La ville de Louga devient certainement l’une des villes du Sénégal les plus urbanisées, avec un développement fulgurant de l’habitat moderne dont le style architectural, pourrait-on dire, ressemble souvent à celui de l’Europe.
Louga étant une localité, où le flux migratoire croît sans cesse, malgré les rigueurs de la crise mondiale, entraînant conséquemment les investissements immobiliers dans la capitale du N’diambour, transformée en un vaste chantier décentralisé, de construction d’immeubles à un, deux ou trois niveaux ( étages) et de bâtiments en terrasse, destinés à tous les usages.
C’est ainsi que des immeubles à usage commercial ou d’habitation fleurissent comme des champignons, symbolisant en majeure partie, une émigration réussie. Ainsi, ces chantiers de construction constituent une manne inespérée pour l’économie locale voire régionale, quand on voit tout ce qu’ils induisent en termes d’emploi et de commerce de matériaux de base.
Signalons que la plupart de ces immeubles, une fois achevés, seront mis en location, soit pour assurer la dépense de la famille, soit pour boucher des trous au niveau de leurs propriétaires.
Qui disait encore que quand le bâtiment va, tout va?
Correspondance particulière de MBARGOU DIOP, JOURNALISTE.