Patar a vécu un mercredi pas comme les autres. Cela fait plus d'une centaine d'années que le village existe et jamais il n'a connu des scènes pareilles : pneus brûlés, routes barrées, marche sur plus de deux tours d'horloge, menaces proférées... C'est toute une population qui a pris congé de sa sérénité quotidienne. Les parents du jeune Fallou Sène, étudiant tué à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis au cours d'accrochages avec les forces de l'ordre ont changé, le temps du deuil, leurs habitudes pour montrer leur colère et immense amertume.
'' Fallou Sène venait de se marier il y a juste deux semaines'', raconte le mari à sa sœur. '' Il n'avait que 29 ans acquis la veille de sa mort'', raconte un de ses compagnons. Cheikh Diouf, étudiant lui aussi, laissera exploser sa colère. Pour lui, l'acte '' est ignoble ''.
De concert et d'une voix audible, Patar désire désormais paisiblement inhumer son Fallou, parti à jamais...
'' Fallou Sène venait de se marier il y a juste deux semaines'', raconte le mari à sa sœur. '' Il n'avait que 29 ans acquis la veille de sa mort'', raconte un de ses compagnons. Cheikh Diouf, étudiant lui aussi, laissera exploser sa colère. Pour lui, l'acte '' est ignoble ''.
De concert et d'une voix audible, Patar désire désormais paisiblement inhumer son Fallou, parti à jamais...