Libération qualifiait les 55 hectares attribués à Alioune Badara Thiam à Mbodiène, pour la construction d’Akon City, de « braquage foncier impuni ». En effet, malgré tous les engagements souscrits notamment le démarrage annoncé des travaux dans le premier trimestre de 2021 puis en octobre de la même année, seule une pancarte usée par le temps trône sur le site où le chanteur et homme d’affaires annonçait pompeusement une ville futuriste, un « Wakanda sénégalais », d’un coût de 6 milliards de dollars.
Alors que le ministre du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, ferme les yeux sur ce scandale en refusant de résilier le bail de mise à disposition octroyé à Akon, c’est aux Usa, où vit ce dernier, que le dossier explose.
En effet, Devyne Stephens, une figure respectée de la musique américaine qui a collaboré avec plusieurs stars, a introduit une requête, auprès de la Cour suprême de Manhattan, pour demander le gel des avoirs détenus par Akon à New-York.
En effet, le plaignant avait introduit une plainte contre Akon à qui il réclame 4 millions de dollars. Aussi, Devyne Stephens exige cette mesure de sûreté aux magistrats pour être sûr d’être payé en cas de condamnation d’Akon.
Qui plus, dans sa demande publiée par plusieurs journaux américains, Devyne Stephens assure qu’Akon est trempé « dans plusieurs affaires louches », avant de citer le projet Akon city au Sénégal.
L’avocat du plaignant, Jeffrey Movit, est allé plus loin dans sa plainte en disant que concer- nant ce projet, Akon n’a respecté aucune de ses promesses. Il a versé dans le dossier les conclusions de l’agent spécial fédéral à la retraite Scot Thomas son engagé pour faire la lumière sur cet investissement et notamment le montage financier.
Selon ce dernier, Akon City et Akoin-la monnaie annoncée présentent « de nombreuses caractéristiques d’entreprises frauduleuses telles que les systèmes de Ponzi et les systèmes pyramidaux ».
La pyramide de Ponzi, du nom de l’escroc Charles Ponzi, est un montage financier frau- duleux qui fait miroiter des taux de rendement très élevés à des investisseurs, pour un risque pris extrêmement faible. La proposition est alléchante, et consiste à générer des revenus pour les anciens investisseurs grâce aux apports financiers des nouveaux arrivants.
L’agent fédéral à la retraite est formel : « Akon n’a fourni presque aucune information sur qui investit dans Akon City ou comment elle sera prétendu- ment construite. Par conséquent, Akon City est probablement une arnaque ».
Le même enquêteur révèle par ailleurs que les Impôts américains ont pris des mesures conservatoires sur les biens immobiliers d’Akon parce «qu’il doit plus de 6 millions de dollars en impôts ». « Ce ne sont que des insinuations et des spéculations, faites par quelqu’un qui a vu une réclamation contre Akon rejetée », se défend l’équipe d’Akon.
Source : Libération.
Alors que le ministre du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, ferme les yeux sur ce scandale en refusant de résilier le bail de mise à disposition octroyé à Akon, c’est aux Usa, où vit ce dernier, que le dossier explose.
En effet, Devyne Stephens, une figure respectée de la musique américaine qui a collaboré avec plusieurs stars, a introduit une requête, auprès de la Cour suprême de Manhattan, pour demander le gel des avoirs détenus par Akon à New-York.
En effet, le plaignant avait introduit une plainte contre Akon à qui il réclame 4 millions de dollars. Aussi, Devyne Stephens exige cette mesure de sûreté aux magistrats pour être sûr d’être payé en cas de condamnation d’Akon.
Qui plus, dans sa demande publiée par plusieurs journaux américains, Devyne Stephens assure qu’Akon est trempé « dans plusieurs affaires louches », avant de citer le projet Akon city au Sénégal.
L’avocat du plaignant, Jeffrey Movit, est allé plus loin dans sa plainte en disant que concer- nant ce projet, Akon n’a respecté aucune de ses promesses. Il a versé dans le dossier les conclusions de l’agent spécial fédéral à la retraite Scot Thomas son engagé pour faire la lumière sur cet investissement et notamment le montage financier.
Selon ce dernier, Akon City et Akoin-la monnaie annoncée présentent « de nombreuses caractéristiques d’entreprises frauduleuses telles que les systèmes de Ponzi et les systèmes pyramidaux ».
La pyramide de Ponzi, du nom de l’escroc Charles Ponzi, est un montage financier frau- duleux qui fait miroiter des taux de rendement très élevés à des investisseurs, pour un risque pris extrêmement faible. La proposition est alléchante, et consiste à générer des revenus pour les anciens investisseurs grâce aux apports financiers des nouveaux arrivants.
L’agent fédéral à la retraite est formel : « Akon n’a fourni presque aucune information sur qui investit dans Akon City ou comment elle sera prétendu- ment construite. Par conséquent, Akon City est probablement une arnaque ».
Le même enquêteur révèle par ailleurs que les Impôts américains ont pris des mesures conservatoires sur les biens immobiliers d’Akon parce «qu’il doit plus de 6 millions de dollars en impôts ». « Ce ne sont que des insinuations et des spéculations, faites par quelqu’un qui a vu une réclamation contre Akon rejetée », se défend l’équipe d’Akon.
Source : Libération.
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