L'avocat Robert Bourgi, qui a accusé Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen, d'avoir reçu des fonds occultes provenant de dirigeants africains, va être entendu ce jeudi matin 22 septembre 2011 par la brigade financière. La semaine dernière, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour entendre justement Robert Bourgi après ses propos parus dans la presse. Reste à savoir ce que la justice française pourra faire de ces allégations.
Parole contre parole, les affirmations de Robert Bourgi contre les dénégations des mis en cause. Mais pas de preuves, rien pour étayer les dires de l'homme de l'ombre de la Françafrique. D'ailleurs Robert Bourgi l'a reconnu : dans ce genre d'affaires, a-t-il dit, on ne laisse pas de trace. Mieux pour le financement de la campagne électorale de Jean-Marie Le Pen en 1988, l'ex-conseiller Afrique officieux de Nicolas Sarkozy, fait parler les morts. « Je n'aime pas les faire parler, a-t-il expliqué, mais Jean-Marie Le Pen a bien été reçu par le président Omar Bongo et le président gabonais a accepté de financer sa campagne ».
Les enquêteurs de la brigade financière devront donc se contenter des seuls souvenirs de Robert Bourgi. D'où provient cet argent, où sont allées ces valises de billets ? Voilà les questions posées aux policiers. Mais en l'absence d'éléments matériels, la plus grande incertitude pèse sur l'issue de cette enquête préliminaire. Une affaire qui pourrait bien être classée si la brigade financière estime que les faits sont impossibles à prouver ou qu'ils sont prescrits.
Reste qu'à seulement huit mois de l'élection présidentielle, la justice n'avait d'autre choix que d'entendre celui par qui le scandale est arrivé. Simple question de crédibilité.
Parole contre parole, les affirmations de Robert Bourgi contre les dénégations des mis en cause. Mais pas de preuves, rien pour étayer les dires de l'homme de l'ombre de la Françafrique. D'ailleurs Robert Bourgi l'a reconnu : dans ce genre d'affaires, a-t-il dit, on ne laisse pas de trace. Mieux pour le financement de la campagne électorale de Jean-Marie Le Pen en 1988, l'ex-conseiller Afrique officieux de Nicolas Sarkozy, fait parler les morts. « Je n'aime pas les faire parler, a-t-il expliqué, mais Jean-Marie Le Pen a bien été reçu par le président Omar Bongo et le président gabonais a accepté de financer sa campagne ».
Les enquêteurs de la brigade financière devront donc se contenter des seuls souvenirs de Robert Bourgi. D'où provient cet argent, où sont allées ces valises de billets ? Voilà les questions posées aux policiers. Mais en l'absence d'éléments matériels, la plus grande incertitude pèse sur l'issue de cette enquête préliminaire. Une affaire qui pourrait bien être classée si la brigade financière estime que les faits sont impossibles à prouver ou qu'ils sont prescrits.
Reste qu'à seulement huit mois de l'élection présidentielle, la justice n'avait d'autre choix que d'entendre celui par qui le scandale est arrivé. Simple question de crédibilité.
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