Le niveau du trafic de l'autoroute à péage de Dakar a atteint en avril dernier 55.00 transactions par jour, équivalant à 44.000 voitures pour un gain de temps moyen d'une heure et demi, compte non tenu du millier d'emplois créés et des 200 millions de francs CFA mensuels versés à l'Etat par la SENAC SA, la société concessionnaire, a révélé son directeur opérationnel, Didier Payerne. "Comme une voiture peut payer plusieurs fois, on raisonne en termes de transactions. Pour ce mois-ci (avril 2014), on est à 55 000 transactions par jour. Ce qui est un bon chiffre et représente 44.000 véhicules réellement car, comme certaines voitures peuvent payer plus de deux fois, il y a plus de transactions que de véhicules", a-t-il déclaré dans une interview parue dans le numéro de mai du magazine Gouvernance.
"Il faut aussi savoir que 20% de nos transactions se font par abonnement Rapido. Ce qui prouve que les gens restent fidèles. Les transactions concernent des gens qui font principalement les trajets Dakar-banlieue et banlieue-Dakar pour leur travail", a signalé M. Payerne.
"Ce sont ceux-là qu'on visait parce que tout le monde a compris que l'intérêt de l'autoroute à péage est d'échapper à la traversée de Rufisque et aux embouteillages sur la route nationale. Aujourd'hui, sur ce trajet, les automobilistes ont gagné une heure et demie", a-t-il soutenu.
"Mais on est conscient qu'il faut garder ce niveau de service jusqu'en 2039, date de la fin de la concession car, en plus de la construction d'un ouvrage de qualité et de sa mise en service dans les délais, on est responsable de l'ouvrage jusqu'en 2039", a indiqué le directeur opérationnel de la SENAC SA, qui tablait sur un niveau de trafic de 35 000 voitures par jour.
"Les coûts de maintenance seront nuls pour l'Etat du Sénégal pendant 30 ans. Ces coûts sont assumés intégralement par le concessionnaire qui va se rémunérer sur le trafic. Mais le concessionnaire prend le risque du trafic car s'il y a moins de trafic, il y a moins de revenus et l'Etat ne va pas nous compenser", a-t-il encore signalé.
"Le retour sur investissement est très long. Pour plein de raisons, a fait valoir Didier Payerne. D'abord on a emprunté beaucoup d'argent. Mais c'est le principe de la concession. Le privé avance l'argent et se rembourse avec les péages".
"Mais il y a un autre principe qui est un corollaire, c'est que le privé de son côté va emprunter de l'argent qu'il va falloir rembourser aux investisseurs. Cet argent, on aura fini de le rembourser en 2025. Par conséquent, le retour sur investissement qui se concrétisera par la rémunération de ses fonds propres se fera dans les dernières années de la concession", a ajouté M. Payerne.
La SENAC SA n'envisage toutefois une baisse éventuelle des tarifs du paysage qu'à la fin de la concession, soit 2039, "parce que les tarifs sont calibrés sur la période pour qu'on ait un retour d'investissement suivant une certaine date", a dit son directeur opérationnel.
"Il faut savoir que des limites maximales de tarifs ont été fixées par l'Etat du Sénégal qui ne souhaitait pas qu'on facture très cher, parce qu'il y avait un niveau de péage moyen qu'il estimait que le Sénégalais moyen ne pouvait pas dépasser. Et de toute façon, le prix du péage a été fixé par l'Etat du Sénégal", a-t-il dit.
"L'Etat du Sénégal a nos comptes et a un regard sur le trafic. Donc, jouer avec ces trafics qui sont nos recettes c'est jouer avec le business-plan établi sur 30 ans. Je ne dis pas que tout cela est figé mais de façon plus anecdotique le contrat permet à certaines périodes et pour certains cas particuliers des modulations de tarifs", a-t-il relevé.
"Je pense que la concession est un peu jeune. Réglons les problèmes les uns après les autres. Le tarif est aujourd'hui globalement accepté. Ceci étant, si les trafics devaient largement dépasser nos espérances, à ce moment il y a un mécanisme de partage des fruits avec l'Etat. Mais une fois que l'investissement et le remboursement de la dette sont garantis", a poursuivi le directeur opérationnel de la SENAC SA.
Selon Didier Payerne, "2 à 3 ans avant la fin de la concession, il y a un mécanisme de rétrocession à l'Etat pour lui garantir que des réparations soient faites si jamais il y a nécessité".
"Ensuite, il y a une société concessionnaire qui paye la TVA. Et le gain de TVA pour l'Etat est de 200 millions par mois. C'est quand même une bonne affaire. Il y a également des retombées fiscales car la SENAC SA va payer l'impôt sur les sociétés. En plus de la création de plus de 1000 emplois", a-t-il fait observer.
"Il faut aussi savoir que 20% de nos transactions se font par abonnement Rapido. Ce qui prouve que les gens restent fidèles. Les transactions concernent des gens qui font principalement les trajets Dakar-banlieue et banlieue-Dakar pour leur travail", a signalé M. Payerne.
"Ce sont ceux-là qu'on visait parce que tout le monde a compris que l'intérêt de l'autoroute à péage est d'échapper à la traversée de Rufisque et aux embouteillages sur la route nationale. Aujourd'hui, sur ce trajet, les automobilistes ont gagné une heure et demie", a-t-il soutenu.
"Mais on est conscient qu'il faut garder ce niveau de service jusqu'en 2039, date de la fin de la concession car, en plus de la construction d'un ouvrage de qualité et de sa mise en service dans les délais, on est responsable de l'ouvrage jusqu'en 2039", a indiqué le directeur opérationnel de la SENAC SA, qui tablait sur un niveau de trafic de 35 000 voitures par jour.
"Les coûts de maintenance seront nuls pour l'Etat du Sénégal pendant 30 ans. Ces coûts sont assumés intégralement par le concessionnaire qui va se rémunérer sur le trafic. Mais le concessionnaire prend le risque du trafic car s'il y a moins de trafic, il y a moins de revenus et l'Etat ne va pas nous compenser", a-t-il encore signalé.
"Le retour sur investissement est très long. Pour plein de raisons, a fait valoir Didier Payerne. D'abord on a emprunté beaucoup d'argent. Mais c'est le principe de la concession. Le privé avance l'argent et se rembourse avec les péages".
"Mais il y a un autre principe qui est un corollaire, c'est que le privé de son côté va emprunter de l'argent qu'il va falloir rembourser aux investisseurs. Cet argent, on aura fini de le rembourser en 2025. Par conséquent, le retour sur investissement qui se concrétisera par la rémunération de ses fonds propres se fera dans les dernières années de la concession", a ajouté M. Payerne.
La SENAC SA n'envisage toutefois une baisse éventuelle des tarifs du paysage qu'à la fin de la concession, soit 2039, "parce que les tarifs sont calibrés sur la période pour qu'on ait un retour d'investissement suivant une certaine date", a dit son directeur opérationnel.
"Il faut savoir que des limites maximales de tarifs ont été fixées par l'Etat du Sénégal qui ne souhaitait pas qu'on facture très cher, parce qu'il y avait un niveau de péage moyen qu'il estimait que le Sénégalais moyen ne pouvait pas dépasser. Et de toute façon, le prix du péage a été fixé par l'Etat du Sénégal", a-t-il dit.
"L'Etat du Sénégal a nos comptes et a un regard sur le trafic. Donc, jouer avec ces trafics qui sont nos recettes c'est jouer avec le business-plan établi sur 30 ans. Je ne dis pas que tout cela est figé mais de façon plus anecdotique le contrat permet à certaines périodes et pour certains cas particuliers des modulations de tarifs", a-t-il relevé.
"Je pense que la concession est un peu jeune. Réglons les problèmes les uns après les autres. Le tarif est aujourd'hui globalement accepté. Ceci étant, si les trafics devaient largement dépasser nos espérances, à ce moment il y a un mécanisme de partage des fruits avec l'Etat. Mais une fois que l'investissement et le remboursement de la dette sont garantis", a poursuivi le directeur opérationnel de la SENAC SA.
Selon Didier Payerne, "2 à 3 ans avant la fin de la concession, il y a un mécanisme de rétrocession à l'Etat pour lui garantir que des réparations soient faites si jamais il y a nécessité".
"Ensuite, il y a une société concessionnaire qui paye la TVA. Et le gain de TVA pour l'Etat est de 200 millions par mois. C'est quand même une bonne affaire. Il y a également des retombées fiscales car la SENAC SA va payer l'impôt sur les sociétés. En plus de la création de plus de 1000 emplois", a-t-il fait observer.