Quelques semaines après la constitution du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans annoncée le 03 mars dernier, son émir a accordé un entretien à la revue hebdomadaire d’Al Qaida dans la péninsule arabique. Au cours de cette interview en arabe, Iyad Ag Ghali puisqu’il s’agit de lui, a indexé la France comme l’« ennemi historique de l’islam et des musulmans » dans le Sahara.
Mais pour l’ancien chef d’Ansar dine devenu commandant de la nouvelle organisation djihadiste née de la fusion de quatre groupes dont le sien, Al mourabitoun, Aqmi dans le Sahara et la brigade du Macina, tous les pays alliés de la France dans ce qu’il appelle la guerre qu’elle mène contre les « moudjahidine » sont aussi dans l’œil du cyclone. Il a cité les Etats-Unis, l’Allemagne, les pays bas, la Suède, le Tchad, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et…le Sénégal.
Même s’il n’a pas été explicite sur la nature de l’aide qu’apporte le Sénégal à la France, il est évident qu’il fait allusion au contingent sénégalais présent dans le nord et dans le centre du Mali. En effet, aux 500 soldats depuis 2013, se sont ajoutés 600 autres avec des moyens conséquents pour sécuriser le centre du Mali en proie à une insurrection djihadiste.
Cette menace sera d’autant plus prise au sérieux que pour les autorités sénégalaises, notre pays a toujours été dans le viseur des groupes djihadistes. C’est d’ailleurs pour prendre les devants dans cette guerre asymétrique qu’une vague campagne de lutte contre le terrorisme a été lancée. Et à cet effet, plus d’une trentaine de personnes ont été mises aux arrêts et placées sous mandat de dépôt. Parmi ces mis en cause pour terrorisme présumé, figurent bien des sympathisants supposés de l’Etat islamique mais aussi de son rival Al Qaida.
Rappelons que l’organisation djihadiste dont Iyad ag Ghali est le commandant en chef a fait allégeance à Ayman al Zawahiri, successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al Qaida.
Mais pour l’ancien chef d’Ansar dine devenu commandant de la nouvelle organisation djihadiste née de la fusion de quatre groupes dont le sien, Al mourabitoun, Aqmi dans le Sahara et la brigade du Macina, tous les pays alliés de la France dans ce qu’il appelle la guerre qu’elle mène contre les « moudjahidine » sont aussi dans l’œil du cyclone. Il a cité les Etats-Unis, l’Allemagne, les pays bas, la Suède, le Tchad, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et…le Sénégal.
Même s’il n’a pas été explicite sur la nature de l’aide qu’apporte le Sénégal à la France, il est évident qu’il fait allusion au contingent sénégalais présent dans le nord et dans le centre du Mali. En effet, aux 500 soldats depuis 2013, se sont ajoutés 600 autres avec des moyens conséquents pour sécuriser le centre du Mali en proie à une insurrection djihadiste.
Cette menace sera d’autant plus prise au sérieux que pour les autorités sénégalaises, notre pays a toujours été dans le viseur des groupes djihadistes. C’est d’ailleurs pour prendre les devants dans cette guerre asymétrique qu’une vague campagne de lutte contre le terrorisme a été lancée. Et à cet effet, plus d’une trentaine de personnes ont été mises aux arrêts et placées sous mandat de dépôt. Parmi ces mis en cause pour terrorisme présumé, figurent bien des sympathisants supposés de l’Etat islamique mais aussi de son rival Al Qaida.
Rappelons que l’organisation djihadiste dont Iyad ag Ghali est le commandant en chef a fait allégeance à Ayman al Zawahiri, successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al Qaida.