C’est un acte d’une rare violence qui a secoué la Gueule-Tapée ce dimanche 8 décembre 2024. Les policiers du commissariat de la Médina ont découvert dans une fosse septique le corps sans vie d’un fœtus. Rapidement, l’enquête a permis d’identifier et d’interpeller une étudiante, S. Ndiaye, mère de deux enfants et mariée, comme l’a rapporté L’Observateur.
Une macabre découverte
Tout commence aux alentours de 9h, lorsque les policiers reçoivent une alerte sur la présence d’un fœtus dans les égouts d’un immeuble. Une fois sur place, les agents du commissariat du 4e arrondissement de la Médina, sous la direction du Commissaire Sarr, découvrent le fœtus, de sexe masculin, immergé dans la fosse septique.
Les premières investigations conduites auprès des habitants de l’immeuble, majoritairement des étudiants, désignent une résidente comme principale suspecte. Identifiée sous le nom de S. Ndiaye, née en 2001 à Fatick, l’étudiante est rapidement interrogée et passe aux aveux.
Un récit glaçant
Face aux enquêteurs, S. Ndiaye raconte une nuit de douleur et de panique. Elle explique avoir été enceinte de quatre mois à la suite d’une grossesse non planifiée. Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre, aux environs de 2h30, elle est prise de violents maux de ventre qui aboutissent à un avortement spontané.
Prise de panique et envahie de remords, elle affirme avoir enlevé le couvercle de l’égout avant d’y plonger le fœtus. Ce geste, selon elle, était motivé par la peur et l’incapacité d’assumer cette situation.
Une enquête approfondie
Suite aux aveux de la suspecte, les policiers ont saisi le Directeur de l’hôpital Abass Ndao pour des examens gynécologiques visant à confirmer ses déclarations. Parallèlement, les sapeurs-pompiers ont extrait le fœtus de la fosse septique et l’ont acheminé à la morgue de l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour déterminer les causes exactes du décès.
Le dossier, désormais entre les mains des autorités compétentes, pourrait prendre une tournure judiciaire complexe, d’autant plus que des questions subsistent sur les circonstances exactes de l’avortement et sur les motivations profondes de l’acte.
Un drame social en filigrane
Ce crime d’infanticide met en lumière les pressions sociales et les tabous entourant la maternité chez les jeunes femmes, notamment dans des contextes d’études et de vie en communauté. Comme le souligne L’Observateur, S. Ndiaye est une femme mariée et mère de deux enfants, ce qui rend sa situation d’autant plus déroutante.
Pour les enquêteurs, il s’agit aussi de rappeler les responsabilités collectives : l’accès aux soins, le dialogue familial et l’éducation sexuelle sont essentiels pour prévenir de tels drames.
Justice et remords
S. Ndiaye, désormais sous le coup d’une enquête judiciaire, devra répondre de ses actes. Pendant ce temps, la Gueule-Tapée reste marquée par cet événement tragique, révélant à la fois des failles personnelles et sociales.
Ce drame poignant pose la question des défis auxquels font face certaines jeunes femmes dans un environnement où la pression sociale peut devenir insoutenable.
Une macabre découverte
Tout commence aux alentours de 9h, lorsque les policiers reçoivent une alerte sur la présence d’un fœtus dans les égouts d’un immeuble. Une fois sur place, les agents du commissariat du 4e arrondissement de la Médina, sous la direction du Commissaire Sarr, découvrent le fœtus, de sexe masculin, immergé dans la fosse septique.
Les premières investigations conduites auprès des habitants de l’immeuble, majoritairement des étudiants, désignent une résidente comme principale suspecte. Identifiée sous le nom de S. Ndiaye, née en 2001 à Fatick, l’étudiante est rapidement interrogée et passe aux aveux.
Un récit glaçant
Face aux enquêteurs, S. Ndiaye raconte une nuit de douleur et de panique. Elle explique avoir été enceinte de quatre mois à la suite d’une grossesse non planifiée. Dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 décembre, aux environs de 2h30, elle est prise de violents maux de ventre qui aboutissent à un avortement spontané.
Prise de panique et envahie de remords, elle affirme avoir enlevé le couvercle de l’égout avant d’y plonger le fœtus. Ce geste, selon elle, était motivé par la peur et l’incapacité d’assumer cette situation.
Une enquête approfondie
Suite aux aveux de la suspecte, les policiers ont saisi le Directeur de l’hôpital Abass Ndao pour des examens gynécologiques visant à confirmer ses déclarations. Parallèlement, les sapeurs-pompiers ont extrait le fœtus de la fosse septique et l’ont acheminé à la morgue de l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour déterminer les causes exactes du décès.
Le dossier, désormais entre les mains des autorités compétentes, pourrait prendre une tournure judiciaire complexe, d’autant plus que des questions subsistent sur les circonstances exactes de l’avortement et sur les motivations profondes de l’acte.
Un drame social en filigrane
Ce crime d’infanticide met en lumière les pressions sociales et les tabous entourant la maternité chez les jeunes femmes, notamment dans des contextes d’études et de vie en communauté. Comme le souligne L’Observateur, S. Ndiaye est une femme mariée et mère de deux enfants, ce qui rend sa situation d’autant plus déroutante.
Pour les enquêteurs, il s’agit aussi de rappeler les responsabilités collectives : l’accès aux soins, le dialogue familial et l’éducation sexuelle sont essentiels pour prévenir de tels drames.
Justice et remords
S. Ndiaye, désormais sous le coup d’une enquête judiciaire, devra répondre de ses actes. Pendant ce temps, la Gueule-Tapée reste marquée par cet événement tragique, révélant à la fois des failles personnelles et sociales.
Ce drame poignant pose la question des défis auxquels font face certaines jeunes femmes dans un environnement où la pression sociale peut devenir insoutenable.
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