«Tous les hommes sont intellectuels, mais tous les hommes ne remplissent pas dans la société la fonction d'intellectuel.» disait Antonio Gramsci l'écrivain italien.
La valorisation et l'implication du citoyen ordinaire au service de la démocratie et de la paix durable font partie des traits essentiels de la pensée gramiscienne. Antonio Gramsci a théorisé sur le côté pervers de l'élite intellectuelle. Comment les intellectuels usent des ruses destructrices pour arriver à leurs fins, d'outrepasser les règles qui régissent la bonne marche de la société, pour commettre des forfaitures ignobles et abominables ou simplement pour assouvir des désirs personnels au détriment de l'intérêt général en l'occurrence ici l'intérêt du peuple sénégalais. Il est impératif de faire ce rappel à «l'élite intellectuelle sénégalaise» particulièrement prédatrices. Beaucoup de sénégalais ont une conception erronée de l'intellectuel, car calqué sur des considérations subjectives voire absurdes et évidemment discutables; il est définit en fonction de son activité politique, de sa position sociale et surtout aussi par apport à son appartenance à une structure politique. Or le constat montre que les partis politiques sénégalais globalement ne sont pas des «laboratoires d'idées», «des programmeurs de politiques de développements», «des écoles de la démocratie, de l'éthique et de la bonne gouvernance».En effet les partis politiques au Sénégal s'identifient à une personne, à «une constance», un chef qui gère le parti selon ses humeurs et ses pulsions sans la moindre contestation, ni soupire. La démocratie clamée par les politiciens, ne s'applique même pas dans les instances de conquête du pouvoir encore moins l'éthique qui est une ritournelle dans le discours des politiques. Le financement et la gestion des partis politiques constituent aussi une nébulosité absolue, sans évoquer l'accointance de certains politiciens sénégalais avec des forbans, des contre-modéles, des «bourreaux de la démocratie et des droits de l'homme». Cette fréquentation est sujette à caution. Plusieurs exemples illustrent bien l'imperfection perfide des partis politiques sénégalais. Cette imperfection déteint sur la gestion du pouvoir une fois qu'ils ont conquis l'appareil étatique.
Ainsi dans le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), le parti au pouvoir est géré d'une main de fer par la «constance»: Abdoulaye Wade. Ainsi beaucoup de libéraux qui ne s'accommodaient pas aux humeurs du chef en ont pris pour leur grade. Ils se sont vus exclus des instances décisionnelles du parti ou simplement radiés du parti. Mbaye Ndiaye, Macky Sall, Gadio et Moustapha Cissé Lo etc..., illustrent à merveille mon analyse.
Dans le même ordre d'idée, Ousmane Tanor Dieng secrétaire général du Parti Socialiste (PS) et futur présidentiable a manifesté ignominieusement son soutien au malheureux Laurent Bagbo: l'usurpateur, l'autocrate.
Le peuple sénégalais est dans une situation délicate, il n'a plus confiance aux politiques. C'est un peuple désemparé, égaré, condamné dans les abysses de la misère. La naissance de M23 est la résultante d'une absence de politiciens crédibles et des politiques cohérentes.
La situation tendue du pays est causé par ce long silence, coupable et «mesquin» de l'élite sénégalaises. Elle n'avertit pas ne bouge point disait Paul Nauzan.
Khadimly@live.fr
La valorisation et l'implication du citoyen ordinaire au service de la démocratie et de la paix durable font partie des traits essentiels de la pensée gramiscienne. Antonio Gramsci a théorisé sur le côté pervers de l'élite intellectuelle. Comment les intellectuels usent des ruses destructrices pour arriver à leurs fins, d'outrepasser les règles qui régissent la bonne marche de la société, pour commettre des forfaitures ignobles et abominables ou simplement pour assouvir des désirs personnels au détriment de l'intérêt général en l'occurrence ici l'intérêt du peuple sénégalais. Il est impératif de faire ce rappel à «l'élite intellectuelle sénégalaise» particulièrement prédatrices. Beaucoup de sénégalais ont une conception erronée de l'intellectuel, car calqué sur des considérations subjectives voire absurdes et évidemment discutables; il est définit en fonction de son activité politique, de sa position sociale et surtout aussi par apport à son appartenance à une structure politique. Or le constat montre que les partis politiques sénégalais globalement ne sont pas des «laboratoires d'idées», «des programmeurs de politiques de développements», «des écoles de la démocratie, de l'éthique et de la bonne gouvernance».En effet les partis politiques au Sénégal s'identifient à une personne, à «une constance», un chef qui gère le parti selon ses humeurs et ses pulsions sans la moindre contestation, ni soupire. La démocratie clamée par les politiciens, ne s'applique même pas dans les instances de conquête du pouvoir encore moins l'éthique qui est une ritournelle dans le discours des politiques. Le financement et la gestion des partis politiques constituent aussi une nébulosité absolue, sans évoquer l'accointance de certains politiciens sénégalais avec des forbans, des contre-modéles, des «bourreaux de la démocratie et des droits de l'homme». Cette fréquentation est sujette à caution. Plusieurs exemples illustrent bien l'imperfection perfide des partis politiques sénégalais. Cette imperfection déteint sur la gestion du pouvoir une fois qu'ils ont conquis l'appareil étatique.
Ainsi dans le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), le parti au pouvoir est géré d'une main de fer par la «constance»: Abdoulaye Wade. Ainsi beaucoup de libéraux qui ne s'accommodaient pas aux humeurs du chef en ont pris pour leur grade. Ils se sont vus exclus des instances décisionnelles du parti ou simplement radiés du parti. Mbaye Ndiaye, Macky Sall, Gadio et Moustapha Cissé Lo etc..., illustrent à merveille mon analyse.
Dans le même ordre d'idée, Ousmane Tanor Dieng secrétaire général du Parti Socialiste (PS) et futur présidentiable a manifesté ignominieusement son soutien au malheureux Laurent Bagbo: l'usurpateur, l'autocrate.
Le peuple sénégalais est dans une situation délicate, il n'a plus confiance aux politiques. C'est un peuple désemparé, égaré, condamné dans les abysses de la misère. La naissance de M23 est la résultante d'une absence de politiciens crédibles et des politiques cohérentes.
La situation tendue du pays est causé par ce long silence, coupable et «mesquin» de l'élite sénégalaises. Elle n'avertit pas ne bouge point disait Paul Nauzan.
Khadimly@live.fr