Presque partout c'est du "copier-coller", ...Combien d'étudiants sont formés et sans être après embauché....*
L'enseignement supérieur privé aujourd’hui au Sénégal, peut être considérer comme "une marre de business school". D'ailleurs le développement de ce secteur ne date pas d'aujourd’hui. Car il faut le rappeler, la loi qui réglemente les écoles privées au Sénégal, intitulée loi 94-82 portant statut des établissements d'enseignement prive, a été votée depuis le mois de Décembre 1994. Et depuis cette période, les écoles privées de formation dans l'enseignement supérieur ont proliféré comme des "bouticou narba" dans nos quartiers. Cette situation est tellement visible que si vous débarquez à Dakar, il est presque impossible de faire plus de 2km sans dépasser une école de formation privée. La concurrence est tellement serrée qu'on se perd dans les types de filières offertes et même dans la dénomination de ces instituts. Dans l'ensemble, 80% de ces instituts ne respectent même pas les normes de construction d'une école, qui doit offrir un cadre physique d'épanouissement des étudiants. Mais la réalité est autre, puisque, vous le constatez tous, plusieurs écoles louent des maisons ou des immeubles, prévus pour des habitations, pour les transformer ensuite en lieu d'études. Ce qui fait que le cadre n'est même pas adéquat pour de très bons enseignements/apprentissages.
Maintenant venons à la formation elle-même. Presque partout c'est du "copier-coller", ou bien "mettre en gras ou en italique". Banque-assurance, informatique de gestion, management des entreprises (dans un pays où le vrai entreprenariat fait défaut), gestion des ressources humaines, marketing-communication, commerce international etc. Bon, ces formations débouchent certes sur des diplômes qui n’étaient pas offerts par l’enseignement public. Car là vous avez des doctorats, des masters, des licences professionnelles, ou des DSS, des DUT, des BTS etc. Ok c’est vrai qu’il y a là des opportunités à offrir. Mais combien d’étudiants sont formés et combien sont ensuite embauchés. 90% de ces écoles ne vous garantissent pas l’emploi à la sortie. D’une part, il faut payer très chère avant d’être formé. Et d’autre part, est-ce que la formation répond véritablement aux attentes des entreprises. Donc beaucoup de millions sont perdus dans l’air ou plus précisément sont dans la poche des businessmen de l’enseignement. Et au final, les résultats escomptés ne se réalisent pas. Malheureusement, ce sont nos pauvres parents, et nos pauvres frères et sœurs, qui sont les grands perdants dans cette « arnaque organisée et légalisée». Je l’appelle ainsi car l’Etat, en recevant des impôts et des taxes se remplit les caisses. Les promoteurs d’écoles se remplissent les poches, en achetant de belles villas et prennent ensuite une deuxième ou une troisième épouse. Et enfin, Les professeurs remplissent leurs comptes d’épargne et achètent de belles voitures pour mieux sillonner les instituts en y faisant du bon « khar matt ». Voilà chers amis le circuit de l’argent du business school, qui marche très bien maintenant dans notre cher « Sunugal ».
Maintenant venons à la formation elle-même. Presque partout c'est du "copier-coller", ou bien "mettre en gras ou en italique". Banque-assurance, informatique de gestion, management des entreprises (dans un pays où le vrai entreprenariat fait défaut), gestion des ressources humaines, marketing-communication, commerce international etc. Bon, ces formations débouchent certes sur des diplômes qui n’étaient pas offerts par l’enseignement public. Car là vous avez des doctorats, des masters, des licences professionnelles, ou des DSS, des DUT, des BTS etc. Ok c’est vrai qu’il y a là des opportunités à offrir. Mais combien d’étudiants sont formés et combien sont ensuite embauchés. 90% de ces écoles ne vous garantissent pas l’emploi à la sortie. D’une part, il faut payer très chère avant d’être formé. Et d’autre part, est-ce que la formation répond véritablement aux attentes des entreprises. Donc beaucoup de millions sont perdus dans l’air ou plus précisément sont dans la poche des businessmen de l’enseignement. Et au final, les résultats escomptés ne se réalisent pas. Malheureusement, ce sont nos pauvres parents, et nos pauvres frères et sœurs, qui sont les grands perdants dans cette « arnaque organisée et légalisée». Je l’appelle ainsi car l’Etat, en recevant des impôts et des taxes se remplit les caisses. Les promoteurs d’écoles se remplissent les poches, en achetant de belles villas et prennent ensuite une deuxième ou une troisième épouse. Et enfin, Les professeurs remplissent leurs comptes d’épargne et achètent de belles voitures pour mieux sillonner les instituts en y faisant du bon « khar matt ». Voilà chers amis le circuit de l’argent du business school, qui marche très bien maintenant dans notre cher « Sunugal ».