Le PDG du groupe agro-industriel Advens, Abbas Jaber, va devenir l'actionnaire privé de référence de Corsair, avec 40% du capital, a annoncé lundi la compagnie aérienne française.
M. Jaber, de nationalité française et issu de la diaspora libanaise du Sénégal, déboursera 15 millions d'euros lors du nouveau tour de table du transporteur pour acquérir cette participation, a précisé à l'AFP le PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre.
Ce dernier avait révélé à l'AFP en juillet la prochaine arrivée d'un nouvel actionnaire privé - sans l'identifier -, en lieu et place de la République du Congo qui avait finalement renoncé à entrer au capital de la compagnie.
M. Jaber "connaît parfaitement" Corsair dont il a déjà été actionnaire minoritaire et même membre du conseil de surveillance de 2020 à 2022, a indiqué M. de Izaguirre, en se réjouissant d'une "grande marque de confiance dans l'avenir de la compagnie".
Le groupe Advens, qui revendique 227 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022, a été fondé en 1988 par M. Jaber et est présent dans 15 pays, en particulier d'Afrique de l'Ouest.
Initialement centré sur le négoce du coton, il a investi ces dernières décennies dans l'agro-industrie, dont la meunerie en France, mais aussi la logistique, l'ingénierie et l'énergie.
Outre M. Jaber, les autres actionnaires, dans cette configuration, seront un consortium d'entrepreneurs ultramarins dont certains déjà présents au capital (52%) et une société d'économie mixte du département de la Guadeloupe (8%).
L'entrée en vigueur de ce nouveau tour de table est cependant conditionnée à la future décision de la Commission européenne, qui a ouvert en février une enquête approfondie sur le plan de restructuration modifié de l'entreprise, sortie très endettée de la crise du Covid-19.
En décembre 2020, dans le contexte de la pandémie, Bruxelles avait approuvé un plan de restructuration de la compagnie, assorti de mesures de soutien de l'Etat français pour un montant total de 136,9 millions d'euros.
Mais, en décembre 2023, la France a présenté à la Commission des modifications à ce plan, qui comprennent "des ajustements des instruments de financement existants ainsi que des incitations fiscales supplémentaires".
M. de Izaguirre a affirmé à ce sujet ne pas avoir "d'inquiétude particulière", et a évoqué un retour de Bruxelles "attendu pour la fin de l'année".
Corsair, qui compte un millier de salariés, dispose d'une flotte de neuf appareils long-courriers desservant principalement l'océan Indien, l'Afrique, les Antilles et l'Amérique du Nord depuis Paris et plusieurs métropoles françaises.
Avec 1,41 million de passagers transportés, Corsair pointait en 2023 à la cinquième place des compagnies aériennes françaises.
La compagnie vise pour son exercice décalé en cours, qui se terminera le 30 septembre, un retour à l'équilibre voire un bénéfice, après avoir perdu 37 millions d'euros en 2022-2023 et 114 millions un an plus tôt.
M. de Izaguirre a confirmé lundi de "très bons résultats financiers" à venir, même s'ils ne seront "pas à la hauteur de ce qui était escompté", en raison d'une saison d'été "mitigée", entre effet négatif des Jeux olympiques et surcapacités sur certaines destinations qui se sont traduites par une chute des prix des billets d'avion.
M. Jaber, de nationalité française et issu de la diaspora libanaise du Sénégal, déboursera 15 millions d'euros lors du nouveau tour de table du transporteur pour acquérir cette participation, a précisé à l'AFP le PDG de Corsair, Pascal de Izaguirre.
Ce dernier avait révélé à l'AFP en juillet la prochaine arrivée d'un nouvel actionnaire privé - sans l'identifier -, en lieu et place de la République du Congo qui avait finalement renoncé à entrer au capital de la compagnie.
M. Jaber "connaît parfaitement" Corsair dont il a déjà été actionnaire minoritaire et même membre du conseil de surveillance de 2020 à 2022, a indiqué M. de Izaguirre, en se réjouissant d'une "grande marque de confiance dans l'avenir de la compagnie".
Le groupe Advens, qui revendique 227 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2022, a été fondé en 1988 par M. Jaber et est présent dans 15 pays, en particulier d'Afrique de l'Ouest.
Initialement centré sur le négoce du coton, il a investi ces dernières décennies dans l'agro-industrie, dont la meunerie en France, mais aussi la logistique, l'ingénierie et l'énergie.
Outre M. Jaber, les autres actionnaires, dans cette configuration, seront un consortium d'entrepreneurs ultramarins dont certains déjà présents au capital (52%) et une société d'économie mixte du département de la Guadeloupe (8%).
L'entrée en vigueur de ce nouveau tour de table est cependant conditionnée à la future décision de la Commission européenne, qui a ouvert en février une enquête approfondie sur le plan de restructuration modifié de l'entreprise, sortie très endettée de la crise du Covid-19.
En décembre 2020, dans le contexte de la pandémie, Bruxelles avait approuvé un plan de restructuration de la compagnie, assorti de mesures de soutien de l'Etat français pour un montant total de 136,9 millions d'euros.
Mais, en décembre 2023, la France a présenté à la Commission des modifications à ce plan, qui comprennent "des ajustements des instruments de financement existants ainsi que des incitations fiscales supplémentaires".
M. de Izaguirre a affirmé à ce sujet ne pas avoir "d'inquiétude particulière", et a évoqué un retour de Bruxelles "attendu pour la fin de l'année".
Corsair, qui compte un millier de salariés, dispose d'une flotte de neuf appareils long-courriers desservant principalement l'océan Indien, l'Afrique, les Antilles et l'Amérique du Nord depuis Paris et plusieurs métropoles françaises.
Avec 1,41 million de passagers transportés, Corsair pointait en 2023 à la cinquième place des compagnies aériennes françaises.
La compagnie vise pour son exercice décalé en cours, qui se terminera le 30 septembre, un retour à l'équilibre voire un bénéfice, après avoir perdu 37 millions d'euros en 2022-2023 et 114 millions un an plus tôt.
M. de Izaguirre a confirmé lundi de "très bons résultats financiers" à venir, même s'ils ne seront "pas à la hauteur de ce qui était escompté", en raison d'une saison d'été "mitigée", entre effet négatif des Jeux olympiques et surcapacités sur certaines destinations qui se sont traduites par une chute des prix des billets d'avion.