Sensibiliser les sénégalais sur la consommation de pains aux céréales locales telle est la volonté de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS), représentée par son président Amadou Gaye. En prélude à la semaine du pain aux céréales locales qui se tient du 2 au 7 Septembre 2024, le programme d'incorporation des céréales locales dans la panification a été présenté aux médias, ce jeudi 29 août au siège de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) avec l'appui de "Feed the future Sénégal Projet d'appui aux réformes et aux politiques agricoles (PSS).
Pour Amadou Gaye, il s'agit d'amener les décideurs à appliquer les réformes telles que l'élaboration d'un cadre réglementaire avec l'adoption d'un decret (modification du décret 79 665 bis) portant sur l'incorporation obligation d'un pourcentage minimum de céréales locales dans la production de farine de boulangerie, avec des seuils spécifiques pour chaque type de céréales et produit local (mil,mais, sorgho, fonio, niébé, manioc).
Toutefois, M Gaye, souligne qu'il faut insérer dans le décret les points suivants:
-Fixer un seuil minimum d'incorporation à 10% pour les céréales locales et 5% pour le niébé, d'exiger aux boulangers l'incorporation de ces produits dans leurs processus de panification, après une période transitoire de 18 mois.
Pour Amadou Gaye de la FNBS, cela suppose des mesures d'accompagnement dont la formation des boulangers, des subventions et incitations fiscales ( fournir aux boulangers des subventions pour l'achat d'équipements), sans oublier une campagne de communication en continu avec les consommateurs pour encourager l'acceptation des pains composés.
Enfin, M Gaye plaide pour une réforme de la fiscalité sur les farines de céréales locales qui consiste à corriger une distorsion fiscale afin d'avoir plus d'équité entre la fiscalité sur les farines à base de céréales locales et celle sur la farine de blé qui est de 0% TVA.
Enfin, a indiqué Amadou Gaye de la FNBS, " l’objectif ultime est de réduire notre dépendance à la farine de blé importée et de renforcer les conditions nécessaires à notre souveraineté alimentaire".
Pour Amadou Gaye, il s'agit d'amener les décideurs à appliquer les réformes telles que l'élaboration d'un cadre réglementaire avec l'adoption d'un decret (modification du décret 79 665 bis) portant sur l'incorporation obligation d'un pourcentage minimum de céréales locales dans la production de farine de boulangerie, avec des seuils spécifiques pour chaque type de céréales et produit local (mil,mais, sorgho, fonio, niébé, manioc).
Toutefois, M Gaye, souligne qu'il faut insérer dans le décret les points suivants:
-Fixer un seuil minimum d'incorporation à 10% pour les céréales locales et 5% pour le niébé, d'exiger aux boulangers l'incorporation de ces produits dans leurs processus de panification, après une période transitoire de 18 mois.
Pour Amadou Gaye de la FNBS, cela suppose des mesures d'accompagnement dont la formation des boulangers, des subventions et incitations fiscales ( fournir aux boulangers des subventions pour l'achat d'équipements), sans oublier une campagne de communication en continu avec les consommateurs pour encourager l'acceptation des pains composés.
Enfin, M Gaye plaide pour une réforme de la fiscalité sur les farines de céréales locales qui consiste à corriger une distorsion fiscale afin d'avoir plus d'équité entre la fiscalité sur les farines à base de céréales locales et celle sur la farine de blé qui est de 0% TVA.
Enfin, a indiqué Amadou Gaye de la FNBS, " l’objectif ultime est de réduire notre dépendance à la farine de blé importée et de renforcer les conditions nécessaires à notre souveraineté alimentaire".