À la barre, la prévenue Fatimata Demba Ka a nié les faits qui lui sont reprochés. Selon elle, elle a reçu le certificat médical le 26 mai dernier. « Il m'a été délivré par un homme qui m'avait consultée. Mais le document portait le cachet nominatif de la partie civile. Ce jour-là, je ne me sentais pas bien. Et je suis partie à l'hôpital militaire de Ouakam pour voir mon médecin traitant. Mais je n'ai pas pu le trouver, car les médecins étaient en grève. Par la suite, je suis partie au centre de santé de Ngor », se dédouane-t-elle.
Interrogée sur l'identité du médecin qui lui avait prescrit le document, la Thiessoise rétorque qu'elle n'est pas en mesure d'identifier le médecin qui lui a remis le certificat médical de repos. « Ce jour-là, j'étais très malade. C'est quand la partie civile m'a appelée que j'ai constaté la fausseté du certificat médical », renchérit-elle.
Prenant la parole, le délégué du procureur a fait savoir à la victime qu'on ne négocie pas un certificat médical. « Je ne crois pas à votre version. Le médecin du district a dit qu'il délivre un certificat médical de 10 jours à des personnes gravement malades », précise le parquet. « J'ai obtenu trois certificats médicaux à Ouakam dans le passé, les deux 15 jours et le troisième 21 jours. À l'époque, j'étais très malade. Je vis chez ma sœur actuellement à Ouakam. Et j'ai subi deux interventions chirurgicales », répond-elle.
À son tour, la plaignante Dibor Guèye a fait savoir qu'au courant du mois d'avril, elle a reçu un certificat médical qui portait son cachet nominatif. « Je leur ai signifié que je n'en étais pas l'auteur. Par la suite, le médecin-chef de Bambey qui est son promotionnaire m'a remis le numéro de la mise en cause qui a nié en être l'auteur. C'est sur ces entrefaites, que j'ai saisi la Division des Investigations Criminelles (DIC). Je suis médecin de profession. Je travaille dans le cadre du programme national de lutte contre la tuberculose. J'ai quitté le district de Ngor en 2015. Je n'ai jamais perdu mon cachet », a laissé entendre la partie civile.
Lors de son réquisitoire, le procureur indique qu'elle a versé un dossier qui montre qu'elle a effectué plusieurs analyses et une échographie cervicale qui attestent qu'elle souffre d'un goitre. « Elle sert à Bambey en qualité d'aide infirmière. À la suite de sa maladie et après l'expiration du dernier certificat médical, elle s'est rendue à Ouakam parce que son médecin lui avait dit de venir en cas de complication pour qu'il puisse procéder à une évaluation. Comme le médecin était absent, elle a voulu justifier son absence, c'est pourquoi elle est partie à Ngor », dit-il avant de souligner que s'il n'y a pas faux et usage de faux, il n'y aura pas d'usurpation d'identité.
Selon le maître des poursuites, sa conviction est que le médecin qui a établi le document, est un médecin imaginaire. « Il est constant qu'elle n'a pas été répertoriée au niveau du centre de santé de Ngor. C'est elle-même qui a été à l'origine du document qui comporte le cachet nominatif de la partie civile. Elle a également usurpé l'identité de la partie civile. Elle n'a aucune qualification professionnelle pour établir le document », précise-t-il, avant de se rapporter à la sagesse du tribunal.
Du côté de la défense, Me Daouda Kâ estime que cette dame est malade et parfois, elle perd la tête. C'est pourquoi, explique la défense, elle n'arrive pas à être à temps plein dans son service à Bambey. Suffisant pour la robe noire de solliciter une application bienveillante de la loi d'autant plus que la partie civile s'est désistée.
Finalement, l'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 10 juin prochain.
Interrogée sur l'identité du médecin qui lui avait prescrit le document, la Thiessoise rétorque qu'elle n'est pas en mesure d'identifier le médecin qui lui a remis le certificat médical de repos. « Ce jour-là, j'étais très malade. C'est quand la partie civile m'a appelée que j'ai constaté la fausseté du certificat médical », renchérit-elle.
Prenant la parole, le délégué du procureur a fait savoir à la victime qu'on ne négocie pas un certificat médical. « Je ne crois pas à votre version. Le médecin du district a dit qu'il délivre un certificat médical de 10 jours à des personnes gravement malades », précise le parquet. « J'ai obtenu trois certificats médicaux à Ouakam dans le passé, les deux 15 jours et le troisième 21 jours. À l'époque, j'étais très malade. Je vis chez ma sœur actuellement à Ouakam. Et j'ai subi deux interventions chirurgicales », répond-elle.
À son tour, la plaignante Dibor Guèye a fait savoir qu'au courant du mois d'avril, elle a reçu un certificat médical qui portait son cachet nominatif. « Je leur ai signifié que je n'en étais pas l'auteur. Par la suite, le médecin-chef de Bambey qui est son promotionnaire m'a remis le numéro de la mise en cause qui a nié en être l'auteur. C'est sur ces entrefaites, que j'ai saisi la Division des Investigations Criminelles (DIC). Je suis médecin de profession. Je travaille dans le cadre du programme national de lutte contre la tuberculose. J'ai quitté le district de Ngor en 2015. Je n'ai jamais perdu mon cachet », a laissé entendre la partie civile.
Lors de son réquisitoire, le procureur indique qu'elle a versé un dossier qui montre qu'elle a effectué plusieurs analyses et une échographie cervicale qui attestent qu'elle souffre d'un goitre. « Elle sert à Bambey en qualité d'aide infirmière. À la suite de sa maladie et après l'expiration du dernier certificat médical, elle s'est rendue à Ouakam parce que son médecin lui avait dit de venir en cas de complication pour qu'il puisse procéder à une évaluation. Comme le médecin était absent, elle a voulu justifier son absence, c'est pourquoi elle est partie à Ngor », dit-il avant de souligner que s'il n'y a pas faux et usage de faux, il n'y aura pas d'usurpation d'identité.
Selon le maître des poursuites, sa conviction est que le médecin qui a établi le document, est un médecin imaginaire. « Il est constant qu'elle n'a pas été répertoriée au niveau du centre de santé de Ngor. C'est elle-même qui a été à l'origine du document qui comporte le cachet nominatif de la partie civile. Elle a également usurpé l'identité de la partie civile. Elle n'a aucune qualification professionnelle pour établir le document », précise-t-il, avant de se rapporter à la sagesse du tribunal.
Du côté de la défense, Me Daouda Kâ estime que cette dame est malade et parfois, elle perd la tête. C'est pourquoi, explique la défense, elle n'arrive pas à être à temps plein dans son service à Bambey. Suffisant pour la robe noire de solliciter une application bienveillante de la loi d'autant plus que la partie civile s'est désistée.
Finalement, l'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 10 juin prochain.
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