L'insertion professionnelle des jeunes au Sénégal est une problématique cruciale qui affecte non seulement la société, mais également l'économie dans son ensemble. Malgré les efforts déployés par les gouvernements et diverses organisations, de nombreux jeunes Sénégalais peinent encore à trouver un emploi correspondant à leurs compétences et aspirations.
C’est en ce sens que les élèves catholiques de l'École Nationale d'Administration (ENA) et du Centre de Formation Judiciaire (CFJ) de la communauté Saint Thomas d'Aquin ont organisé une conférence ce 3 août pour aborder les défis de l'insertion professionnelle des jeunes catholiques au Sénégal.
Placée sous le thème "La jeunesse chrétienne face à la problématique de l'insertion professionnelle", la conférence a rassemblé étudiants, professionnels et experts pour discuter des obstacles auxquels les jeunes catholiques sont confrontés lorsqu'ils cherchent à entrer sur le marché du travail.
En effet, lors des discussions, plusieurs thématiques essentielles ont été abordées. La problématique des compétences et des diplômes a été l’un des points les plus discutés. Les écarts entre les compétences acquises et celles requises par le marché du travail, ainsi que la surévaluation des diplômes au détriment des compétences pratiques ont été déplorés par les participants. L'absence de politiques publiques adaptées pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle a été identifiée comme un obstacle majeur. Les politiques actuelles ne répondent pas adéquatement aux réalités du marché du travail sénégalais. Le système éducatif trop axé sur la théorie a aussi longuement été discuté. L'apprentissage trop basé sur la théorie ne prépare pas suffisamment les jeunes aux exigences pratiques des emplois disponibles.
Face à ces défis, plusieurs solutions ont été proposées pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes catholiques : formation pratique, Encouragement de l'entrepreneuriat, mise en place par les autorités de système incitatif pour que les jeunes s’investissent plus à l’agriculture.