DAKARACTU.COM - Premier homme politique à soulever la question de l’invalidité de la candidature du président de la République, Abdoulaye Wade, à la présidentielle de février 2012, Idrissa Seck ne démord toujours pas. Reçu à sa demande à la Raddho par Alioune Tine, le maire de Thiès a déclaré que l’irrecevabilité de la candidature de Me Wade ne relève même pas du droit mais qu’il s’agit plutôt d’une question de compréhension de la langue française. Ces propos, précise-t-il, sont les confidences d’un des plus grands constitutionnalistes du Sénégal qui est plus que convaincu de l’anticonstitutionnalité de la candidature de Me Wade : « Un éminent constitutionnaliste du Sénégal, l’un des plus grands professeurs et des plus gradés, m’a dit que cette question de l’invalidité n’est pas du droit mais du français. » Idrissa Seck ajoute qu’il suffit juste de lire la Constitution pour comprendre que ce n’est pas possible. Clairement ! Abordant les violations des droits de l’homme, l’ex-Premier ministre les condamne, non sans dérouler son programme qui s’articule autour du respect des droits fondamentaux, de la bonne gouvernance, du développement de l’agriculture, etc.
L’irrecevabilité de la candidature de Wade ne relève même pas du droit, c’est du français.
Samedi 10 Septembre 2011