"L’agriculture, levier de relance de l’emploi au Sénégal" (Idrissa Seck)


"L’agriculture, levier de relance de l’emploi au Sénégal" (Idrissa Seck)

Idrissa Seck, leader de Rewmi et candidat de la coalition ‘’Idy4President’’ à la présidentielle 2012, a estimé que la relance de l’emploi au Sénégal passe par l’agriculture.

S’exprimant dans une interview accordée à l’hebdomadaire ’’Jeune Afrique’’, il a indiqué que ‘’près de 70 % des Sénégalais travaillent dans le secteur [...]’’.

Relevant que "10% du produit intérieur brut en provient seulement’’, l’ancien Premier ministre a indiqué qu’il y a là ‘’un gap qu’il faut corriger’’’.

‘’‘Chaque année nous dépensons 211 milliards de FCFA pour importer du riz, 63 milliards pour importer du blé, 12 milliards pour importer le maïs. Voilà près de 300 milliards qui auraient pu être des revenus pour les paysans sénégalais’’, a estimé M. Seck

D’après lui, sur les 240000 hectares de terres au bord du fleuve Sénégal, "seuls 60 00 sont exploités et aménagés’’.
APS

Dimanche 1 Janvier 2012




1.Posté par boy pikine le 01/01/2012 23:57
IDY4PRESIDENT !!! LA SOLUTION D'UN SENEGAL NOUVEAU

IDY4PRESIDENT !!! LA SOLUTION D'UN SENEGAL NOUVEAU

IDY4PRESIDENT !!! LA SOLUTION D'UN SENEGAL NOUVEAU

IDY4PRESIDENT !!! LA SOLUTION D'UN SENEGAL NOUVEAU

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IDY4PRESIDENT !!! LA SOLUTION D'UN SENEGAL NOUVEAU

2.Posté par lu pour vous le 01/01/2012 23:58
Voilà le «Projet pour le Sénégal» d’Idrissa Seck
«Rassembler et Servir». C’est autour de ce diptyque que le président du parti Rewmi, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, entend aller à la conquête des suffrages des Sénégalais à l’élection présidentielle de 2012. Piccmi.com vous plonge au cœur de ce que le maire de Thiès appelle «Projet pour le Sénégal».


1. Le projet que je vous propose garantit à chaque Sénégalaise et Sénégalais l’accès à la prospérité, la protection de leurs droits, et la promotion de leurs talents individuels au service du bien-être commun. Ce projet prône un Etat moderne, dynamique, efficient, de taille réduite pour accroitre la productivité et la croissance économique de notre pays dans les meilleurs délais.


2. Mon gouvernement se concentrera sur les missions suivantes : sécuriser notre territoire et protéger les citoyens et leurs biens ; garantir leur éducation, leur santé et leur emploi ; redonner confiance à la jeunesse sénégalaise dont je voudrais faire des volontaires du développement ; soutenir les orphelins et nos compatriotes qui vivent avec des handicaps; instaurer un Etat de droit ; définir des règles du jeu transparentes et les faire comprendre et respecter par tous ; instaurer une diplomatie de bon voisinage, d’intégration et d’unité africaine ; consolider nos amitiés francophones et instaurer des partenariats gagnant-gagnants avec le reste du monde.

3. Le Sénégal et l'Afrique réclament des dirigeants capables d'impulser un sursaut de fierté. Des dirigeants pour briser les chaînes du désespoir et mettre la créativité et l'énergie des populations au service de l'amélioration du bien-être des filles et fils du continent. Des dirigeants pour redonner espoir. Des dirigeants en qui nous nous reconnaissons. Des dirigeants mus uniquement par le devoir de servir.

4. Notre mandat offrira l’opportunité d’un projet pleinement ancré dans les valeurs millénaires du Jom, Fayda, Ngor qui ont nourri notre peuple et exaltera la droiture et le culte du travail, tout en exploitant nos trésors de partage et de solidarité.

5. Sous l’encadrement vigilant d’une équipe exceptionnelle et déterminée, alliant jeunesse et expérience, composée de Sénégalaises et de Sénégalais, enracinés dans leur culture et ouverts sur le monde, issus de la haute administration et du secteur privé, des daaras du Sénégal comme des plus grandes universités du monde, je vous invite à la marche orange vers le développement.

Thème 1 - Paix, Stabilité, Sécurité des Personnes et des Biens

6. Notre première préoccupation sera de faire revenir la paix en Casamance. Cette paix ne pourra être obtenue qu’avec la coopération active de nos frères Gambiens et Bissau-Guinéens.

7. La poursuite des attaques du MFDC inflige aux populations des souffrances insoutenables, des pertes en vies humaines et des handicaps lourds, parfois à vie. Elle cause des dégâts importants à l'économie de la région et du pays. Le déplacement des populations et la réduction des activités touristiques, de même que les effets des mines antipersonnel en constituent de violents signes.

Nous combattrons vigoureusement toutes les différentes formes d'agression faites aux citoyens sur l’étendue du territoire national.

8. Nos forces de sécurité jouissent d’une excellente réputation dans le monde, comme en atteste leur implication sur plusieurs théâtres d’opérations. Elles seront renforcées en effectif, formation et équipement, pour maintenir les hauts standards professionnels qui sont les leurs. Je veillerai à ce qu’elles ne soient pas rabaissées à servir de police politique au détriment de la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue, le vol de bétail et toutes les agressions faites à nos populations et à leurs biens.


Thème 2 – Création d’emplois et Accroissement des Richesses

9. Notre but est d’accroître les richesses de nos populations, dans le respect de notre environnement, offrir à chaque Sénégalais et à chaque Sénégalaise l’opportunité de se prendre en charge et de prendre en charge sa famille au moyen d’un emploi digne et rémunérateur.

10. L'emploi, singulièrement celui des jeunes, sera au cœur de mes préoccupations. Au delà de la création de richesse qui impulsera une nouvelle dynamique pour l'emploi, je mènerai une politique volontariste axée sur la promotion de travaux à haute intensité de main d'œuvre, en particulier dans les zones les plus pauvres du pays.

11. Nos alliés dans cette mission sont le secteur privé national et international, à qui nous devons créer un environnement toujours plus favorable.

12. Il faut promouvoir et appuyer vigoureusement une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs rompus aux principes de l’économie libérale, qui doivent constituer avec le secteur privé extérieur et la diaspora, le fer de lance de nos politiques d’expansion économique.

13. La promotion de l’initiative et du travail passe aussi par la protection des travailleurs. Je m’évertuerai, en concertation avec les organisations socioprofessionnelles et le patronat à la mise en place d’un véritable socle de protection sociale.

14. Il faut dans cette perspective aller dans le sens d’un allégement substantiel de toutes les contraintes qui pèsent sur nos entreprises de manière à garantir leur performance et en conséquence leur contribution au développement de la nation. Les fonctionnaires doivent intérioriser le fait que l’Etat est virtuellement actionnaire de toute activité marchande, au moins à hauteur du taux de pression fiscale.

15. L’Etat définira, en partenariat avec le secteur privé, une stratégie d’accumulation claire, accompagnée d’un système de planification et de suivi-évaluation.

16. A côté de la caisse de dépôts et de consignations, j’instruirai le Ministre des Finances de créer une caisse de dépôts et de développement, un fonds souverain alimenté, entre autres, par des recettes tirées de l’exploitation des ressources naturelles. Ces ressources additionnelles financeront les secteurs stratégiques de l’agriculture, de l’énergie, des télé-services et des infrastructures.

17. Pour la redynamisation de nos régions et la revitalisation du tissu économique local, nous initierons et généraliserons le programme « Une Région 100 milliards ». Pour chaque région Cinquante milliards seront consacrés aux infrastructures selon une matrice d’actions prioritaires, 50 milliards entièrement dédiés au financement de l’entreprenariat notamment féminin et à l’accompagnement des jeunes porteurs de projets.

18. Les besoins de lutte contre la pauvreté en milieu rural et le chômage urbain, conjugués à des anticipations de forte demande mondiale de produits vivriers et d’orientation générale vers un univers de plus en plus virtuel, imposent l’agriculture, les agro-industries et les télé-services comme secteurs prioritaires et comme sources d’accumulation de capital.
En d’autres termes, ces secteurs devraient accueillir l’essentiel des investissements et être les fers de lance de nos exportations.

19. L’agriculture occupe presque 60% de la population mais ne contribue qu’environ 10% du produit intérieur brut. De graves problèmes de productivité se posent donc dans ce secteur vital. Ceux-ci sont dus à plusieurs facteurs, notamment la pluviométrie erratique, et la concentration de l’activité agricole pendant la période hivernale qui dure seulement trois mois.

20. Pour remédier à cette situation qui affecte ce secteur, socle de mon « Projet pour le Sénégal », la maîtrise de l’eau sera au cœur de notre politique, d’autant plus que la plupart des études géostratégiques s’accordent sur le fait que l’eau sera à la base de la plupart des conflits du troisième millénaire. Il faut donc mobiliser les efforts autour de sa maîtrise, non seulement pour la consommation courante des populations, mais également pour le développement des activités agricoles, de pêche et de pisciculture.

21. Le secteur des télé-services où nous comptons déjà de grands champions, nous offrira l’opportunité de rivaliser à armes égales dans un futur proche avec toutes les économies concurrentes. La maitrise des deux sciences qui domineront l’avenir, l’informatique et la biologie ne nécessitent que des cerveaux brillants capables de développer des logiciels et de conduire des expérimentations. Nous en disposons abondamment au Sénégal et dans notre diaspora. Nous nous emploierons à développer et protéger nos capacités dans ces domaines.

22. Le secteur énergétique, en dépit de son importance, de son caractère transversal, et des milliards qui y sont injectés, est largement sinistré.
Cette situation est tout simplement inadmissible surtout que ce secteur est vital pour accompagner l’accroissement des richesses.

23. La politique de réforme que je conduirai dans ce secteur clé de notre économie visera, à très court terme, les objectifs spécifiques de sécurité des approvisionnements, de compétitivité et de transparence dans la gestion, et de rationalisation de la consommation dans un cadre de protection de l’environnement. À moyen et long termes les objectifs stratégiques poursuivis seront ceux de pleine satisfaction d’une demande croissante, de déréglementation progressive du secteur, et de diversification et sécurisation des sources d’énergie.

24. Les installations et équipements de production et de transport de la SENELEC seront modernisés et privatisés.

La distribution elle aussi modernisée, restera pour un temps aux mains de l’Etat.

25. Nous diversifierons nos sources d’énergie - y compris par la promotion des énergies propres, dont le solaire, par une approche participative très inclusive. Nous assurerons l'accès équitable à l'énergie à un prix raisonnable pour l'ensemble de la population et réduirons notre dépendance énergétique.

26. Tout ceci doit, bien entendu, se faire dans le cadre d’un pacte social comportant un ensemble de mesures limitées engageant l’Etat, les partis politiques, le secteur privé, les syndicats, les représentants des élus locaux et les populations.

27. Nous allons, enfin, consolider le processus d’intégration qui est un préalable à la réalisation de ce projet pour le Sénégal. À cet égard, nous renforcerons l’axe Conakry-Bissau-Banjul-Dakar-Praia-Bamako-Nouakchott. L’histoire, l’amitié entre les peuples, les brassages culturels et les besoins d'une ouverture sur l'Afrique subsaharienne et le Maghreb nous l’imposent.

28. Nous consoliderons les processus en cours au niveau de l’UEMOA, de la CEDEAO et de l’Union Africaine en redonnant à notre diplomatie tous les moyens de s’illustrer et d’exercer pleinement son leadership reconnu à l’échelle continentale et mondiale. Nous n’oublierons pas l’impératif d’ouverture sur le reste du monde et la défense de nos intérêts stratégiques.

29. Le Sénégal continuera à jouer un rôle de premier plan dans la francophonie. Nous approfondirons nos liens avec le monde Arabo-Musulman, et explorerons activement les opportunités de coopération grandissantes avec les pays communément appelés BRICS (le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, l’Afrique du Sud).

Nous poursuivrons et étendrons notre coopération avec les Etats Unis d’Amérique.

Thème 3 – Education et Santé

30. Notre système éducatif sera désormais compatible avec les orientations de développement du pays qui prenne en charge nos intérêts présents et futurs. Nous disposons d’un stock important de cadres de très haut niveau et d’ouvriers peu qualifiés, mais par contre peu d’ouvriers spécialisés ou de cadres moyens en raison de l’insuffisance voire de l’absence, dans certaines filières, d’écoles de formation technique. Nous investirons fortement dans la formation technique et professionnelle.

31. Il faut également, en matière de politique d’éducation, veiller particulièrement à l’alphabétisation des populations,

parce qu’elles ne peuvent adhérer à aucun projet de société ambitieux si elles n’en mesurent pas les enjeux à travers des informations qui leur parviennent régulièrement dans un langage qu’elles maîtrisent. Quel projet de société peut-on partager avec une population analphabète à 60% environ, comme c’est le cas du Sénégal ? La capacité des populations d’accéder à l’information que leur confèrent l’alphabétisation et l’éducation est aussi un préalable à la transparence et à l’espoir renouvelé.

32. Ce programme d’alphabétisation doit inclure nos langues nationales car l’histoire de l’humanité est très pauvre en exemples de pays ayant amorcé un processus d’émergence voire de développement économique sans une alphabétisation massive des populations dans les langues nationales. L’alphabétisation est, avant tout, un droit essentiel et un moyen de développement et d’équité.

33. L’éducation civique retrouvera aussi toute sa place car le savoir-être doit accompagner le savoir-faire. Le premier mot du premier chapitre des "Entretiens" de Confucius est "étude". S'y trouve d'abord prôné un apprentissage moral du métier d'homme avant celui des connaissances. Confucius le répète sans cesse:" les jeunes gens devraient être de bons fils dans leurs foyers, polis et respectueux en société, prudents et fidèles, aimant le peuple et la compagnie des hommes de bien. Si après avoir appris tout cela, ils ont encore assez d'énergie, qu'ils lisent des livres!"


34. Cet apprentissage du savoir-être débute au sein de la famille. A ce titre, une attention et une assistance particulières seront accordées aux mères de famille pour leur rôle décisif dans l’éducation des enfants. Nos artistes, gardiens de nos valeurs et de notre patrimoine culturel, soutenus et protégés dans la production et la commercialisation de leurs œuvres, seront amplement associés à cet effort éducatif.

35. Les populations devront également bénéficier de bonnes conditions sanitaires qui vont influer positivement sur la productivité, l’espérance de vie, et donc sur l’équilibre de la nation. Il en est de même de la promotion du sport que nous mettrons au service du développement économique et social du Sénégal en l’utilisant pour créer des emplois et améliorer le niveau de santé, d’éducation et de performance de notre population.

36. Des efforts substantiels seront consentis pour lutter contre le paludisme, les maladies cardio-vasculaires (qui sont la deuxième cause de mortalité au Sénégal), le SIDA, la tuberculose, le diabète et le cancer qui nous font perdre plusieurs points de croissance, chaque année.

37. Nous remporterons des succès éclatants même avec des moyens modestes, en fondant notre politique de santé sur deux principes : la prévention et l’information des populations d’une part, la rigueur et l’engament sans faille du personnel médical d’autre part.
Thème 4 – Justice, Transparence et Etat de Droit

38. L'Etat de droit avec un système judiciaire de qualité est absolument nécessaire pour envisager toute politique de développement.
Définir des règles du jeu comprises et appliquées par tous, et en premier lieu par l’Etat garantira la protection des libertés individuelles et collectives.

39. L'indépendance de la Justice est le socle qui manque à notre démocratie et à notre système économique. Nous devons nous orienter vers l'indépendance totale de notre système judiciaire en le dotant de mécanismes de contrôle interne qui évitent les dérapages.

40. Il faut résolument adopter un système où, avec leur indépendance renforcée, les juges sont responsables devant un organe crédible et indépendant.

41. A cet effet, de larges concertations seront engagées avec tous les acteurs du secteur, magistrats, huissiers, greffiers, avocats, et ONG luttant pour le renforcement de l’Etat de Droit en vue d’ancrer dans notre culture et nos pratiques le fonctionnement optimal de notre système judiciaire

42. La transparence est le premier critère de bonne gouvernance. La disponibilité et l'accessibilité de l'information ne feront que la renforcer. Aussi, des moyens importants seront mis en œuvre pour informer l'Etat d’abord et promouvoir l’efficacité de son action. Cette information doit être ensuite rendue pleinement accessible aux populations en vue de l'exercice du contrôle citoyen qui garantit la transparence.

43. La consultation préalable des parties prenantes, la sélection par voie compétitive des prestataires de l'Etat et enfin la communication au grand public de l’action de l’Etat sont, aujourd'hui, des exigences minimales dans la conduite transparente des affaires gouvernementales. Une telle démarche permet en effet d’éviter la suspicion et les résistances voire les conflits avec les citoyens. Elle protège l'image du pays à l'intérieur comme à l'extérieur, encourage les investisseurs et les partenaires au développement.

44. Voici mon appel : rendons accessibles nos objectifs, nos moyens, nos résultats et donnons à nos compatriotes la latitude d’évaluer et de juger la pertinence de ce que nous faisons. Quand sera venu le moment de me retirer de la politique sénégalaise, j’aimerais être en mesure de dire du Sénégal ce que Périclès a dit d’Athènes :

"Notre Constitution donne l'exemple à suivre. L'État chez nous, est administré dans l'intérêt du plus grand nombre, et non d'une minorité. De ce fait, notre régime a pris le nom de démocratie. Pour les affaires privées, l'égalité est assurée à tous par les lois, surtout celles qui assurent la défense des faibles et attirent sur ceux qui les violent un mépris universel. Pour les affaires publiques, nul n'est gêné par sa pauvreté ou l'obscurité de sa condition, s'il est capable de rendre service à la cité...Nous savons concilier le goût des études avec l'énergie et le goût du beau avec la simplicité... Même si toutes les choses sont vouées au déclin, puissiez-vous dire de nous, siècles futurs, que nous avons construit la cité la plus célèbre et la plus heureuse."


3.Posté par bADOU le 02/01/2012 10:17
NIASS PRESIDENT. C'EST CE QUE ATTENDENT LES SENEGALAIS



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