'élevage, prend la parole. il assure que les éleveurs vont faire mieux qu'en 2007 et que les éleveurs ont déjà commencé la campagne électorale.
19h 14 Mbathio Niang, présidente des femmes transformatrices, prend la parole. Elle dit que les femmes transformatrices prennent aujourd'hui l'avion pour aller faire leurs affaires à l'étranger, grâce évidemment à Wade. Et ajoute qu'il a mis 280 millions pour moderniser les sites de transformation. Avant de promettre la réélection de leur mentor.
19h 08 Moulaye Fall, maréyeur, Saint-Louis, fustige l'excès d'applaudissements, propose qu'on parle des difficultés, estime qu'on doit dire la vérité, assène que les marcheurs en ont contre l'entourage de Wade, conclut que si rien n'est fait on risque d'aller vers une déception en 2012.
19h 02 Maodo Sarr prend la parole. Il a l'insulte à la bouche contre les adversaires de Wade, remercie Iba Der Thiam, multiplie les invectives...
18h 58 Djiby Ndiaye, président national des maréyeurs, prend la parole. il énumère les réalisations de Wade dans le secteur de la pêche, promet une réélection de Wade en 2012, ajoute que l'opposition n'a pas de programme...
18h 50 Mamadou Sall, président Jaapando, organisation de pêcheurs, éleveurs et agriculteurs, assure que le monde rural (65% de la population) va entièrement voter pour Wade. Il estime que la transformation et la consommation de l'arachide progressent. Le riz pousse à tout moment dans la région du fleuve.
18h 46 Selon Mbaye Amar, AFTU a créé 4 000 emplois, déplore la casse de 42 bus pendant les manifestations, demande à ce que les parents éduquent les enfants... Il remercie Mamadou Seck pour son soutien au projet AFTU et appelle à la réélection de Wade.
18h 44 Mbaye Amar, président d'AFTU, prend la parole.
18h 42 Les femmes dansent et applaudissent en scandant le slogan "2012 gnooko ress". Khady Ndaw assure que la réélection se fera en février 2012.
18h 40 Khady Ndaw des organisations féminines loue le microcrédit, la parité absolue, remercie Aïda Mbodj... Et lance à Wade "2012 gnooko ress".
18h 34 Mamadou Lamine Niang loue la réduction des impôts, la simplification des procédures, la promotion de l'enseignement professionnel, les efforts pour l'emploi... Il promet à Wade que les hommes d'affaires vont accompagner Wade.
18h 32 Mamadou Lamine Niang, président de la Chambre de commerce de Dakar, prend la parole.
18h 30 Dieynaba Sidibé assure que la Goana a permis de produire de la viande, du lait... Elle assure que Wade sera réélu.
18h 28 Dieynaba Sidibé, une représentante des organisations paysannes, prend la parole.
18h 17 Il loue le génie politique de Wade, énumère ses réalisations, loue l'acte de courage du retrait du projet de loi constitutionnelle, indique que ce sont les chefs religieux et les forces de sécurité qui ont sauvé la République le 23 juin, assure que l'Etat de droit ne doit pas se laisser faire, réaffirme l'engagement du groupe parlementaire à faire réélire Wade... "Votre candidature ne souffre d'aucune illégalité. Il est recevable et sera validée sans difficulté par le Conseil constitutionnel", lance-t-il à Wade.
18h 15 Doudou Wade prend la parole.
18h 08 Grégoire Birane Ngom déclare que le retrait du projet de loi constitutionnelle montre que Wade est à l'écoute de son peuple. Discours très laudateur. Il évoque quelques réalisations de l'alternance, il évoque certaines préoccupations de la population : le monde rural, l'énergie, les inondations, l'emploi des jeunes... Il s'insurge contre les destructions perpétrées par les manifestants. Et réitère le soutien du Sénat à la candidature en 2012.
18h 06 Grégoire Birane Ngom du Sénat prend la parole.
18h 05 Abdoulaye Diop loue le bilan de Wade. Il parle péniblement, bute sur les mots, prononce mal. il parle en wolof et appelle à la mobilisation pour la victoire.
17h 58 Abdoulaye Diop du Conseil économique et social prend la parole.
17h 56 Abdoulaye Dramé affirme que le PDS reste de loin plus fort dans les régions. Il ne reste que de faire l'unité pour pouvoir faire gagner Wade dès le premier tour de la présidentielle. Il investit Wade au nom de toutes les régions.
17h 54 Abdoulaye Dramé, de l'Association des régions du Sénégal, prend la parole.
17h 50 Elhadji Malick Diop reconnait que tous ces efforts peuvent être annihilés par le problème du déficit d'électricité.
17h 49 Des hommes d'affaires comme Serigne Mboup de CCBM sont aperçus dans la salle.
17h 46 Elhadji Malick Diop attaque violemment l'opposition. Il réitère que Wade est leur candidat et énumère ses réalisations à coups de chiffres et données.
17h 44 Elhadji Malick Diop, maire de Tivaouane et vice-président de l'Association des maires, prend la parole.
17h 41 Selon Alé Lô, Wade aura 80% du monde rural et se partagera les voix des villes avec ses adversaires. Il ajoute que si Wade perd ils perdent tous ce qu'ils ont. Donc ils travaillent pour le président mais aussi pour eux-mêmes. Il dit qu'il n y a pas de rétroactivité dans l'application de la Constitution.
17h 35 Alé Lô lui demande de renouveler les 317 véhicules qu'il avait affectés au monde rural.
17h 35 Alé Lô assure que les 298 présidents de communauté rurale de son mouvement vont assurer la réélection de Wade en 2012. Il cite les réalisations de Wade pour le monde rural dans les secteurs des infrastructures, de l'éclairage rural, de l'agriculture...
17h 34 Alé Lô prend la parole.
17h 32 Sur le présidium, Pape Diop, Mamadou Seck, Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye.
17h 30 Le président assis, une minute de silence en la mémoire de la sénatrice Mame Fatou Cissé.
17h 29 Arrivée du président Wade. La salle se lève pour l'ovationner et l'accueillir.
17h 27 La RTS annonce qu'elle a mis son signal gracieusement à la disposition de toutes les télévisions du pays qui veulent retransmettre l'événement.
17h 22 Alé Lô déclare que les 298 présidents de communautés rurales sont prêts à faire réélire Wade au premier tour en 2012. Il précise qu'ils sont venus pour réitérer leur engagement au chef de l'Etat.
17h 20 Thierno Lô déclare que le Sénégal ce n'est pas seulement les villes et que toutes les localités du pays sont aujourd'hui représentées par leurs élus.
17h 19 Selon Ousmane Masseck Ndiaye, c'est le président lui-même qui a pris l'initiative de parler aux Sénégalais à travers leurs élus.
17h 18 Selon Djibo Ka, cet événement prouve que le Sénégal est un Etat avec un chef.
17h 16 Abdoulaye Baldé souhaite que le Sénégal sorte grandi de l'événement.
17h 13 Souleymane Ndéné Ndiaye déclare que Wade va délivrer un message mobilisateur pour que tous les élus l'accompagnent vers une nouvelle victoire le 28 février 2012. Prémisse que le chef de l'Etat ne veut pas renoncer à sa candidature, comme le demandent l'opposition et la société civile.
17h 09 Mamadou Seck déclare que le discours de Wade s'adresse à tous les Sénégalais. Il va écouter ceux qui l'ont invité, puis il va s'adresser aux Sénégalais.
17h 04 La RTS annonce que ses équipes sont positionnées chez les leaders de l'opposition et de la société civile.
17 h 00 C'est connu : Iba Der Thiam sera le dernier intervenant avant Wade.
18 h 52 Karim Wade entre dans la salle sans être acclamé. Il est en veste noire, chemise blanche, cravate noire.
18h 49 Le Premier ministre et les membres du gouvernement qui doivent accueillir le président de la République se mettent en position.
16h 48 Diégane Sène l'ex-ministre de l'Alphabétisation, attend du président qu'il "rassure la population".
16h 46 L'ex-ministre Coumba Gaye se réjouit que le Wade "est à l'écoute se son peuple. Aujourd'hui, le président va se réconcilier avec son peuple."
16h 43 Parmi les personnalités aperçues dans la salle, il y a Farba Senghor, Awa Diop, Sokhna Dieng, Kansoubaly Ndiaye, Iba Der Thiam, Alé Lô...
16h 39 Le protocole de la cérémonie est connu : les élus vont d'abord prendre la parole. Vingt trois d'entre eux vont soulever des questions. Le président Wade va répondre. C'est Alé Lô qui va ouvrir le débat. Le président est attendu vers 17h.
16h 33 Il y a des personnalités qui n'ont toujours pas été aperçues dans la salle : Souleymane Ndéné Ndiaye, Karim Wade, Mamadou Seck, Pape Diop...
16h 26 Abdoulaye Wade n'est pas encore arrivé à l'hôtel des Almadies. Les entrées sont filtrées. Certains journalistes ne sont pas entrés faute de badge. Des députés, sénateurs et élus locaux sont en place. Des centaines de milliers de militants du PDS sont à l'extérieur.