L'état de santé de Michael Jackson en question


Le deuxième jour du procès du médecin de Michael Jackson Conrad Murray a débuté mercredi avec la poursuite des interrogatoires des témoins de l'accusation, avant celui, très attendu, de l'assistant personnel du chanteur entré dans la chambre de la star quelques minutes après sa mort.

Le tribunal s'est penché plus particulièrement sur l'état de santé de l'artiste dans les jours ayant précédé son décès. Le "roi de la pop" est décédé d'une surdose de médicaments et en particulier d'une "grave intoxication" au propofol. Son médecin Conrad Murray, poursuivi pour homicide involontaire, a toujours reconnu lui avoir administré cette substance le matin de sa mort - à sa demande expresse - mais réfute les accusations selon lesquelles il aurait abandonné son patient. A ce titre, l'interrogatoire --prévu mercredi-- de l'assistant personnel du chanteur entré quelques minutes après la mort de l'artiste dans sa chambre, est très attendu.

Le promoteur des concerts londoniens que devait faire le chanteur, Paul Gongaware, a été interrogé en premier sur les semaines qui ont précédé la mort de Michael Jackson le 25 juin 2009. L'artiste était alors en pleine répétition de sa tournée "This is it" de 50 concerts organisés par AEG Live, co-présidé par M. Gongaware, et qui devaient marquer son grand retour sur scène. "Nous avions une relation d'affaires (mais) elle était très amicale", a expliqué aux jurés de la Cour supérieure de Los Angeles le co-président d'AEG Live. Paul Gongaware a confié que le chanteur lui avait demandé d'engager le docteur Murray comme médecin personnel pour la tournée et que ce dernier avait d'abord demandé 5 millions de dollars pour l'année.

"Je lui dit qu'il n'en était pas question", a raconté Paul Gongaware, précisant qu'on avait finalement proposé au cardiologue un salaire de 150.000 dollars par mois. Au deuxième jour d'un procès qui doit durer cinq semaines, les membres de la familles de Michael Jackson, dont sa mère Katherine, n'ont fait aucun commentaire en arrivant au tribunal où une quarantaine de fans, beaucoup moins nombreux que la veille, brandissaient des pancartes de soutien. Mardi, le procès s'était ouvert dans une salle pleine à craquer de journalistes avec la diffusion d'une photo inédite de la dépouille du "roi de la pop", sous une housse blanche d'hôpital. L'audience a chaviré avec la diffusion d'un enregistrement d'une conversation tenue en mai 2009 entre l'artiste et son médecin, enregistrée par ce dernier sur son téléphone portable. (afp)
Mercredi 28 Septembre 2011