Khalifa Ababacar Sall, maire de la ville de Dakar, préconise une politique d’habitat tenant compte des réalités des pays pauvres, pour s’écarter des règles et normes imposées à certains pays par d’autres, plus développés dans ce domaine.
‘’En matière d’habitat, les pays développés nous imposent des règles, des codes et des normes auxquels nous ne pouvons jamais satisfaire, parce que tout simplement ils ne veulent pas qu’on (l’Afrique) soit à leur niveau’’, a affirmé M. Sall à la cérémonie organisée à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, commémorée, chaque année, le premier lundi du mois d’octobre.
‘’L’habitat et des changements climatiques’’ est le thème choisi cette année.
‘’Les gens ne parlent que de l’impact négatif de notre habitation et de notre mode de vie sur les changements climatiques en oubliant que nous sommes dans une situation de survie’’, a signalé le maire de Dakar.
‘’Quand on parle de changements climatiques, qui débouchent sur la détérioration des modes de vie, c’est le tort des pays développés qui restent les plus grands pollueurs’’, a-t-il accusé.
‘’Les grandes catastrophes naturelles et les ouragans se passent souvent là-bas (dans les pays développés) du fait de leurs lourdes technologies’’, a fait observer Khalifa Ababacar Sall. ‘’La mondialisation est une compétition où chacun y va avec ses armes. Si l’Afrique prend les armes des autres, a averti M. Sall, elle ne sera jamais à leur niveau.’’
‘’On dit que la Chine est pollueuse, mais elle se développe. Je préfère une usine qui pollue, qui permet de produire et de vendre pour nourrir mes populations que de n’en avoir pas du tout dans le souci de sauver la nature’’, a-t-il poursuivi.
Dakar fait partie d’un comité restreint de cinq villes choisies par ONU-Habitat pour mener des négociations internationales en matière de politique d’habitat et de changements climatiques.
‘’Notre ville va représenter toute l’Afrique dans ledit comité pour porter le combat au niveau international, notamment lors des prochains sommets sur la question des changements climatiques’’, a dit le maire de Dakar.
( APS )
‘’En matière d’habitat, les pays développés nous imposent des règles, des codes et des normes auxquels nous ne pouvons jamais satisfaire, parce que tout simplement ils ne veulent pas qu’on (l’Afrique) soit à leur niveau’’, a affirmé M. Sall à la cérémonie organisée à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, commémorée, chaque année, le premier lundi du mois d’octobre.
‘’L’habitat et des changements climatiques’’ est le thème choisi cette année.
‘’Les gens ne parlent que de l’impact négatif de notre habitation et de notre mode de vie sur les changements climatiques en oubliant que nous sommes dans une situation de survie’’, a signalé le maire de Dakar.
‘’Quand on parle de changements climatiques, qui débouchent sur la détérioration des modes de vie, c’est le tort des pays développés qui restent les plus grands pollueurs’’, a-t-il accusé.
‘’Les grandes catastrophes naturelles et les ouragans se passent souvent là-bas (dans les pays développés) du fait de leurs lourdes technologies’’, a fait observer Khalifa Ababacar Sall. ‘’La mondialisation est une compétition où chacun y va avec ses armes. Si l’Afrique prend les armes des autres, a averti M. Sall, elle ne sera jamais à leur niveau.’’
‘’On dit que la Chine est pollueuse, mais elle se développe. Je préfère une usine qui pollue, qui permet de produire et de vendre pour nourrir mes populations que de n’en avoir pas du tout dans le souci de sauver la nature’’, a-t-il poursuivi.
Dakar fait partie d’un comité restreint de cinq villes choisies par ONU-Habitat pour mener des négociations internationales en matière de politique d’habitat et de changements climatiques.
‘’Notre ville va représenter toute l’Afrique dans ledit comité pour porter le combat au niveau international, notamment lors des prochains sommets sur la question des changements climatiques’’, a dit le maire de Dakar.
( APS )