Dinguiraye est un village fondé en 1984 par des « saloum-saloum » venus du nord du Sénégal à la recherche de terres arables au cœur du Fouladou. Les premiers habitants s’y sont installés à cause de la sécheresse, de la rareté des pluies et de la pauvreté des sols du nord pour s’adonner à leur activité favorite l’agriculture.
Cependant, il faut rappeler que cette intégration s’est accompagnée de quelques difficultés nées du voisinage avec les autochtones, notamment les peulhs. Ces derniers, le plus souvent éleveurs ne pratiquaient que l’agriculture de subsistance avant l’arrivée des « saloum-saloum » en impactant moins sur l’environnement. Mais avec l’arrivée des « saloum-saloum » de la région centre du Sénégal (Kaolack, Kaffrine, Diourbel) les surfaces emblavées ont doublé voire triplé. Et cette situation a impacté fortement sur la dégradation de l’environnement car qui produit plus abat plus d’arbres. C’est de là que sont venues quelques difficultés mais tout s’est finalement bien passé dans leur intégration.
Toutefois, le plus important est que les « saloum-saloum » sont réputés être des agriculteurs hors normes. Ils ont fini par s’imposer par leur travail en multipliant leurs villages comme Touba Thiékéne, Bayoungou, Mbourouco entre autres en cohabitant dans l’harmonie avec les peulhs. Aujourd’hui, ils sont devenus des champions dans l’agriculture en faisant du département de Médina Yoro Foula le grenier céréalier de la région. D’ailleurs, pour certains observateurs, le département est en train de devenir le bassin arachidier du Sénégal à cause d’eux.
Une fois dans ce village, l’individu est frappé par le niveau de développement de l’endroit avec des constructions en dur, des panneaux solaires pour s’éclairer et regarder la télévision. Ces types de commodités étaient impensables à une époque. C’est pourquoi, le maire de la commune de Mbourouco issu du village de Dinguiraye, Mamadou Dame Cissé a compris que l’agriculture est la solution pour développer l’économie rurale. Avec son organisation villageoise de plus de 3.000 membres, beaucoup de programmes agricoles publics comme privés se bousculent à leur porte.
L’histoire de ce village est intimement liée à l’agriculture devenue l’activité principale des habitants. Dans la même lancée, leur langue maternelle le « ouolof » reste dominante. Ils ont conservé tout de leur culture, notamment la langue ouolof, l’habitat, l’alimentation…
Mame Mor Fall président du GIE « kabada », raconte : « notre intégration dans la zone a été difficile, mais aujourd’hui on s’entend bien avec les autres communautés. Notre installation ici est liée au manque de rendements que nous avions dans le « Saloum ». Et ici, nous avons trouvé des terres arables avec de la pluie en abondance et nous sommes restés en harmonie avec les règles du milieu. C’est pourquoi, nous devons préserver l’environnement pour ne pas vivre la même chose que d’où nous venons. » Dans la même dynamique, il poursuit : « aujourd’hui, nous avons revitalisé cette zone grâce à nos bras et nous bénéficions de l’appui de l’État comme le PADAER II entre autres. Et nous avons réussi à changer l’agriculture extensive des autochtones en agriculture intensive avec des tracteurs, des moissonneuses et des batteuses. En un mot, nous tendons vers la modernisation de l’agriculture… »
D’ici là, les personnes continuent de venir dans la zone à la recherche de terres cultivables. Et ces derniers le font le plus souvent pour des raisons climatiques et économiques. Et Dinguiraye située à environ 60 kilometres de Kolda est à l’image de ces nombreux villages de la commune de Mbourouco qui continue d’être envahi par des refugiés « climatiques »…
Dinguiraye un choix mérité du PADAER II.
Le village de Dinguiraye de la commune de Mbourouco du département de Médina Yoro Foula est un choix mérité du PADFAER II. Ainsi, ce village avec son organisation paysanne PSAAR « Kabada » viennent de bénéficier d’un équipement pour son magasin de stockage de 120 tonnes construit par le PADAER 1 (programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat rural). Cet équipement est composé d’ordinateur, de panneaux solaires, d’échelles, de lampes, de tables entre autres. Ce choix n’est pas fortuit car la plateforme de services agricoles et activités rurales (PSAAR) fait de bons rendements agricoles basés sur une organisation au bénéfice des producteurs encadrés par le PADAER II.
Mame Mor Fall est le président du PSAAR « Kabada » qui estime que le PADAER II est une solution pour tout le monde. Dans la foulée, il précise « avec la réception de ce matériel, nous allons améliorer encore plus nos rendements. Aujourd’hui, nous voyons que l’entrepreneuriat a fait ses preuves dans le monde rural et notre OP en est un exemple illustratif… »
Cette plateforme de 110 OP avec 3.000 membres, a très tôt compris les objectifs du PADAER dès la première phase donc ceci n’est qu’une suite logique. Les raisons sont simples puisque la plateforme s’est mise au travail avec des rendements record en céréales (maïs, sorgho) ou en arachide. Mais de surcroit, elle a créé des emplois avec de la richesse au sein du village. Et ceci a fait reculer la malnutrition, et participe à réduire l’émigration irrégulière et l’exode rural pour une autosuffisance alimentaire.
Revenant sur les objectifs du projet, Yoro Ba, responsable de l’entrepreneuriat du PADAER II avance : « l’OP n’a pas attendu l’équipement de la plateforme construite par nous pour fonctionner, elle l’a fait tout de suite. C’est pourquoi, nous avons ces résultats de la PSAAR qui vient de bénéficier d'un équipement neuf d’un coût de 5 millions f cfa... » Dans la même lancée, il annonce : « nous allons envoyer deux jeunes à Saint-Louis pour apprendre à conduire un tracteur. Mais j’invite à l’entretien des équipements pour leur pérennité… »
Pour rappel, Dinguiraye est un village peuplé essentiellement de ouolof venus du Saloum. Avec la sècheresse et la pauvreté des sols du nord, ces derniers ont fini par s’installer au Fouladou à cause de ses terres arables. Réputés travailleurs, ils ont transformé cette zone en grenier et futur bassin arachidier du pays. D’ailleurs, s’il ne l’est déjà...
Cependant, il faut rappeler que cette intégration s’est accompagnée de quelques difficultés nées du voisinage avec les autochtones, notamment les peulhs. Ces derniers, le plus souvent éleveurs ne pratiquaient que l’agriculture de subsistance avant l’arrivée des « saloum-saloum » en impactant moins sur l’environnement. Mais avec l’arrivée des « saloum-saloum » de la région centre du Sénégal (Kaolack, Kaffrine, Diourbel) les surfaces emblavées ont doublé voire triplé. Et cette situation a impacté fortement sur la dégradation de l’environnement car qui produit plus abat plus d’arbres. C’est de là que sont venues quelques difficultés mais tout s’est finalement bien passé dans leur intégration.
Toutefois, le plus important est que les « saloum-saloum » sont réputés être des agriculteurs hors normes. Ils ont fini par s’imposer par leur travail en multipliant leurs villages comme Touba Thiékéne, Bayoungou, Mbourouco entre autres en cohabitant dans l’harmonie avec les peulhs. Aujourd’hui, ils sont devenus des champions dans l’agriculture en faisant du département de Médina Yoro Foula le grenier céréalier de la région. D’ailleurs, pour certains observateurs, le département est en train de devenir le bassin arachidier du Sénégal à cause d’eux.
Une fois dans ce village, l’individu est frappé par le niveau de développement de l’endroit avec des constructions en dur, des panneaux solaires pour s’éclairer et regarder la télévision. Ces types de commodités étaient impensables à une époque. C’est pourquoi, le maire de la commune de Mbourouco issu du village de Dinguiraye, Mamadou Dame Cissé a compris que l’agriculture est la solution pour développer l’économie rurale. Avec son organisation villageoise de plus de 3.000 membres, beaucoup de programmes agricoles publics comme privés se bousculent à leur porte.
L’histoire de ce village est intimement liée à l’agriculture devenue l’activité principale des habitants. Dans la même lancée, leur langue maternelle le « ouolof » reste dominante. Ils ont conservé tout de leur culture, notamment la langue ouolof, l’habitat, l’alimentation…
Mame Mor Fall président du GIE « kabada », raconte : « notre intégration dans la zone a été difficile, mais aujourd’hui on s’entend bien avec les autres communautés. Notre installation ici est liée au manque de rendements que nous avions dans le « Saloum ». Et ici, nous avons trouvé des terres arables avec de la pluie en abondance et nous sommes restés en harmonie avec les règles du milieu. C’est pourquoi, nous devons préserver l’environnement pour ne pas vivre la même chose que d’où nous venons. » Dans la même dynamique, il poursuit : « aujourd’hui, nous avons revitalisé cette zone grâce à nos bras et nous bénéficions de l’appui de l’État comme le PADAER II entre autres. Et nous avons réussi à changer l’agriculture extensive des autochtones en agriculture intensive avec des tracteurs, des moissonneuses et des batteuses. En un mot, nous tendons vers la modernisation de l’agriculture… »
D’ici là, les personnes continuent de venir dans la zone à la recherche de terres cultivables. Et ces derniers le font le plus souvent pour des raisons climatiques et économiques. Et Dinguiraye située à environ 60 kilometres de Kolda est à l’image de ces nombreux villages de la commune de Mbourouco qui continue d’être envahi par des refugiés « climatiques »…
Dinguiraye un choix mérité du PADAER II.
Le village de Dinguiraye de la commune de Mbourouco du département de Médina Yoro Foula est un choix mérité du PADFAER II. Ainsi, ce village avec son organisation paysanne PSAAR « Kabada » viennent de bénéficier d’un équipement pour son magasin de stockage de 120 tonnes construit par le PADAER 1 (programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat rural). Cet équipement est composé d’ordinateur, de panneaux solaires, d’échelles, de lampes, de tables entre autres. Ce choix n’est pas fortuit car la plateforme de services agricoles et activités rurales (PSAAR) fait de bons rendements agricoles basés sur une organisation au bénéfice des producteurs encadrés par le PADAER II.
Mame Mor Fall est le président du PSAAR « Kabada » qui estime que le PADAER II est une solution pour tout le monde. Dans la foulée, il précise « avec la réception de ce matériel, nous allons améliorer encore plus nos rendements. Aujourd’hui, nous voyons que l’entrepreneuriat a fait ses preuves dans le monde rural et notre OP en est un exemple illustratif… »
Cette plateforme de 110 OP avec 3.000 membres, a très tôt compris les objectifs du PADAER dès la première phase donc ceci n’est qu’une suite logique. Les raisons sont simples puisque la plateforme s’est mise au travail avec des rendements record en céréales (maïs, sorgho) ou en arachide. Mais de surcroit, elle a créé des emplois avec de la richesse au sein du village. Et ceci a fait reculer la malnutrition, et participe à réduire l’émigration irrégulière et l’exode rural pour une autosuffisance alimentaire.
Revenant sur les objectifs du projet, Yoro Ba, responsable de l’entrepreneuriat du PADAER II avance : « l’OP n’a pas attendu l’équipement de la plateforme construite par nous pour fonctionner, elle l’a fait tout de suite. C’est pourquoi, nous avons ces résultats de la PSAAR qui vient de bénéficier d'un équipement neuf d’un coût de 5 millions f cfa... » Dans la même lancée, il annonce : « nous allons envoyer deux jeunes à Saint-Louis pour apprendre à conduire un tracteur. Mais j’invite à l’entretien des équipements pour leur pérennité… »
Pour rappel, Dinguiraye est un village peuplé essentiellement de ouolof venus du Saloum. Avec la sècheresse et la pauvreté des sols du nord, ces derniers ont fini par s’installer au Fouladou à cause de ses terres arables. Réputés travailleurs, ils ont transformé cette zone en grenier et futur bassin arachidier du pays. D’ailleurs, s’il ne l’est déjà...