« Une farce », « un cirque », « une aberration », « du bluff » : l’opposition sénégalaise a des mots durs pour commenter le séminaire gouvernemental au cours duquel des juristes étrangers ont démontré que la candidature d’Abdoulaye Wade était recevable.
Sur le fond, tous rejettent les arguments présentés par les experts. A l’Alliance des forces du progrès (AFP), le parti de Moustapha Niasse, les conclusions des chercheurs invités à Dakar n’étaient pas une surprise.
Hélène Tine, la porte-parole de l’AFP, estime que ce séminaire, auquel aucun membre de l’opposition n’était convié, était « une manière pour Wade de trouver une onction, une justification, à son obsession à vouloir briguer un troisième mandat ».
Même scepticisme exprimé par l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall. Son porte-parole, Seydou Guèye, interprète cette réunion d’experts, comme « une volonté d’influencer le Conseil constitutionnel », cette instance qui tranchera, fin janvier, sur la validité de l’ensemble des candidats.
Enfin, sur la forme, le Parti socialiste dénonce des gaspillages de deniers publics. Abdoulaye Wilane, un responsable de cette formation, estime qu’il s’agissait d’une séance de « restitution d’une réflexion commandée à des juristes nourris et logés sur les fonds du contribuable ».
( RFI )
Sur le fond, tous rejettent les arguments présentés par les experts. A l’Alliance des forces du progrès (AFP), le parti de Moustapha Niasse, les conclusions des chercheurs invités à Dakar n’étaient pas une surprise.
Hélène Tine, la porte-parole de l’AFP, estime que ce séminaire, auquel aucun membre de l’opposition n’était convié, était « une manière pour Wade de trouver une onction, une justification, à son obsession à vouloir briguer un troisième mandat ».
Même scepticisme exprimé par l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall. Son porte-parole, Seydou Guèye, interprète cette réunion d’experts, comme « une volonté d’influencer le Conseil constitutionnel », cette instance qui tranchera, fin janvier, sur la validité de l’ensemble des candidats.
Enfin, sur la forme, le Parti socialiste dénonce des gaspillages de deniers publics. Abdoulaye Wilane, un responsable de cette formation, estime qu’il s’agissait d’une séance de « restitution d’une réflexion commandée à des juristes nourris et logés sur les fonds du contribuable ».
( RFI )
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