La campagne présidentielle vit ses dernières heures avec les candidats en lice. Au nombre de 19, tous, sont actuellement à l’intérieur du pays pour s’adresser aux sénégalais qui, il faut le rappeler, « attendent beaucoup de leur prochain dirigeant ». Le successeur du président Macky Sall aura du pain sur la planche! Le Sénégalais qui devient de plus en plus exigeant, devra faire son choix le dimanche 24 mars 2024.
Pour le candidat de la majorité présidentielle, son profil, son parcours et son expérience sont assez révélateurs pour convaincre cet électorat. Mais il ne veut pas s’y limiter. Amadou Bâ compte également mettre en pratique son programme pour « un Sénégal où la prospérité est partagée ». C’est ce qu’il a tenu à expliquer aux populations de Kaffrine où il a été accueilli dans la plus grande ferveur.
C’est sous une ambiance indescriptible que la foule s’est illustrée sous le regard joyeux de son hôte qui semblait aux anges.
À cela s’ajoute le passage musical du groupe Bideew Boubess qui a tenu l’assistance en haleine au rythme du « Amadou Ba lanu wolu » (nous avons confiance en Amadou). Plus qu’un meeting, Kaffrine a gratifié d’un spectacle de haute facture le candidat de AB2024.
Kaffrine, sous la houlette de Abdoulaye Seydou Sow, a montré sa capacité de mobilisation. Pour recevoir Amadou Ba, le Ndoucoumane « donne sa voix à Amadou Bâ » à qui il donne la parole. La question de l’égalité des chances reste pour le candidat Amadou Bâ, un acquis à consolider. Le inddi, il rappelle que le problème subsiste au niveau de nos administrations. Il faudra les mettre aux normes et faire valoir une discrimination positive en faveur des personnes vivant avec un handicap. Cette catégorie a plus de chance d’être pauvre. De ce fait, annonce l’ancien Premier ministre, « elles seront favorisées par les politiques publiques... »
50 milliards FCfa alloués à chaque région dès 2025
Le candidat de la majorité présidentielle annonce qu’à partir de l’année prochaine, « il dotera chaque région de 50 milliards FCfa », une fois président. Chaque année le budget sera grevé de 300 milliards FCfa au moins et c’est là qu’on tirera une partie des fonds », ajoute le candidat clarifiant que cela n’a rien à voir avec les fonds de dotation ou fonds d’équipement. « On fera tout ça pour permettre aux régions de faire face à certaines urgences au lieu de toujours attendre l’intervention de lÉtat central », a-t-il promis en « rassurant » son public qu’il compte rester « le président de la République du Sénégal, un chef dÉtat proche de son peuple, dont l’ambition est de réduire drastiquement la pauvreté en donnant la même chance à tous les citoyens... »