Le Chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a accusé vendredi l’opposition d’être la principale responsable de la mort des quatre personnes tuées à Dakar et à Podor au cours des manifestations organisées par le Mouvement du 23 juin, pour protester contre la validation de sa candidature à la présidentielle du 26 février prochain.
‘’Les principaux responsables, ce sont les gens de l’opposition qui utilisent les manifestations qui auraient pu avoir un sens tout à fait pacifique et compréhensible, pour mettre le désordre’’, a-t-il affirmé en marge de l’inauguration du Centre de contrôle technique de véhicules (CCTV) de Dakar-Hann.
Le président Wade indique avoir ‘’présenté (ses) condoléances aux parents’’, regrettant que des morts aient été enregistrées lors des manifestations.
‘’Les parents doivent prendre des dispositions pour que leurs enfants ne soient pas utilisés par des politiciens aux abois. C’est cela la vérité’’, a-t-il déclaré.
‘’Ces politiciens qui utilisent ces enfants doivent se mettre devant. Mais à ce moment, ils sont couchés chez eux tranquillement avec leurs enfants en envoyant ceux des autres devant les forces de l’ordre. C’est de la lâcheté’’, a encore martelé le Chef de l’Etat.
Interpellé sur le fait de savoir s’il pense que certains utilisent cette période électorale pour semer le chaos, le Chef de l’Etat a répondu qu’il en était ‘’absolument’’ convaincu.
‘’Ils (les opposants) ont commencé pendant deux à trois ans à raconter que j’étais minoritaire et eux majoritaires. Qu’ils le prouvent par les élections !’’, a lancé en guise de défi le Chef de l’Etat, candidat à l’élection présidentielle du 26 février prochain.
‘’Ils ont fait des appels à manifester vers le Palais de la République, des appels à l’émeute à travers une télévision qui serait fermée dans n’importe quel pays du monde. Cela n’existe qu’au Sénégal, mais cela n’aboutira à rien’’, a-t-il prévenu.
Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) affirme que ‘’ces manifestants ne représentent rien par rapport aux millions de personnes qui sont avec (lui)’’.
‘’Le Sénégal, a-t-il promis, continuera toujours à marcher d’un pas très calme vers des élections jusqu’à la proclamation des résultats et je respecterai les résultats.’’
‘’C’est un pays particulier avec des gens qui sont dans la société civile et en même temps chefs de partis politiques ou des pyromanes’’, dénonce le Chef de l’Etat, tout en rappelant qu’une ‘’personne qui se réclame de la société civile doit jouer des rôles d’intermédiaire et de médiation’’.
‘’Mais on prend partie d’une façon publique en voulant installer la violence. Mais ils ne réussiront pas parce que les Sénégalais veulent la paix’’, a-t-il conclu.
Elu à la tête du Sénégal en 2000 et réélu en 2007, le président Wade brigue un nouveau mandat. Mais sa candidature est jugée anticonstitutionnelle par le M23. Depuis sa validation, le 27 janvier dernier, par le Conseil constitutionnel, le mouvement accentue la pression en multipliant les manifestations à travers le pays.
Quatre personnes ont été tuées depuis le début du mouvement de contestation, dont un policier.
Mais le M23 s’est défendu d’être à l’origine des violences enregistrées au cours de ses rassemblements, accusant en particulier le pouvoir d’avoir organisé l’infiltration du rassemblement de mardi dernier à la place de l’Obélisque.
La campagne électorale de l’élection présidentielle du 26 février 2012 démarre dimanche 5 février avec 14 candidats en lice.
‘’Les principaux responsables, ce sont les gens de l’opposition qui utilisent les manifestations qui auraient pu avoir un sens tout à fait pacifique et compréhensible, pour mettre le désordre’’, a-t-il affirmé en marge de l’inauguration du Centre de contrôle technique de véhicules (CCTV) de Dakar-Hann.
Le président Wade indique avoir ‘’présenté (ses) condoléances aux parents’’, regrettant que des morts aient été enregistrées lors des manifestations.
‘’Les parents doivent prendre des dispositions pour que leurs enfants ne soient pas utilisés par des politiciens aux abois. C’est cela la vérité’’, a-t-il déclaré.
‘’Ces politiciens qui utilisent ces enfants doivent se mettre devant. Mais à ce moment, ils sont couchés chez eux tranquillement avec leurs enfants en envoyant ceux des autres devant les forces de l’ordre. C’est de la lâcheté’’, a encore martelé le Chef de l’Etat.
Interpellé sur le fait de savoir s’il pense que certains utilisent cette période électorale pour semer le chaos, le Chef de l’Etat a répondu qu’il en était ‘’absolument’’ convaincu.
‘’Ils (les opposants) ont commencé pendant deux à trois ans à raconter que j’étais minoritaire et eux majoritaires. Qu’ils le prouvent par les élections !’’, a lancé en guise de défi le Chef de l’Etat, candidat à l’élection présidentielle du 26 février prochain.
‘’Ils ont fait des appels à manifester vers le Palais de la République, des appels à l’émeute à travers une télévision qui serait fermée dans n’importe quel pays du monde. Cela n’existe qu’au Sénégal, mais cela n’aboutira à rien’’, a-t-il prévenu.
Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) affirme que ‘’ces manifestants ne représentent rien par rapport aux millions de personnes qui sont avec (lui)’’.
‘’Le Sénégal, a-t-il promis, continuera toujours à marcher d’un pas très calme vers des élections jusqu’à la proclamation des résultats et je respecterai les résultats.’’
‘’C’est un pays particulier avec des gens qui sont dans la société civile et en même temps chefs de partis politiques ou des pyromanes’’, dénonce le Chef de l’Etat, tout en rappelant qu’une ‘’personne qui se réclame de la société civile doit jouer des rôles d’intermédiaire et de médiation’’.
‘’Mais on prend partie d’une façon publique en voulant installer la violence. Mais ils ne réussiront pas parce que les Sénégalais veulent la paix’’, a-t-il conclu.
Elu à la tête du Sénégal en 2000 et réélu en 2007, le président Wade brigue un nouveau mandat. Mais sa candidature est jugée anticonstitutionnelle par le M23. Depuis sa validation, le 27 janvier dernier, par le Conseil constitutionnel, le mouvement accentue la pression en multipliant les manifestations à travers le pays.
Quatre personnes ont été tuées depuis le début du mouvement de contestation, dont un policier.
Mais le M23 s’est défendu d’être à l’origine des violences enregistrées au cours de ses rassemblements, accusant en particulier le pouvoir d’avoir organisé l’infiltration du rassemblement de mardi dernier à la place de l’Obélisque.
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