Le projet de loi portant intégration des policiers municipaux dans la Police nationale est arrivé à l’Assemblée nationale et devrait être examiné prochainement, a révélé mardi le président de l’institution, Mamadou Seck.
M. Seck répondait au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, qui a annoncé l’adoption de ce projet, le 15 septembre dernier en Conseil des ministres.
S’exprimant au cours de la séance plénière d’adoption du projet de budget 2012 de son département, M. Ngom a dit que ce projet est ‘’le dernier maillon’’ d’une série de mesures visant à ‘’restaurer la dignité’’ des forces de police.
‘’Il y a d’abord le nouveau statut de la Police, ensuite la mise à disposition de moyens importants de travail. Le dernier maillon c’étaient les policiers municipaux’’, a expliqué le ministre de l’Intérieur.
Il a souligné que le gouvernement vient de ‘’réparer une injustice’’, rappelant que c’est à l’Assemblée nationale que les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS), alors dans l’opposition, ‘’se sont battus contre cette loi inique de radiation des policiers’’, en 1987.
‘’Nous l’avons dénoncée, nous nous sommes battus également par des souscriptions financières pour aider les policiers. Donc ce n’est pas de la démagogie, c’est une conviction profonde qui a été constante’’, a soutenu le ministre d’Etat.
Adopté à l’unanimité des députés présents, le projet de budget du ministère de l’Intérieur a connu une hausse de 18,92% passant de 40 milliards 420 millions 923 mille 250 francs Cfa à 48 milliards 67 millions 877 mille 680 francs Cfa.
Cette hausse s’explique notamment par l’affectation de crédits pour l’indemnisation des chefs de village, la confection des cartes nationales d’identité numérisées, la construction d’infrastructures (direction de la protection civile et caserne de sapeurs-pompiers à Hann-Maristes), la poursuite du recrutement d’agents de police.
Au titre des dépenses de fonctionnement, le montant des crédits alloués a connu une baisse de 47,71% s’expliquant par la création du ministère chargé des Elections, qui a entraîné le départ de la Direction générale des élections et de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF).
( APS )
M. Seck répondait au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, qui a annoncé l’adoption de ce projet, le 15 septembre dernier en Conseil des ministres.
S’exprimant au cours de la séance plénière d’adoption du projet de budget 2012 de son département, M. Ngom a dit que ce projet est ‘’le dernier maillon’’ d’une série de mesures visant à ‘’restaurer la dignité’’ des forces de police.
‘’Il y a d’abord le nouveau statut de la Police, ensuite la mise à disposition de moyens importants de travail. Le dernier maillon c’étaient les policiers municipaux’’, a expliqué le ministre de l’Intérieur.
Il a souligné que le gouvernement vient de ‘’réparer une injustice’’, rappelant que c’est à l’Assemblée nationale que les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS), alors dans l’opposition, ‘’se sont battus contre cette loi inique de radiation des policiers’’, en 1987.
‘’Nous l’avons dénoncée, nous nous sommes battus également par des souscriptions financières pour aider les policiers. Donc ce n’est pas de la démagogie, c’est une conviction profonde qui a été constante’’, a soutenu le ministre d’Etat.
Adopté à l’unanimité des députés présents, le projet de budget du ministère de l’Intérieur a connu une hausse de 18,92% passant de 40 milliards 420 millions 923 mille 250 francs Cfa à 48 milliards 67 millions 877 mille 680 francs Cfa.
Cette hausse s’explique notamment par l’affectation de crédits pour l’indemnisation des chefs de village, la confection des cartes nationales d’identité numérisées, la construction d’infrastructures (direction de la protection civile et caserne de sapeurs-pompiers à Hann-Maristes), la poursuite du recrutement d’agents de police.
Au titre des dépenses de fonctionnement, le montant des crédits alloués a connu une baisse de 47,71% s’expliquant par la création du ministère chargé des Elections, qui a entraîné le départ de la Direction générale des élections et de la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF).
( APS )