DAKARACTU.COM A la faveur d’une sollicitation de Gaston Mbengue, un grand-frère à qui je ne peux rien refuser pour m’avoir toujours manifesté de l’affection, j’ai parlé au téléphone avec Dr Alioune Sarr. La discussion était polie. Alioune Sarr m’a parlé de ses rapports avec mon grand-frère, membre du corps médical, avec qui il a de bons rapports. Je suis Sénégalais, éduqué dans notre culture. Je ne pouvais qu’être conciliant avec un aîné qui m’abordait de cette manière. J’étais toutefois loin de me douter que l’entretien que nous étions en train d’avoir allait être dévoilé au cours d’une conférence de presse, amputé de certaines de ses parties, rallongée d’autres. Ce faisant, Alioune Sarr a fait montre d’une inélégance tragique.
Si j’étais comme lui, j’aurais pu transcrire des heures avant son show médiatique les minutes de notre discussion. Je ne l’ai pas fait, faisant la part des choses entre ce qui relève d’une discussion privée et une information proprement dite. Je suis d’autant plus surpris que Dr Sarr est médecin, donc astreint à un certain culte du secret par les règles médicales.
La sur-réaction d’Alioune Sarr à un article de dakaractu qui ne l’a nulle part insulté ni accusé de quoi que ce soit à titre personnel intrigue. Le contraste avec les attaques personnelles qu’il a servies comme réponse est saisissant. Je ne laisserai personne dans ce pays me donner de leçon. J’aurais pu composer, montrer patte blanche, être nommé y compris à un poste au-dessus de celui du président du CNG… Je ne l’ai pas fait. J’ai choisi la posture de témoin pour tenter à mon modeste niveau de pointer la plume sur les plaies de la société. L’estime d’Alioune Sarr, qu’il dit m’avoir retirée, ne me manquera pas. Il y a mille ou deux mille personnes dans ce pays dont je n’ai franchement pas besoin de l’estime. Ce sont ceux qui sont emmenés à me détester parce que je touche, de par mon métier, à leur position ou à leurs intérêts. Ces puissants gavés de privilèges se réjouissent quand on dénonce les méfaits des autres et se braquent quand on évoque les leurs. Je ne cherche pas à leur plaire. Sinon, je n’aurais pas fait le choix plus difficile, à mon retour au Sénégal, d’intégrer une certaine masse critique. Dakaractu ne rapporte rien d’autre que la satisfaction d’accomplir un devoir de veille sur les intérêts du pays.
Jusqu’à la preuve du contraire, j’estime qu’on a injustement prêté à Alioune Sarr l’idée que je me serais excusé pour échapper à une plainte. D’abord, parce que je n’ai pas le sentiment d’avoir fait quoi que ce soit d’illégal. Ensuite parce que je suis incapable d’avoir peur. Je n’ai peur que de Dieu, le maître des jours à venir. Enfin parce que je ne me suis jamais excusé et ne m’excuserai jamais devant personne.
A l’issue de cette scène de vie avec lui, je comprends pourquoi Dr Alioune Sarr est si controversé par les acteurs du milieu de la lutte si prompts à briefer un journaliste qui s’intéresse au CNG, ce machin qu’on veut interdire d’aborder au moyen d’un verbe dur et abondant. Je refuse de céder à ce terrorisme et promets pour très bientôt d’autres articles sur cette structure aux lecteurs de dakaractu.
Si j’étais comme lui, j’aurais pu transcrire des heures avant son show médiatique les minutes de notre discussion. Je ne l’ai pas fait, faisant la part des choses entre ce qui relève d’une discussion privée et une information proprement dite. Je suis d’autant plus surpris que Dr Sarr est médecin, donc astreint à un certain culte du secret par les règles médicales.
La sur-réaction d’Alioune Sarr à un article de dakaractu qui ne l’a nulle part insulté ni accusé de quoi que ce soit à titre personnel intrigue. Le contraste avec les attaques personnelles qu’il a servies comme réponse est saisissant. Je ne laisserai personne dans ce pays me donner de leçon. J’aurais pu composer, montrer patte blanche, être nommé y compris à un poste au-dessus de celui du président du CNG… Je ne l’ai pas fait. J’ai choisi la posture de témoin pour tenter à mon modeste niveau de pointer la plume sur les plaies de la société. L’estime d’Alioune Sarr, qu’il dit m’avoir retirée, ne me manquera pas. Il y a mille ou deux mille personnes dans ce pays dont je n’ai franchement pas besoin de l’estime. Ce sont ceux qui sont emmenés à me détester parce que je touche, de par mon métier, à leur position ou à leurs intérêts. Ces puissants gavés de privilèges se réjouissent quand on dénonce les méfaits des autres et se braquent quand on évoque les leurs. Je ne cherche pas à leur plaire. Sinon, je n’aurais pas fait le choix plus difficile, à mon retour au Sénégal, d’intégrer une certaine masse critique. Dakaractu ne rapporte rien d’autre que la satisfaction d’accomplir un devoir de veille sur les intérêts du pays.
Jusqu’à la preuve du contraire, j’estime qu’on a injustement prêté à Alioune Sarr l’idée que je me serais excusé pour échapper à une plainte. D’abord, parce que je n’ai pas le sentiment d’avoir fait quoi que ce soit d’illégal. Ensuite parce que je suis incapable d’avoir peur. Je n’ai peur que de Dieu, le maître des jours à venir. Enfin parce que je ne me suis jamais excusé et ne m’excuserai jamais devant personne.
A l’issue de cette scène de vie avec lui, je comprends pourquoi Dr Alioune Sarr est si controversé par les acteurs du milieu de la lutte si prompts à briefer un journaliste qui s’intéresse au CNG, ce machin qu’on veut interdire d’aborder au moyen d’un verbe dur et abondant. Je refuse de céder à ce terrorisme et promets pour très bientôt d’autres articles sur cette structure aux lecteurs de dakaractu.