Après moult réclamations de la part des lutteurs et des amateurs de lutte, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a enfin fait son apparition dans les arènes sénégalaises ce dimanche. Le temps d’une soirée de lutte qui s’est déroulée ce dimanche, à l’arène nationale de Pikine, les arbitres ont fait recours à l’assistance vidéo pour trancher et livrer un verdict sans appel. Il était temps ! Certes, la lutte sénégalaise trouve tout son charme dans son aspect purement traditionnel et la conservation de ses règles ancestrales. Mais, à l’heure de la modernité et de l’évolution numérique, il est primordial de prendre le train en marche. C’est ce qu’a fait le comité national de gestion de la lutte (CNG) en parfaite collaboration avec la commission des arbitres.
Et, le moins que l’on puisse dire c’est que les tests ont été assez probants. Sous la présence du président du CNG, Bira Séne, assis au niveau de la table régie sur laquelle se trouvait un post de visionnage installé autour de l’enceinte, la VAR a été consultée. Au sifflet, l’arbitre international, Sitor Ndour, assisté de ses collègues, vont lancer la phase expérimentale lors du combat entre « T-max » qui affrontait « Armée Bou Ngéweul. » Un combat spectaculaire dont l’issue, une chute mitigée n’a pas permis aux arbitres de donner la victoire en première instance.
Une bonne occasion pour tester l’efficacité de la VAR. Comme cela se fait dans le football, l’arbitre central fait signe de la main, et informe les protagonistes qu’il va consulter la vidéo assistance. D’un pas serein, Sitor Ndour se dirige vers le moniteur et prend le soin de passer à la loupe l’action litigieuse, sous un angle nouveau, aidé par un ralenti chirurgicale. De prime abord, les deux lutteurs semblaient avoir touché le sol quasiment au même moment, suite à une succession de prises techniques. Finalement, le ralenti permet à l’arbitre de constater que « T-max » qui était en très mauvaise posture, a réussi une prouesse technique en renversant son vis-à-vis dont la tête avait touché le sable avant que la cuisse droite de son adversaire ne soit à terre. Le verdict est tombé ! Malgré une certaine appréhension de la part du perdant du soir, la vidéo a tranché.
Justement, ce sera l’un des combats à mener par le CNG, faire en sorte que la VAR soit acceptée par les lutteurs. Les mesures innovantes n’ont pas toujours reçu une totale adhésion de la part des combattants l’une des dernières en date étant le port d’un protège-dent. Au début, une grogne s’en était suivie, la fermeté du CNG avait fait le reste. Pour l’installation de la VAR, il faudra aussi adopter la bonne approche et gagner la confiance des acteurs qui, parfois, devront placer leur carrière entre les « mains » de la vidéo. Aussi, en attendant l’officialisation de l’utilisation de la VAR, les équipes de Bira Séne devront veiller à mobiliser toute la logistique qu’il faudra en plus d’assurer une bonne formation aux arbitres.
Et, le moins que l’on puisse dire c’est que les tests ont été assez probants. Sous la présence du président du CNG, Bira Séne, assis au niveau de la table régie sur laquelle se trouvait un post de visionnage installé autour de l’enceinte, la VAR a été consultée. Au sifflet, l’arbitre international, Sitor Ndour, assisté de ses collègues, vont lancer la phase expérimentale lors du combat entre « T-max » qui affrontait « Armée Bou Ngéweul. » Un combat spectaculaire dont l’issue, une chute mitigée n’a pas permis aux arbitres de donner la victoire en première instance.
Une bonne occasion pour tester l’efficacité de la VAR. Comme cela se fait dans le football, l’arbitre central fait signe de la main, et informe les protagonistes qu’il va consulter la vidéo assistance. D’un pas serein, Sitor Ndour se dirige vers le moniteur et prend le soin de passer à la loupe l’action litigieuse, sous un angle nouveau, aidé par un ralenti chirurgicale. De prime abord, les deux lutteurs semblaient avoir touché le sol quasiment au même moment, suite à une succession de prises techniques. Finalement, le ralenti permet à l’arbitre de constater que « T-max » qui était en très mauvaise posture, a réussi une prouesse technique en renversant son vis-à-vis dont la tête avait touché le sable avant que la cuisse droite de son adversaire ne soit à terre. Le verdict est tombé ! Malgré une certaine appréhension de la part du perdant du soir, la vidéo a tranché.
Justement, ce sera l’un des combats à mener par le CNG, faire en sorte que la VAR soit acceptée par les lutteurs. Les mesures innovantes n’ont pas toujours reçu une totale adhésion de la part des combattants l’une des dernières en date étant le port d’un protège-dent. Au début, une grogne s’en était suivie, la fermeté du CNG avait fait le reste. Pour l’installation de la VAR, il faudra aussi adopter la bonne approche et gagner la confiance des acteurs qui, parfois, devront placer leur carrière entre les « mains » de la vidéo. Aussi, en attendant l’officialisation de l’utilisation de la VAR, les équipes de Bira Séne devront veiller à mobiliser toute la logistique qu’il faudra en plus d’assurer une bonne formation aux arbitres.
Autres articles
-
Exposition Off à Naisse Gallery : L'artiste-peintre Kalidou Kassé peint "l'hypocrisie Sénégalaise" à travers sa collection Baatu Wolof
-
Exposition OFF de la 15e Biennale : La culture prend son envol à l'AIBD
-
Boxe : Mike Tyson a fait son âge, battu par Jake Paul
-
Abidjan : notre compatriote Seynabou Baba Diallo, la directrice de IAM Bamako élevée au grade de docteur honoris causa par le CVPT
-
Quand Cupidon se mue en maître-chanteur : l’étudiant en médecine qui n’a pas digéré la rupture, les nudes et la leçon de TikTok »