Cette agence nationale, supposée de sécurité, est en vérité une fausse note, parce que les urgences et les priorités de l’heure, en matière de sécurité se trouvent bien ailleurs. Ce qui m’amène à me poser la question suivante, est-ce que réellement, les nouvelles autorités ont bien fait l’état des lieux à leur arrivée, pour bien se rendre compte, combien la sécurité publique est à son plus bas niveau à l’heure actuelle et sur l’ensemble du territoire national ? Et par ricochet, de connaître dans quel état global se trouvait aussi en ce moment-là, notre police nationale ? Il est évident que la réponse, c’est non ! C’était pourtant, le premier acte ou constat qu’elles devaient absolument faire, en tout premier lieu. Et ensuite, elles devaient également chercher de manière approfondie, qu’elles étaient les véritables raisons qui ont conduit à cet état de fait incontestable de manque de sécurité publique d’une part et d’autre part de l’état désuet et de dénuement dans lesquels se trouvait notre police. Il est de notoriété publique, et c’est connu aussi de tous les citoyens de la République qui se respectent, que la sécurité publique au niveau des agglomérations est du ressort de la police nationale et au-delà, c’est-à-dire celle territoriale, relève, elle, de la gendarmerie nationale et celle de toute la nation et de l’intégralité du territoire à partir des frontières, de l’armée nationale. « La sécurité est la première obligation d’un Etat. » de Michèle Alliot-Marie
En apprenant l’intention ou plutôt la décision du président de la République de créer une Agence nationale de sécurité, j’ai été très surpris, parce que ne trouvant nullement aucune raison objective valable pour cette création. Surtout qu’elle sera à côté d’une police professionnelle nationale, mais quasiment dépourvue des moyens essentiels et adéquats pour son fonctionnement normal. Ou bien alors, elle est en parallèle pour ne pas dire en opposition, avec la police nationale. On peut bien dire en quelque sorte, que c’est une procédure inélégante et dépourvue de bon sens, pour liquider la police ou bien la rendre inopérante, inutile ou bien la privatiser, en l’affectant à d’autres tâches autres que publiques qui lui sont étrangères. L’état de la police nationale durant ces dernières années sous Diouf et Wade, est caractérisé par : Un personnel, qui, au-delà de son effectif très insuffisant est également vieillissant et ne parvient pas à mailler correctement tout le pays ; un matériel et équipement désuet et insuffisant à l’extrême, hormis bien entendu la police d’élite affectée à la protection des dirigeants au sommet de l’Etat.
Alors, dans de pareilles circonstances, on comprend difficilement, le dispersement ou l’éparpillement de nos maigres ressources financières dans des domaines non prioritaires, notamment comme la création de cette Agence inopportune, qui va faire double emploi, et dont le professionnalisme de son personnel pose de sérieuses interrogations et ne pourra en aucun cas égaler la solide formation professionnelle acquise par nos policiers, qui sont passés par une école spécialisée de la police. C’est évident ! Alors qu’il serait nettement plus judicieux et rentable, de renforcer notoirement la police nationale par un accroissement substantiel de ses moyens, tant en ressources humaines, matérielles que logistiques, pour lui permettre d’être très mobile, avec des interventions rapides sans délai ou en temps réel. Sans conteste, il est plus qu’urgent aujourd’hui, avec les moyens sophistiqués dont disposent les malfaiteurs et autres bandits de grands chemins, de moderniser notre police nationale au plan technique, technologique et numérique, afin de lui permettre de faire face efficacement aux malfrats. D’abord, en procédant à des enquêtes plus pointues et des recherches fructueuses en matière de police judiciaire, à la surveillance judicieuse en rapport avec l’époque et les progrès scientifiques des NTIC, en vue d’obtenir des résultats satisfaisants plus fiables et probants. Ainsi, en lieu et place d’agents formés à la sauvette pour ne pas dire au rabais et non assermentés en plus, il s’y ajoute, qu’ils seront considérés comme de simples hommes civils ou plus exactement des milices privées, appartenant à... ? Tout cela nous ramène vers les survivances ou séquelles des pratiques de Me Wade, à son époque. D’ailleurs, le Général Niang, en connaisseur incontestable l’a bien dit en ces termes : « …Les policiers n’ont pas les moyens de leur mission : moyens humains d’abord, et moyens d’échanges de renseignements parce que vous ne pouvez pas, si vous n’avez pas de bons renseignements, sécuriser vos frontières et vos populations» Et là, c’est une voix très autorisée qui parle !
Il n’y a aucun doute, que si la police est mise dans les conditions idoines requises, qui commencent justement par l’augmentation et le rajeunissement de ses effectifs, ce qui lui permettra d’avoir une large couverture du territoire national, à défaut de pouvoir le couvrir entièrement, et d’être présente partout où le besoin l’appelle, pour la sécurité publique des biens et des citoyens de la République.
C’est presque un aveu d’impuissance qui ne dit pas son nom, quand la police affiche tristement cette mine devant les populations victimes, et également devant une violence qui s’accroit et se manifeste de plus en plus partout dans le pays, mais contre laquelle, elle est incapable de faire face, par défaut criard de moyens suffisants et nécessaires en tous genres. Je pense, que ce serait une grave erreur à tout point de vue, de la part du président de la République, d’insister ou de persister outre mesure, à mettre sur pied, contre vents et marées, cette agence nationale de sécurité. Je le réitère avec force, le président de la République et son gouvernement gagneraient plus présentement, à déterminer avec objectivité, l’essentiel des tâches urgentes et prioritaires arrivées à maturité que de perdre du temps et de l’argent ailleurs. Sans quoi, ce sont encore les mêmes erreurs que son prédécesseur qu’il va servir au pays. Et ce serait dommage pour lui et le pays ! La sécurité publique est absolument une partie intégrante à l’heure actuelle, des priorités les plus urgentes pour les Sénégalais, à côté du coût de la vie et cela, est largement justifié par la recrudescence incontestable de la violence sous des formes diverses, comme par exemple les crimes gratuits et crapuleux, les agressions sauvages sur de paisibles citoyens, rien que pour leur prendre leurs biens, les viols inacceptables et parfois suivis de meurtre, etc. Et malgré tout cela, le simple citoyen ne voit à son niveau, aucune amélioration ou mesure radicale tendant à y faire face pour l’instant, et en vue de son éradication définitive. Il n’entend que des vœux et autres discours pieux pour l’instant.
Or, la fonction primordiale de la police et de la gendarmerie, c’est d’assurer sous la direction de l’Etat, la protection des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire national. Et à cet effet, elles doivent être suffisamment bien outillées et être dotées aussi de tous les moyens idoines, leur permettant d’assurer correctement leurs tâches incompressibles, dévolues par la République. Il est sûr et certain, que si les forces de police et de gendarmerie sont mises dans les conditions requises de travail et en cas de nécessité, pourquoi pas, faire appel aux forces armées, il n’y a pas de doute, que la peur changera de camp très rapidement, pour permettre aux paisibles citoyens de vaquer tranquillement à leurs besoins et à toute heure également, de dormir tranquillement sans aucun risque d’être inquiétés par des brigands.
Par conséquent, L’Etat doit tout faire pour éliminer toutes ces milices privées et autres agences sous la direction de certains gourous à qui, leurs agents obéissent au doigt et à l’œil et vont même jusqu’à commettre des forfaitures, qui sont la plupart des cas impunies. Cette agence nationale de sécurité ressemblerait fort bien à mes yeux, à celles citées plus haut et rentrerait bien dans ce cadre-là. Il serait très intéressant et édifiant pour l’Etat et les citoyens de connaître au Sénégal, le ratio –police et population- pour nous permettre d’apprécier le rapport minimum entre effectif policier et population, afin de pouvoir de mesurer les efforts que nous avons à faire dans ce domaine précis. Un tel rapport doit obéir à la croissance démographique et à la montée de la violence, qui vire surtout vers la criminalité dans les agglomérations. L’Etat ne peut et ne doit rester indifférent par rapport à ces facteurs ou indicateurs déterminants pour évaluer les effectifs des forces de police nécessaires.
Or donc, affectons tous ces moyens-là en déperdition ailleurs, à nos forces de police et de gendarmerie pour la garantie et la protection des citoyens et de leurs biens dans la République. Il faut nécessairement, que l’Etat, comme dans une véritable république respectable, privilégie le service public, en le dotant de moyens nécessaires et suffisants, pour le renforcement du statut de l’Etat républicain. La République du Sénégal, à n’en pas douter, tend vers ou vire tout azimut à la privatisation du service public en général ou semble décréter sa mort à petite dose sans le proclamer. Nous le constatons aisément chaque jour, à travers l’école publique, la sécurité publique, le transport public, la Fonction publique, la Santé publique, etc., tout cela devient presque privé et nous montre le rôle combien néfaste du libéralisme et du capitalisme sauvage pour qui, le social et les pauvres n’ont pas droit de cité dans la république sous leur gouverne.
Si ce qui précède est réalisé effectivement, ce sera la réhabilitation de la dignité et de l’honneur de nos forces de l’ordre public en général. Mais cette réhabilitation doit être accompagnée impérativement par une reconversion des mentalités des agents de ces corps-là. Ils devront observer dorénavant un comportement honorable avec de l’éthique soumise à rude épreuve auprès des populations. Par conséquent, plus de rackette des populations en général, plus de traitement dégradant des citoyens dans les locaux de la police ou la gendarmerie, non plus de faire des transporteurs privés leur vivier ou source d’enrichissement illicite. Il faudra bien à l’avenir, une surveillance de proximité plus accrue de leur part, à l’égard de ceux qui enfreignent l’ordre public ou dégradent les biens publics. En un mot, ces forces de l’ordre public en question devront rompre totalement avec les anciennes pratiques des tontons macoutes et autres formes de torture. Elles seront mises à profit pour accompagner, dans leur rôle rénové d’éducateur et non plus de vulgaires oppresseurs, les citoyens, à observer, un comportement exemplaire ou une attitude conforme à la bonne tenue du citoyen face aux biens publics.
Mandiaye Gaye
En apprenant l’intention ou plutôt la décision du président de la République de créer une Agence nationale de sécurité, j’ai été très surpris, parce que ne trouvant nullement aucune raison objective valable pour cette création. Surtout qu’elle sera à côté d’une police professionnelle nationale, mais quasiment dépourvue des moyens essentiels et adéquats pour son fonctionnement normal. Ou bien alors, elle est en parallèle pour ne pas dire en opposition, avec la police nationale. On peut bien dire en quelque sorte, que c’est une procédure inélégante et dépourvue de bon sens, pour liquider la police ou bien la rendre inopérante, inutile ou bien la privatiser, en l’affectant à d’autres tâches autres que publiques qui lui sont étrangères. L’état de la police nationale durant ces dernières années sous Diouf et Wade, est caractérisé par : Un personnel, qui, au-delà de son effectif très insuffisant est également vieillissant et ne parvient pas à mailler correctement tout le pays ; un matériel et équipement désuet et insuffisant à l’extrême, hormis bien entendu la police d’élite affectée à la protection des dirigeants au sommet de l’Etat.
Alors, dans de pareilles circonstances, on comprend difficilement, le dispersement ou l’éparpillement de nos maigres ressources financières dans des domaines non prioritaires, notamment comme la création de cette Agence inopportune, qui va faire double emploi, et dont le professionnalisme de son personnel pose de sérieuses interrogations et ne pourra en aucun cas égaler la solide formation professionnelle acquise par nos policiers, qui sont passés par une école spécialisée de la police. C’est évident ! Alors qu’il serait nettement plus judicieux et rentable, de renforcer notoirement la police nationale par un accroissement substantiel de ses moyens, tant en ressources humaines, matérielles que logistiques, pour lui permettre d’être très mobile, avec des interventions rapides sans délai ou en temps réel. Sans conteste, il est plus qu’urgent aujourd’hui, avec les moyens sophistiqués dont disposent les malfaiteurs et autres bandits de grands chemins, de moderniser notre police nationale au plan technique, technologique et numérique, afin de lui permettre de faire face efficacement aux malfrats. D’abord, en procédant à des enquêtes plus pointues et des recherches fructueuses en matière de police judiciaire, à la surveillance judicieuse en rapport avec l’époque et les progrès scientifiques des NTIC, en vue d’obtenir des résultats satisfaisants plus fiables et probants. Ainsi, en lieu et place d’agents formés à la sauvette pour ne pas dire au rabais et non assermentés en plus, il s’y ajoute, qu’ils seront considérés comme de simples hommes civils ou plus exactement des milices privées, appartenant à... ? Tout cela nous ramène vers les survivances ou séquelles des pratiques de Me Wade, à son époque. D’ailleurs, le Général Niang, en connaisseur incontestable l’a bien dit en ces termes : « …Les policiers n’ont pas les moyens de leur mission : moyens humains d’abord, et moyens d’échanges de renseignements parce que vous ne pouvez pas, si vous n’avez pas de bons renseignements, sécuriser vos frontières et vos populations» Et là, c’est une voix très autorisée qui parle !
Il n’y a aucun doute, que si la police est mise dans les conditions idoines requises, qui commencent justement par l’augmentation et le rajeunissement de ses effectifs, ce qui lui permettra d’avoir une large couverture du territoire national, à défaut de pouvoir le couvrir entièrement, et d’être présente partout où le besoin l’appelle, pour la sécurité publique des biens et des citoyens de la République.
C’est presque un aveu d’impuissance qui ne dit pas son nom, quand la police affiche tristement cette mine devant les populations victimes, et également devant une violence qui s’accroit et se manifeste de plus en plus partout dans le pays, mais contre laquelle, elle est incapable de faire face, par défaut criard de moyens suffisants et nécessaires en tous genres. Je pense, que ce serait une grave erreur à tout point de vue, de la part du président de la République, d’insister ou de persister outre mesure, à mettre sur pied, contre vents et marées, cette agence nationale de sécurité. Je le réitère avec force, le président de la République et son gouvernement gagneraient plus présentement, à déterminer avec objectivité, l’essentiel des tâches urgentes et prioritaires arrivées à maturité que de perdre du temps et de l’argent ailleurs. Sans quoi, ce sont encore les mêmes erreurs que son prédécesseur qu’il va servir au pays. Et ce serait dommage pour lui et le pays ! La sécurité publique est absolument une partie intégrante à l’heure actuelle, des priorités les plus urgentes pour les Sénégalais, à côté du coût de la vie et cela, est largement justifié par la recrudescence incontestable de la violence sous des formes diverses, comme par exemple les crimes gratuits et crapuleux, les agressions sauvages sur de paisibles citoyens, rien que pour leur prendre leurs biens, les viols inacceptables et parfois suivis de meurtre, etc. Et malgré tout cela, le simple citoyen ne voit à son niveau, aucune amélioration ou mesure radicale tendant à y faire face pour l’instant, et en vue de son éradication définitive. Il n’entend que des vœux et autres discours pieux pour l’instant.
Or, la fonction primordiale de la police et de la gendarmerie, c’est d’assurer sous la direction de l’Etat, la protection des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire national. Et à cet effet, elles doivent être suffisamment bien outillées et être dotées aussi de tous les moyens idoines, leur permettant d’assurer correctement leurs tâches incompressibles, dévolues par la République. Il est sûr et certain, que si les forces de police et de gendarmerie sont mises dans les conditions requises de travail et en cas de nécessité, pourquoi pas, faire appel aux forces armées, il n’y a pas de doute, que la peur changera de camp très rapidement, pour permettre aux paisibles citoyens de vaquer tranquillement à leurs besoins et à toute heure également, de dormir tranquillement sans aucun risque d’être inquiétés par des brigands.
Par conséquent, L’Etat doit tout faire pour éliminer toutes ces milices privées et autres agences sous la direction de certains gourous à qui, leurs agents obéissent au doigt et à l’œil et vont même jusqu’à commettre des forfaitures, qui sont la plupart des cas impunies. Cette agence nationale de sécurité ressemblerait fort bien à mes yeux, à celles citées plus haut et rentrerait bien dans ce cadre-là. Il serait très intéressant et édifiant pour l’Etat et les citoyens de connaître au Sénégal, le ratio –police et population- pour nous permettre d’apprécier le rapport minimum entre effectif policier et population, afin de pouvoir de mesurer les efforts que nous avons à faire dans ce domaine précis. Un tel rapport doit obéir à la croissance démographique et à la montée de la violence, qui vire surtout vers la criminalité dans les agglomérations. L’Etat ne peut et ne doit rester indifférent par rapport à ces facteurs ou indicateurs déterminants pour évaluer les effectifs des forces de police nécessaires.
Or donc, affectons tous ces moyens-là en déperdition ailleurs, à nos forces de police et de gendarmerie pour la garantie et la protection des citoyens et de leurs biens dans la République. Il faut nécessairement, que l’Etat, comme dans une véritable république respectable, privilégie le service public, en le dotant de moyens nécessaires et suffisants, pour le renforcement du statut de l’Etat républicain. La République du Sénégal, à n’en pas douter, tend vers ou vire tout azimut à la privatisation du service public en général ou semble décréter sa mort à petite dose sans le proclamer. Nous le constatons aisément chaque jour, à travers l’école publique, la sécurité publique, le transport public, la Fonction publique, la Santé publique, etc., tout cela devient presque privé et nous montre le rôle combien néfaste du libéralisme et du capitalisme sauvage pour qui, le social et les pauvres n’ont pas droit de cité dans la république sous leur gouverne.
Si ce qui précède est réalisé effectivement, ce sera la réhabilitation de la dignité et de l’honneur de nos forces de l’ordre public en général. Mais cette réhabilitation doit être accompagnée impérativement par une reconversion des mentalités des agents de ces corps-là. Ils devront observer dorénavant un comportement honorable avec de l’éthique soumise à rude épreuve auprès des populations. Par conséquent, plus de rackette des populations en général, plus de traitement dégradant des citoyens dans les locaux de la police ou la gendarmerie, non plus de faire des transporteurs privés leur vivier ou source d’enrichissement illicite. Il faudra bien à l’avenir, une surveillance de proximité plus accrue de leur part, à l’égard de ceux qui enfreignent l’ordre public ou dégradent les biens publics. En un mot, ces forces de l’ordre public en question devront rompre totalement avec les anciennes pratiques des tontons macoutes et autres formes de torture. Elles seront mises à profit pour accompagner, dans leur rôle rénové d’éducateur et non plus de vulgaires oppresseurs, les citoyens, à observer, un comportement exemplaire ou une attitude conforme à la bonne tenue du citoyen face aux biens publics.
Mandiaye Gaye