Après la publication d'un article par un organe de presse en ligne informant que le député Ousmane Sonko et Président du Parti Politique, Pastef les Patriotes a empêché qu'une indemnité soit disant de rentrée parlementaire soit accordée aux députés de l'actuelle législature, nombreux sont les responsables politiques de tout bord, pouvoir comme opposition qui sont sortis pour nier ce fait dans des formes qui frisent le cynisme et la médisance. Face à cette énième forfaiture d'une élite politique qui persiste dans la culture néo patrimoniale et prédatrice du bien public, il est de notre devoir en tant que témoins et amoureux de la vérité de rétablir l'authenticité des faits et d'expliquer à notre peuple les intentions profondes et sincères de l'honorable député Ousmane Sonko.
Pour ce faire, une analyse des propos de l’honorable député Ousmane Sonko et de ses détracteurs et de profiter de cette opportunité pour permettre à nos concitoyens d'avoir une idée précise sur la culture politique de la majorité oligarchique qui est aux destinées de notre Patrie en ce moment.
Dans les studios de la radio Sud Fm lors de l'émission Janoo bi du 21 Janvier 2017, Ousmane Sonko parlait des faits relatés dans ledit site d'information en ces termes : “ Lorsque ce débat sur l'indemnité des députés a été posé, j'ai demandé à l'assistance qu'elle était la base légale desdites indemnités, ensuite j'ai exigé une justification morale à une telle entreprise et enfin je leur ai clairement signifié que moi Ousmane Sonko, personnellement je ne toucherai pas un centime de cet argent dont on ne connaît ni la base légale ni la justification encore moins la provenance et la destination.” Il poursuit en ajoutant ceci, “est ce qu'il est moralement admissible qu'on donne dix (10) millions à chaque député soit 1, 650 000 0000 francs CFA qui pourraient servir à résoudre le chômage des jeunes ?”. Ainsi, on voit aisément que cette réponse, en lieu et place d'être seulement une information qu'un représentant du peule désire porter à la connaissance de ses mandants, est également un indicateur sur la culture politique de Ousmane Sonko, sur sa conception du type de rapport qu'un élu en démocratie et en République doit avoir avec les biens publics.
Pour s'en rendre compte, étudions les concepts employés par Sonko dans sa réponse et qui constitue un moule où on peut facilement retrouver les valeurs politiques qui constituent le ciment à la fois de sa pensée et de sa philosophie politique :
D'abord, le fait d'exiger une base légale en plus de renseigner sur le passé d'un homme qui a eu à travailler dans le centre névralgique des finances publiques de notre pays, révèle chez cet homme l'attachement à un principe sacro-saint dans un état de droit à savoir la loyauté aux règles qu'on s'est prescrit dans un contexte où cette loyauté à la règle de droit est confondue de façon opportuniste à la loyauté vouée à un homme et à sa famille. Cette loyauté est en fait beaucoup plus rigoureuse en matière d'utilisation de ressources publiques où la loi pose le principe de la légalité des dépenses publiques. Autrement dit, aucune dépense ne doit être ordonnée si elle n'est pas autorisée au préalable dans la loi de finances de l'année ou loi de finances initiale.
Ensuite, en exigeant une justification morale aux dites indemnités, Ousmane Sonko rompt avec et s'écarte de cette culture politique ambiante et qui est la marque de fabrique de la majeure partie de nos élites politiques actuelles; celle là qui consiste à dire et à croire que la morale et la politique sont incompatibles.
Enfin, en posant le débat sur l'opportunnité d'une telle dépense publique (les honteuses indemnités de d'installation), Ousmane Sonko montre son attachement aux principes d'opportunité, d'efficience et efficacité de la dépense publique.
De surcroit, cela dénote chez lui un souci d’équité et de justice envers cette couche sociale de notre pays qui croule sous le chômage et face aux multiples verrous sociaux qui l’empêchent d'agir vertement contre le système de prédation, préfère aller sombrer sur les verges de la Méditerranée ou être vendue comme esclave dans le désert libyen en quête d'une vie meilleure qu'une élite incapable et criminelle peine depuis des décennies à leur offrir.
Ainsi à travers cette prise de position publique, le peuple redécouvre avec Ousmane Sonko une option politique, celle-ci d'une utilisation rationnelle du bien public qui était en latence voir en somnolence et qui est brusquement secouée par l'honorable Ousmane Sonko; celle qui s'attache aux piliers de la République et de l'état de droit ; celle qui promeut la gouvernance transparente et démocratique du bien public.
En revanche, en essayant maladroitement et sans scrupule de jeter le discrédit sur les propos de l'honorable député et président de notre Parti, les seconds couteaux de la vielle garde, héritière de l'école des commis administratifs, spécialistes de la rackette, maitres dans l'art de spolier leur peuple à travers des mécanismes fallacieux drapés sous le sceau de la loi et exécutés sous forme de fonds politiques ou d'indemnités tous azimuts se sont discrédités eux-mêmes. Nous nous appliquerons la décence morale dans cette tribune et de ne pas citer leurs noms pour honorer ce que ces derniers contiennent en charge positive dans notre système de représentation morale. Néanmoins, notre parti appelle les sénégalais épris de justice et de patriotisme à ne pas écouter ces énergumènes, ni les suivre dans leur entreprise de diversion car l'enjeu dans la posture de l'honorable député Ousmane est de susciter un débat serein dans la perspective à court terme asseoir une gouvernance démocratique, transparente et efficace de nos ressources publiques dans un contexte où le niveau de la dette publique en rapport avec le faible rythme d'accroissement des recettes fiscales inquiète plus d'un ; dans un contexte où le chômage des jeunes apparait de plus en plus comme une bombe en retardement contre la cohésion sociale et la stabilité nationale; un contexte où le front social est en ébullition faute de respect des engagements pris par le gouvernement envers les principaux syndicats sur des questions d'ordre financier, les étudiants sont dans la rue pour réclamer une maigre bourse, les rues de Dakar sont envahies par les ordures pour une dette de quelques milliards que l’état refuse de leur payer alors que les militants sont entretenus à coût de millions, un terrain acquis pour édifier un siège à plusieurs millions, la commande publique confiée à des créanciers du parti état pour l’extinction de dette de financement politique.
Bien plus, le débat auquel nous appelons nos compatriotes et que le Président Ousmane sonko a soulevé et qui apparait en filigrane dans sa communication. C'est celui qui porte sur la réglementation de ce qu'on appelle pompeusement fonds politiques ou caisses noires et qui est à la base de la plupart des dérives et pratiques occultes et nébuleuses portant sur nos ressources. En vérité, cette question portant sur les indemnités qu'on a failli octroyer aux députés cache mal le sujet sur le contrôle des crédits votés au profit de l'Assemblée Nationale et la manière dont ces crédits sont votés. Voici un organisme dont le budget est présenté aux députés sans chapitre ni ligne budgétaire qui précise les montants et la destination des crédits qui lui sont alloués suite aux arbitrages budgétaires. Partant de ce constat, le combat auquel nous invitons les sénégalais et qui dépasse nos appartenances partisanes celui pour une gestion rigoureuse, équitable, transparente, efficace et efficience de nos ressources publiques. C'est l'intention derrière les sorties du Président de notre Parti et ceci demeure le sillon dans lequel nous comptons porter à terre les graines d'une semence qui donnera une naissance tant espérée et jamais au rendez-vous d’un Sénégal où les préoccupations du citoyen sont au cœur de l'action publique et où la justice sociale est appliquée partout.
Le don de soi pour la Patrie, Pour le triomphe de la vérité et pour la victoire des Patriotes.
Aldiouma SOW
Membre du COPIL de PASTEF LES PATRIOTES
Pour ce faire, une analyse des propos de l’honorable député Ousmane Sonko et de ses détracteurs et de profiter de cette opportunité pour permettre à nos concitoyens d'avoir une idée précise sur la culture politique de la majorité oligarchique qui est aux destinées de notre Patrie en ce moment.
Dans les studios de la radio Sud Fm lors de l'émission Janoo bi du 21 Janvier 2017, Ousmane Sonko parlait des faits relatés dans ledit site d'information en ces termes : “ Lorsque ce débat sur l'indemnité des députés a été posé, j'ai demandé à l'assistance qu'elle était la base légale desdites indemnités, ensuite j'ai exigé une justification morale à une telle entreprise et enfin je leur ai clairement signifié que moi Ousmane Sonko, personnellement je ne toucherai pas un centime de cet argent dont on ne connaît ni la base légale ni la justification encore moins la provenance et la destination.” Il poursuit en ajoutant ceci, “est ce qu'il est moralement admissible qu'on donne dix (10) millions à chaque député soit 1, 650 000 0000 francs CFA qui pourraient servir à résoudre le chômage des jeunes ?”. Ainsi, on voit aisément que cette réponse, en lieu et place d'être seulement une information qu'un représentant du peule désire porter à la connaissance de ses mandants, est également un indicateur sur la culture politique de Ousmane Sonko, sur sa conception du type de rapport qu'un élu en démocratie et en République doit avoir avec les biens publics.
Pour s'en rendre compte, étudions les concepts employés par Sonko dans sa réponse et qui constitue un moule où on peut facilement retrouver les valeurs politiques qui constituent le ciment à la fois de sa pensée et de sa philosophie politique :
D'abord, le fait d'exiger une base légale en plus de renseigner sur le passé d'un homme qui a eu à travailler dans le centre névralgique des finances publiques de notre pays, révèle chez cet homme l'attachement à un principe sacro-saint dans un état de droit à savoir la loyauté aux règles qu'on s'est prescrit dans un contexte où cette loyauté à la règle de droit est confondue de façon opportuniste à la loyauté vouée à un homme et à sa famille. Cette loyauté est en fait beaucoup plus rigoureuse en matière d'utilisation de ressources publiques où la loi pose le principe de la légalité des dépenses publiques. Autrement dit, aucune dépense ne doit être ordonnée si elle n'est pas autorisée au préalable dans la loi de finances de l'année ou loi de finances initiale.
Ensuite, en exigeant une justification morale aux dites indemnités, Ousmane Sonko rompt avec et s'écarte de cette culture politique ambiante et qui est la marque de fabrique de la majeure partie de nos élites politiques actuelles; celle là qui consiste à dire et à croire que la morale et la politique sont incompatibles.
Enfin, en posant le débat sur l'opportunnité d'une telle dépense publique (les honteuses indemnités de d'installation), Ousmane Sonko montre son attachement aux principes d'opportunité, d'efficience et efficacité de la dépense publique.
De surcroit, cela dénote chez lui un souci d’équité et de justice envers cette couche sociale de notre pays qui croule sous le chômage et face aux multiples verrous sociaux qui l’empêchent d'agir vertement contre le système de prédation, préfère aller sombrer sur les verges de la Méditerranée ou être vendue comme esclave dans le désert libyen en quête d'une vie meilleure qu'une élite incapable et criminelle peine depuis des décennies à leur offrir.
Ainsi à travers cette prise de position publique, le peuple redécouvre avec Ousmane Sonko une option politique, celle-ci d'une utilisation rationnelle du bien public qui était en latence voir en somnolence et qui est brusquement secouée par l'honorable Ousmane Sonko; celle qui s'attache aux piliers de la République et de l'état de droit ; celle qui promeut la gouvernance transparente et démocratique du bien public.
En revanche, en essayant maladroitement et sans scrupule de jeter le discrédit sur les propos de l'honorable député et président de notre Parti, les seconds couteaux de la vielle garde, héritière de l'école des commis administratifs, spécialistes de la rackette, maitres dans l'art de spolier leur peuple à travers des mécanismes fallacieux drapés sous le sceau de la loi et exécutés sous forme de fonds politiques ou d'indemnités tous azimuts se sont discrédités eux-mêmes. Nous nous appliquerons la décence morale dans cette tribune et de ne pas citer leurs noms pour honorer ce que ces derniers contiennent en charge positive dans notre système de représentation morale. Néanmoins, notre parti appelle les sénégalais épris de justice et de patriotisme à ne pas écouter ces énergumènes, ni les suivre dans leur entreprise de diversion car l'enjeu dans la posture de l'honorable député Ousmane est de susciter un débat serein dans la perspective à court terme asseoir une gouvernance démocratique, transparente et efficace de nos ressources publiques dans un contexte où le niveau de la dette publique en rapport avec le faible rythme d'accroissement des recettes fiscales inquiète plus d'un ; dans un contexte où le chômage des jeunes apparait de plus en plus comme une bombe en retardement contre la cohésion sociale et la stabilité nationale; un contexte où le front social est en ébullition faute de respect des engagements pris par le gouvernement envers les principaux syndicats sur des questions d'ordre financier, les étudiants sont dans la rue pour réclamer une maigre bourse, les rues de Dakar sont envahies par les ordures pour une dette de quelques milliards que l’état refuse de leur payer alors que les militants sont entretenus à coût de millions, un terrain acquis pour édifier un siège à plusieurs millions, la commande publique confiée à des créanciers du parti état pour l’extinction de dette de financement politique.
Bien plus, le débat auquel nous appelons nos compatriotes et que le Président Ousmane sonko a soulevé et qui apparait en filigrane dans sa communication. C'est celui qui porte sur la réglementation de ce qu'on appelle pompeusement fonds politiques ou caisses noires et qui est à la base de la plupart des dérives et pratiques occultes et nébuleuses portant sur nos ressources. En vérité, cette question portant sur les indemnités qu'on a failli octroyer aux députés cache mal le sujet sur le contrôle des crédits votés au profit de l'Assemblée Nationale et la manière dont ces crédits sont votés. Voici un organisme dont le budget est présenté aux députés sans chapitre ni ligne budgétaire qui précise les montants et la destination des crédits qui lui sont alloués suite aux arbitrages budgétaires. Partant de ce constat, le combat auquel nous invitons les sénégalais et qui dépasse nos appartenances partisanes celui pour une gestion rigoureuse, équitable, transparente, efficace et efficience de nos ressources publiques. C'est l'intention derrière les sorties du Président de notre Parti et ceci demeure le sillon dans lequel nous comptons porter à terre les graines d'une semence qui donnera une naissance tant espérée et jamais au rendez-vous d’un Sénégal où les préoccupations du citoyen sont au cœur de l'action publique et où la justice sociale est appliquée partout.
Le don de soi pour la Patrie, Pour le triomphe de la vérité et pour la victoire des Patriotes.
Aldiouma SOW
Membre du COPIL de PASTEF LES PATRIOTES